Commentaire : Il faut avoir le cœur bien accroché pour ne pas avoir la nausée à la lecture de ces abominations. On peut pourtant comprendre qu'il est important de diffuser ce genre d'informations : ne sont-ce pas notre incrédulité et notre scepticisme qui rendent aussi ces horreurs possibles ? L'expression du mal n'atteint-elle pas son apogée lorsque celui-ci, comme le dit l'expression galvaudée, parvient à nous faire croire qu'il n'existe pas ?

Dans le documentaire proposé dans l'article « Des voix dans la tête », il y a une citation saisissante de justesse : « La compassion est le courage de descendre dans la réalité de l'expérience humaine ». Manifestement, nous voyons que la réalité de l'expérience humaine, si terrible pour bien des gens, ne change pas en mieux à coup de « pensées d'amour », d'« ondes positives », de « torrent de lumière » se déversant sur l'humanité toute entière ; elle ne change pas en tournant la tête à notre droite quand l'injustice est à notre gauche ; elle ne semble pas du tout changer en utilisant les mêmes moyens et le même mode de pensée que les tyrans et les oppresseurs. Se pourrait-il alors qu'elle puisse changer quand nous sommes au plus près d'elle, quand nous la côtoyons au plus près de son « exactitude », pour toujours mieux la connaître ?

Peut-être est-il alors possible qu'une prise de conscience initiée par cette connaissance, aussi minime soit-elle pour commencer, nous mène sur le chemin d'un changement et d'une vraie compassion ? Celle qui ferait de nous de bons humains, aptes à regarder cette réalité pour ce qu'elle est ; une réalité pas uniquement faite de bonnes intentions, de bonnes volontés et d'évolution positive ; une réalité aussi faite d'enfants torturés et massacrés, de vies brisées, de consciences perverties ; une réalité manifestée par ceux qui semblent être possédés par une soif de néant inextinguible.


Introduction

Tout d'abord pour commencer cet article, j'aimerais rendre un hommage à Alain Gossens (co-fondateur du site Karmapolis) qui a quitté cette terre en juillet 2010 dans des circonstances troublantes. Il a été un des seuls journalistes francophones à s'intéresser et à débroussailler le sujet complexe des abus rituels sataniques et du contrôle mental basé sur les traumatismes.
Contrôle mental
© Inconnu
Lorsque l'on s'intéresse aux affaires pédocriminelles, à un moment ou à un autre, on découvre des témoignages de viols en réunion, de rituels occultes, de sacrifices humains ou la terreur et la souffrance des victimes est portée à son paroxysme. Une solution peut-être de tourner les talons, de rejeter ces témoignages car étant trop choquant et bousculant donc notre paradigme; ou bien alors de les prendre en considération et les accepter comme étant une réalité de ce monde dans lequel nous vivons. À partir de là, il est possible de creuser le sujet et de se rendre compte alors qu'il s'agit d'une sorte de boîte de Pandore. L'innocence de l'enfance, une fontaine de Jouvence pour certains ? La conscience immaculée de l'enfance, une page blanche dont certains s'octroient le droit d'y graver ce qu'ils veulent ?

Canaliser les consciences est une clé de domination ici-bas. Le contrôle mental prend différentes formes, de la plus simple à la plus complexe. Les méthodes d'apprentissage et les programmes scolaires et universitaires sont une forme de modelage du futur adulte, l'information et le divertissement médiatique tentent de formater votre conscience selon un certain modèle, la pression sociale est aussi une forme de contrôle, les diverses pollutions alimentaires et environnementales altèrent votre cerveau et par conséquence votre capacité de raisonnement et d'analyse.... à ce stade, la population conserve encore à peu près son libre arbitre, elle peut se ré-informer, se débarrasser de sa TV, changer son mode d'alimentation, s'alléger du monde matériel pour se tourner vers le monde spirituel,... etc... Nous pourrions citer également le subliminal et la psychotronique comme outils pouvant influencer et contrôler la conscience humaine.


Commentaire : Concernant la psychotronique, on pourra lire les article suivants pour comprendre que la technologie peut beaucoup en matière de contrôle mental et d'influence du comportement :

Les origines du contrôle mental

Les techniques de contrôle mental basées sur le traumatisme et le fractionnement de personnalité sont utilisées par de nombreuses organisations dans le monde entier, ses origines remonteraient à des milliers d'années, à l'époque de l'Égypte ancienne, de Babylone et des Religions des Mystères.

