Histoire SecrèteS


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Les plus vieux insectes du monde découverts dans de l'ambre

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Une équipe internationale de chercheurs a identifié trois insectes fossilisés dans de l'ambre. Ces spécimens, vieux de 230 millions d'années, seraient les plus anciens jamais découverts dans cette matière.

Un gisement d'ambre situé dans le massif des Dolomites (nord-est de l'Italie) a permis de retrouver deux fossiles d'arthropodes et un de diptère, datant de 230 millions d'années. Ils constitueraient ainsi les plus anciens spécimens fossilisés de ce type, ayant vécu plus de 100 millions d'années avant ceux connus jusqu'alors.

Des chercheurs italiens, allemands et américains ont publié les résultats d'une dizaine d'années de recherches sur le gisement dans la revue américaine Proceedings of the National Academy of Sciences. L'équipe, dirigée par Alexander Schmidt de l'université allemande de Göttingen, a observé au microscope 70.000 gouttelettes d'ambre mesurant de 2 à 6 millimètres. Ces travaux ont alors permis de découvrir des micro-algues, champignons et microbes fossilisés, mais également les fameux fossiles d'insectes datant de la période triasique (230 millions d'années).

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Les « pyramides » découvertes grâce à Google Earth... n'en sont pas

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© Inconnu
Vous vous souvenez peut-être de la possible découverte, mi-août, de pyramides dans le désert égyptien grâce à Google Earth. De son bureau de Caroline du Nord, une archéologue américaine avait cru repérer deux sites dans le bassin du Nil, à 150 kilomètres l'un de l'autre, présentant des monticules de forme inhabituelle. L'un trois fois plus grand que le site de Gizeh, l'autre à la disposition semblable à ce même site.

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Un nouveau type de dinosaure découvert

Des paléontologues ont découvert un nouveau type de dinosaure, vieux de 75 millions d'années, au cours de fouilles entamées en 2002 dans les collines de la commune de Velaux, près d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), a-t-on appris auprès de la municipalité.

Sur ce site de 300 m2, propriété du conseil général, au potentiel mis au jour en 1993, les chercheurs ont mené trois opérations - en 2002, 2009 et 2012 - en toute discrétion afin de prévenir d'éventuels pillages.

Baptisée "Atsinganosaurus velauciensis" (dinosaure tzigane) du fait de ses affinités avec ses cousins de Roumanie, cette nouvelle espèce fait partie de la famille des titanosaures, dont trois autres genres avaient jusqu'ici été recensés en Europe.

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Découverte du plus vieil homme asiatique moderne au Laos

L'histoire de l'arrivée des Hommes modernes dans le sud-est asiatique vient de s'éclaircir un peu plus. Des fragments d'un crâne d'Homo sapiensvieux de 46.000 à 63.000 ans ont été trouvés dans une grotte située dans une région montagneuse au Laos. Les premiers migrants, qui sont d'ailleurs arrivés plus tôt que prévu, ne longeaient donc pas toujours les côtes.
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Présentation des fragments de crâne d'Homo sapiens trouvés dans la grotte Tam Pa Ling au Laos. Os frontal vu respectivement de face, d’en haut et par le bas (A, B, C) ; os occipital photographié par le haut et par le bas (D, E) ; os pariétal droit vu par le haut et par le bas (F, G) ; os temporal droit avec une partie de mastoïde en vue latérale externe et interne (H, I) ; maxillaire photographié de face, par le haut et par le bas (J, K, L). © Fabrice Demeter et al. 2012, Pnas
Les racines de la lignée humaine sont profondément ancrées sur le continent africain. Des migrations commencées voici 100.000 ans ont depuis permis à nos ancêtres de conquérir l'ensemble de l'Eurasie. L'arrivée et le développement de l'Homme moderne en Europe, il y a environ 45.000 ans, sont bien documentés suite à la mise au jour de nombreux fossiles ou traces archéologiques. En revanche, d'importantes zones d'ombre obscurcissent toujours l'histoire de la colonisation du sud-est asiatique par Homo sapiens. Selon des données génétiques, cet événement aurait pu survenir voici 60.000 ans, mais jusqu'à ce jour aucune preuve fossile n'est venue corroborer cette information.

La découverte en 2009 de plusieurs morceaux d'un crâne dans une grotte située au sein des montagnes annamites au Laos pourrait bien combler ce manque. Selon plusieurs datations, ils appartiendraient au plus vieil homme «totalement moderne » trouvé dans une région continentale en Asie du Sud-Est. L'histoire des migrations dans cette partie du globe pourrait même être repoussée de plus de 20.000 ans. Ces restes humains ont été décrits dans la revue Pnas par Fabrice Demeter, du Muséum national d'histoire naturelle (MNHN) de Paris.

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Des pyramides inconnues découvertes en Egypte grâce à Google Earth

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Un des monts mesure 200m de large et pourrait abriter la plus grande pyramide jamais découverte.

L'archéologue américaine Angela Micol a patiemment étudié les images satellite du désert égyptien sur Google Earth pendant 10 ans, a des milliers de kilomètres de l'Egypte, dans son bureau de Caroline du Nord.

