Le pays a été frappé hier par deux tremblements de terre à dix minutes d'intervalle. Le bilan pourrait s'alourdir.
© MAHSA JAMALI / MEHR NEWS / AFPDes habitants sur les décombres d'une habitation à Varzeghan.
Les villageois et secouristes s'activaient dimanche à déblayer à l'aide de pelles les décombres pour trouver d'éventuels survivants des deux séismes dans lesquels 250 personnes ont été tuées et plus de 2 000 blessées la veille dans le nord-ouest de l'Iran.
La plupart des maisons construites en briques ou en terre ont été détruites par les deux séismes qui ont frappé à dix minutes d'intervalle seulement la région montagneuse de Varzeghan, à une soixantaine de kilomètres au nord-ouest de Tabriz. Depuis, plus de 55 répliques de moindre importance ont frappé la région.
Dans le petit village de Bajé-Baj où vivent un peu plus de 400 personnes, on compte déjà 33 morts, en majorité des femmes et des enfants. Les corps sont regroupés à l'extérieur. Des femmes sanglotent et gémissent autour d'une vingtaine de corps de proches alors que les hommes recherchent désespérément dans les ruines des habitations de possibles survivants. Les équipes de secours et celles du Croissant-Rouge sont sur place depuis la veille. Tentes, couvertures, vêtements, nourriture et eau sont distribués aux sinistrés. Des milliers de personnes ont fui leurs habitations et 16 000 ont trouvé refuge dans des abris de fortune.