Commentaire : Dans l'article ci-dessous, l'auteur fait allusion à un « État profond » (Deep State). Voici une des définitions que l'on pourrait en donner :
En 2008, Peter Dale Scott avait défini l'« État profond » comme une « "puissante coalition" parallèle, principalement composée d'agences clandestines - telles que la CIA - qui « répondent (...) au[x volontés des milieux opulents et influents,] mais qui ont peu, voire aucun enracinement populaire ». (49) Depuis, il s'est distancé de cette définition, qui lui semblait trop restrictive. Néanmoins, sachant qu'elle est axée sur le milieu des services secrets, et qu'elle souligne l'illégitimité populaire de cette « "puissante coalition" parallèle », je retiendrai cette définition de l'« État profond » dans mon analyse des cercles de pouvoir abyssaux qui subvertissent, surveillent, et influencent décisivement notre gouvernement.
Plus précisément : :
Plus exactement, il s'agit d'un État profond supranational, extralégal et clandestin, qui semble disposer d'une autonomie opérationnelle et décisionnelle vis-à-vis du pouvoir politique élu, voire d'une influence décisive sur nos propres dirigeants. Et ce système a un caractère permanent, pour ne pas dire structurel [...]
L'offensive contre l'argent liquide est mondiale même si encore discrète ; l'objectif poursuivi revêt une importance capitale pour tout ceux qui rêvent d'un contrôle absolu, totalitaire, sur l'ensemble des populations. Observons à quel point la situation s'est dégradé en France en l'espace d'un an : répression, coercition, injustice, coup d'état de l'état pourrait-on dire. Imaginons ce même état, doté du pouvoir qui est dorénavant le sien, devenir quasi-omnipotent, aidé en cela par un système qui a banni l'argent liquide... Il devient très facile, par simple manipulation informatique d'« effacer » pour ainsi dire la vie des gens. Couper les moyens de subsistances, isoler socialement, intimider et menacer : avoir droit de vie et de mort sur tout le monde, à tout moment, absolument.


guerre au cash
© Inconnu
L'économiste Larry Summers est une source fiable de sottises. Et un porte-parole régulier du Deep State — l'État profond. Un petit rappel pour les nouveaux lecteurs : les électeurs n'ont pas leur mot à dire sur qui régit un pays. C'est plutôt un "gouvernement de l'ombre", constitué de l'élite, de compères, de lobbyistes, de bureaucrates, de politiciens et de zombies — c'est-à-dire le Deep State — qui est en permanence au pouvoir. Dit plus simplement, peu importe le parti au pouvoir ; c'est le Deep State qui règne. Et à quoi est-il occupé en ce moment ? Larry Summers le sait.

"Il est temps de tuer le billet de 100 $", écrit-il dans le Washington Post (une autre source fiable de sottises).

Contrôler, taxer, confisquer

Le Deep State veut que vous utilisiez de l'argent qu'il peut facilement contrôler, taxer et confisquer. Or la devise papier contrarie ses plans... La France a déjà interdit les transactions en cash de plus de 1 000 euros. Les plus grandes banques de Suède et de Norvège militent pour l'abolition pure et simple du cash. Il y a des plans aux plus hauts niveaux du gouvernement en Israël, en Inde et en Chine pour supprimer le cash de la circulation. Le PDG de la Deutsche Bank, John Cryan, prédit que le cash "n'existera probablement plus" d'ici 10 ans. Et voilà M. Summers dans le Washington Post :
"Les activités illicites sont facilitées lorsqu'un million de dollars pèse 1,1 kg, comme dans le cas des billets de 500 euros, plutôt que 25 kg ou plus comme ce serait le cas si le billet de 20 $ était la dénomination la plus élevée".
Il propose "un accord mondial pour cesser d'émettre des billets valant plus de 50 $ ou 100 $, par exemple. Un tel accord serait aussi significatif que tout ce que le G7 ou le G20 a fait depuis des années". Qu'est-ce qui fait croire à M. Summers qu'interdire ces billets serait une bonne chose ? Un article de recherche présenté par Peter Sands, ancien PDG de la banque britannique Standard Chartered, et publié pour la Harvard Kennedy School of Government.

Des idées idiotes

"Les billets à dénomination élevée", dit la publication, "ne jouent pas un grand rôle dans le fonctionnement de l'économie légitime, mais un rôle crucial pour l'économie souterraine". M. Sands sait sans doute de quoi il parle, en matière de dissimulation. Lorsqu'il était PDG, le plus grand régulateur financier de New York a menacé de retirer sa licence bancaire à Standard Chartered. Selon l'organisation, la banque avait "conspiré" avec le gouvernement iranien pour dissimuler au moins 60 000 transactions illégales — représentant au moins 250 milliards de dollars. A la Chronique Agora, nous ne prétendons pas savoir comment améliorer le monde. Nous savons simplement ce que nous aimons. Et nous n'aimons pas que d'autres nous disent quoi faire. Les gens qui insistent pour appliquer leurs idées au monde entier sont généralement les gens dont les idées sont idiotes.