D'anciens rituels et pratiques ressemblaient beaucoup à du contrôle mental. Le "Livre des Morts" égyptien est un des premiers écris faisant référence à l'utilisation de l'occultisme pour de la manipulation mentale. Les tortures, les drogues, la magie, l'hypnose, la démonologie, avaient pour but de mettre l'individu en état de dissociation et d'esclavage total. Le satanisme a toujours fait appel à ce processus psycho-spirituel appelé "dissociation de la personnalité". Ces pratiques de transe et de dissociation sont aussi vieilles que l'humanité.

Ces Mystères ont été et sont encore aujourd'hui très étudiés par certaines sociétés secrètes. La manipulation, la programmation et le contrôle mental sont des connaissances initiatiques qui, mises entre de mauvaises mains, deviennent un puissant outil politique et social.


Commentaire : Une programmation ou une manipulation, même « mises entre de bonnes mains » , ne va t-elle pas de toutes façons à l'encontre du libre-arbitre ? Une bonne raison sans doute de se méfier de tout ce qui est ritualisé.


L'héritage de l'ancienne Babylone avec ses sacrifices de sang et la mise en esclavage d'êtres humains s'est transmis à travers les générations. Le survivant d'abus rituels sataniques, Jay Parker, rapporta que ses grands-parents lui avaient dit un jour à propos de la Statue de la Liberté qu'il s'agissait en fait de Semiramis, la reine de Babylone, épouse de Nimrod. La tradition des abus rituels pour créer des esclaves viendrait de la "religion sans nom", "l'ancienne religion" venant de l'époque Babylonienne. C'est au cours du XXè siècle que le contrôle mental s'est modernisé pour devenir une science à part entière. Des milliers de sujets ont été soumis à des expériences, ils ont été testés et observés dans un cadre scientifique. Le programme MK-Ultra est un de ces projets visant à expérimenter le contrôle mental sur des cobayes humains.

MK-Ultra

La CIA a dépensé des millions de dollars dans des études visant à tester les méthodes de contrôle mental. Le projet MK-Ultra qui débuta au début des années 50 sous le nom "Artichoke" puis "Mk-Search" prit fin officiellement au début des années 70. La plupart des dossiers furent détruit mais
mkultra
© Inconnu
certains documents et des témoignages au Sénat américain ont par la suite permis de faire connaître publiquement les techniques utilisées sur des humains non consentant. Il s'agissait principalement d'administrer des drogues notamment le LSD, des électrochocs, des privations sensorielles, de l'hypnose, des irradiations et divers traumatismes extrêmes ayant pour but de créer une dissociation chez la victime. Il s'agissait d'aboutir notamment à la création de ce que l'on appelle des Candidats Mandchous (individu qui a subi un lavage de cerveau et qui a été programmé pour tuer). De nombreux scientifiques ont participé à ces recherches, parmi eux Sidney Gottlieb, James Hamilton, Louis Jolyon West, Ewen Cameron, Robert Heath, William Sweat, Harold Wolff, Martin Orme, Jose Delgado et bien d'autres...
Suite à la 2e guerre mondiale lors de l'Opération Paperclip (rendue publique en 1973), de nombreux scientifiques nazis, dont des psychiatres, furent ramenés secrètement sur le continent américain puis ont été infiltrés dans les secteurs militaires et privés pour toutes sortes de recherches scientifiques, notamment la psychiatrie et la programmation mentale.
Une partie du programme Mk-Ultra a eu lieu au Canada, lorsque la CIA a recruté le Dr Ewen Cameron. Ce psychiatre mis à exécution sa théorie de "correction de la folie" qui consistait à effacer la mémoire du sujet pour la reconstruire totalement. Il a mené ses expériences pendant 7 ans à l'institut Allan Memorial de Montréal.

En 1995, Christine DeNicola et Claudia Mullen ont témoigné devant la Commission Consultative Présidentielle avoir été victimes du projet MK-Ultra. Christine DeNicola a servie de cobaye dès l'âge de 4 ans de 1966 à 1976. Les rapports scientifiques de ces expériences étaient destinés à la CIA et à l'armée. Des sous-projet Mk-Ultra visaient spécialement les enfants, ceux-ci étaient officiellement traités pour des troubles dissociatifs de l'identité mais se retrouvaient finalement victimes d'actes visant à les rendre encore plus dissociés.

Un certain nombre de documentaires et ouvrages sur le programme MK-Ultra sont disponibles sur internet (3).