Son travail a fini par payer : elle a découvert deux sites qui semblent bien abriter des pyramides inconnues jusque là. Situées dans le bassin du Nil, à 150 kilomètres de distance l'un de l'autre, ils contiennent tous deux des monticules de forme inhabituellle.

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42 des 43 présidents américains sont issus d'un seul et même ancêtre: le Roi John d'Angleterre

Cette nouvelle pourrait bien donner raison aux théoriciens du complot...
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Homo erectus n'était pas seul

De nouveaux fossiles découverts au Kenya apportent la preuve de la diversité des premiers représentants du genre Homo, auquel appartient l'homme moderne, selon une étude publiée mercredi 8 août dans la revue scientifique britannique Nature.

Les nouvelles pièces du puzzle - une face, une mâchoire inférieure complète et une partie d'une seconde mâchoire inférieure - ont été découvertes entre 2007 et 2009 à l'est du lac Turkana par le projet de recherche Koobi Fora (KFRP). Ces nouveaux fossiles confirment, selon les auteurs de l'étude, l'existence à la même époque, il y a près de 2 millions d'années, de deux espèces distinctes d'Homo erectus, Homo habilis et Homo rudolfensis.

"Il est maintenant clair que deux espèces d'Homo ont vécu en même temps qu'Homo erectus", a déclaré Fred Spoor, qui a dirigé les analyses scientifiques. "L'évolution humaine n'est manifestement pas la ligne droite" qui a pu être tracée par le passé, a-t-il commenté au cours d'une téléconférence.

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Des animaux en céramique vieux de plus de 15 000 ans

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Des archéologues britanniques estiment que les fragments d'objets en céramique vieux d'au moins 15 000 ans qu'ils ont découverts dans une caverne de Croatie, témoignent de l'existence d'une communauté préhistorique locale qui a réinventé cette technique indépendamment des autres cultures qui l'ont utilisée ailleurs et à des dates différentes.

C'est dans la grotte de Vela Spila, sur la côte adriatique de la Croatie que les chercheurs de l'Université de Cambridge ont fait une découverte inattendue. Dans ce site riche en vestiges du Paléolithique et du Néolithique, ils ont en effet mis au jour 36 fragments de céramique, provenant visiblement de figurines d'animaux et non de poteries. Pour en savoir plus sur ces précieux objets, les chercheurs les ont alors soumis à des analyses afin d'évaluer leur âge : d'après la radiodatation, ils seraient vieux de 15.000 à 17.500 ans.

Mais ce n'est pas la première fois qu'une telle découverte est faite. En effet, récemment, des archéologues en avaient fait une similaire en Chine, remettant également en question l'origine de la céramique et suggérant une toute autre hypothèse. Loin d'être une invention du Néolithique (10.000 ans au maximum), une période durant laquelle elle fut utilisée de façon pragmatique, la céramique a probablement été inventée et réinventée par diverses communautés humaines bien plus anciennes.

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Néandertal, amateur d'aliments végétaux et herboriste

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Publiée dans Naturwissenschaften, une étude internationale high-tech du tartre dentaire de fossiles provenant du nord de l'Espagne montre que les Néandertaliens consommaient des végétaux nourrissants cuits, ainsi que des plantes aux vertus médicinales.

Ce sont 5 squelettes néandertaliens fossilisés du site d'El Sidrón (nord de l'Espagne) qui ont 'donné' leur tartre dentaire aux chercheurs de l'Université autonome de Barcelone (Espagne) et de l'Université d'York (Angleterre). Ces derniers en ont ainsi tiré la plus ancienne preuve moléculaire de la consommation, chez ces hommes anciens, non seulement d'une gamme d'aliments végétaux cuits, mais aussi de plantes aux qualités médicinales.

En effet, l'analyse chimique et la spectrométrie de masse ont permis de caractériser dans ce tartre dentaire la présence de phénols et d'hydrocarbures aromatiques prouvant l'utilisation de feux de bois dont la fumée a d'ailleurs laissé sa marque sur les dents. Parallèlement, des examens au microscope électronique ont également permis de déceler, parmi d'autres vestiges de végétaux, la trace de fécules d'amidon fendillées, autrement dit, une marque d'une cuisson des graines consommées.

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Le plus vieux soutien-gorge du monde date du Moyen Age

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Il s'agit d'une découverte qui remet complètement en cause les théories que les chercheurs avaient établies jusqu'alors à propos des sous-vêtements féminins. On pensait que les femmes portaient un soutien-gorge depuis une centaine d'années à peine, après avoir abandonné les corsets. Mais une équipe d'archéologues autrichiens vient de découvrir quatre brassières en lin qui datent du Moyen Âge.

L'une de ces brassières ressemble étrangement à soutien-gorge moderne. "Nous n'y avons pas cru nous-mêmes. De ce que nous savions, il n'existait pas de soutien-gorge au 15e siècle", explique l'archéologue Beatrix Nutz. "Ce sont des découvertes exceptionnelles", affirme Hilary Davidson, conservatrice au London Museum.

Les sous-vêtements, ainsi que 2.700 autres fragments en tissu, ont été découverts dans un château autrichien en 2008. Mais de longues recherches ont été nécessaires pour s'assurer de leur authencité.