"Il faut toujours faire le contraire de ce qu'on vous dit de faire", nous a conseillé un ami en France dont le père était maire d'une petite ville durant la Deuxième guerre mondiale. Il continua :
"Il y avait eu un 'incident'. Je crois que la Résistance avait tué un soldat allemand dans la région. C'était vers la fin de la guerre, quand les nazis menaient des actions de représailles contre les civils. Ils dirent donc à mon père de rassembler toute la population sur la place du village. Au lieu de ça, mon père dit à tout le monde d'aller se cacher dans les bois environnants, ce qu'ils firent. Ils ont eu de la chance — ils ont survécu à la guerre".
Monnaie électronique

Aujourd'hui, les autorités en général et M. Summers en particulier veulent que nous rassemblions notre cash sur la place du village. Au lieu de billets, ils veulent nous forcer à utiliser des notations électroniques fidèlement enregistrées dans une banque réglementée par le gouvernement. Avez-vous déjà vu un de ces "billets électroniques", cher lecteur ? Nous non. Nous ne savons pas de quoi ils ont l'air. Et nous nous méfions profondément de toute cette histoire.

La Banque centrale européenne et la Banque du Japon — tout comme les banques centrales du Danemark, de la Suède et de la Suisse — ont déjà imposé une "taxe" sous forme de taux d'intérêt négatifs sur les comptes que leurs confient les banques commerciales. Ces banques centrales espèrent que les banques commerciales répercuteront cette nouvelle taxe à leurs clients. C'est déjà arrivé en Suisse... Selon notre collègue Chris Lowe, Alternative Bank Schweiz (ABS) commencera à facturer des taux négatifs sur les dépôts de ses clients cette année. ABS prélèvera une pénalité annuelle de 0,125% sur les dépôts de moins de 100 000 francs suisses et une pénalité annuelle de 0,75% sur les dépôts de plus de 100 000 francs suisses. Dans les faits, ABS fait payer ses clients pour déposer leur argent chez elle.
Si on met un million d'euros en banque, avec un taux négatif de 0,75%, on revient un an plus tard et il reste 992 500 euros. La banque a confisqué les 7 500 euros manquants. A un taux négatif de 3%, disons... vous payez 30 000 euros par an juste pour laisser votre argent en banque. Voilà qui ressemble à une escroquerie. Les gouvernements abolissent le cash. Vous n'avez pas d'autre choix que de laisser votre épargne en banque. Et vous êtes forcé de payer la banque pour stocker votre argent.
Le cash hors la loi

Mais attendez... Les banques ne stockent pas du tout "votre" argent. Un dépôt bancaire, c'est une reconnaissance de dette de la part de votre banque. Il n'y a pas de billets dans un coffre-fort... juste des 1 et des 0 dans une banque de données quelque part. Si la banque décide de ne pas vous rendre "votre" argent, pas de chance.
C'est comme si quelqu'un vous proposait de garder votre tarte aux cerises. Il mange ensuite la tarte, en promettant de vous en rendre une identique quand vous le voudrez. Et il a le culot de vous demander de l'argent chaque mois pour le "stockage" de la tarte. Et puis le jour où vous la voulez... il n'est pas en mesure de vous la donner. "Je n'ai plus de farine. Il faudra revenir demain", dit-il. Ou bien : "je suis désolé, mais le gouvernement a déclaré que les cerises sont une espèce en danger. Il m'est interdit de vous rendre votre tarte. Elle était très bonne, ceci dit".
Combien vaut cette tarte électronique, de toute façon... s'il faut payer quelqu'un pour la manger à votre place ? Imaginez avoir une automobile... et devoir payer des gens pour la conduire. Ou un appartement... et devoir payer des gens pour qu'ils veuillent bien y vivre. Quand on doit payer quelqu'un pour se débarrasser de quelque chose, vous imaginez combien votre argent vaut vraiment. Et quand votre banque — ou le Deep State — voudra confisquer votre argent, qui l'en empêchera ? Au moins, si vous possédez votre argent en espèces sonnantes et trébuchantes, ils doivent venir s'en emparer physiquement. Lorsqu'il est "à la banque" — n'existant sous aucune autre forme que des soldes bancaires électroniques — tout ce qu'ils ont à faire, c'est appuyer sur un bouton. C'est ce qui est arrivé à Chypre. Les banques allaient dans le mur... et les dépôts ont été confisqués pour les remettre à flot. Qui empêchera que la même chose se produise ailleurs ? Les juges nommés par le Deep State ? La police payée par le Deep State ? Les politiciens achetés par le Deep State ? Lorsque le cash sera hors la loi... seuls les hors-la-loi auront du cash. Et nous avons l'intention d'en faire partie.