En matière de projets fondateurs du contrôle mental, il est important aussi de mentionner l'Institut Tavistock créé en 1920 en Angleterre. Cette organisation débuta comme une clinique dont les premières recherches concernaient l'étude des psychoses traumatiques et du "seuil de rupture" (brisure psychologique) sur les rescapés de la première guerre mondiale. Le projet était mené par le Bureau pour la Guerre Psychologique de l'armée britannique. Le but étant d'appliquer directement sur les populations les résultats de ces études sur le "point de rupture". L'Institut Tavistock a été le premier parmi des centaines de centres similaires créés à travers le monde sur le même modèle "d'ingénierie sociale"... Il s'agit là de la mise en application du contrôle mental sur l'individu et du contrôle des comportements collectifs visant à créer la pensée unique nécessaire à l'établissement d'un Nouvel Ordre Mondial (4). Il s'agit là ni plus ni moins que de la psychiatrie sociale appliquée comme science politique. En 1963, un des patrons du Tavistock, Eric Trist, dira :
"L'administration d'une série de chocs successifs sur une société a pour effet de la déstabiliser... et de créer des conditions permanentes de turbulence sociale" visant évidemment à générer une nouvelle société, un nouvel Ordre... C'est la Stratégie du Choc.
Nous retrouvons là le protocole de la programmation mentale individuelle basée sur les traumatismes : effacer la personnalité originelle du sujet par une succession de traumas, pour installer ensuite une nouvelle personnalité programmée... Ordo ab chao, l'ordre naît du chaos, la devise maçonnique ou encore Dissoudre les éléments pour ensuite les Coaguler, le grand mystère des alchimistes... semble bien s'appliquer dans le domaine du contrôle mental, aussi bien individuellement que collectivement.

Pour ces programmes de contrôle mental individuels type MK-Ultra, les enfants ayant des troubles dissociatifs de l'identité sont des proies idéales car plus facilement programmables qu'un enfant non fractionné. C'est le cas de Cathy O'Brien, ayant été soumise aux viols répétés de son père et ses oncles durant sa petite enfance et ayant développé de gros troubles dissociatifs. Son père qui produisait de la pédo-pornographie fût contraint de "vendre" ses enfants au projet gouvernemental Monarch en échange d'une impunité et d'une protection pour son trafic (5).

Les Abus Rituels

Les programmes de contrôle mental de la CIA ont été développés pour faire des abus rituels sataniques "traditionnels" et des troubles de la personnalité qui en découlent, une véritable science psychiatrique. Les programmes gouvernementaux secrets de MK (Mind-Kontrol) et les abus rituels sataniques sont donc intimement liés. Cette philosophie consistant à réduire un humain à l'état d'objet est satanique, qu'elle soit pratiquées par un médecin en blouse blanche ou par un prêtre en toge noire.

L'un des buts des abus rituels sataniques traditionnels est la possession démoniaque, l'acquisition de pouvoirs et de puissance grâce aux alliances démoniaques. La personnalité originelle de l'enfant est parasitée par une ou plusieurs entités, l'enfant devient initié et sacré. Un fait est que la plupart des survivants d'abus rituels sataniques souffrent d'un trouble dissociatif de l'identité (personnalités multiples). S'agit-il de réelles possessions démoniaques ?

Voici ce que le père Georges Morand (prêtre exorciste) déclare sur France Culture en 2011 dans l'émission "Sur les docks":
"Je vous parle de personnes que j'ai rencontré, que j'ai aidé, accompagné pendant des années, qui ne se sont tiré de leurs affaires que par la prière d'exorcisme. Des personnes dont je pourrais vous citer le nom.... Qui ont été la proie de groupuscules satanistes extrêmement redoutables pratiquant ce que l'on appelle les messes noires liées à des rites de sorcellerie et de magie, avec des meurtres rituels... sous le double couvert, et je pèse mes mots, d'une part de la mafia, tous les réseaux mondiaux de la prostitution de bas et de haut étage, du trafic de drogue et d'autre part de personnalités que l'on pourrait dire au-delà de tout soupçons qui tiennent des postes clés dans notre civilisation, que ce soit dans le monde de la politique, tout tendance politique confondue... dans le monde de la magistrature, dans le monde scientifique, dans le monde de la finance, dans le monde intellectuel... et je dirais même hélas, trois fois hélas, dans le monde ecclésiastique."
Le terme "Abus Rituel" a été employé pour la première fois en 1980 par un psychiatre canadien du nom de Lawrence Pazder. Il définit ainsi le phénomène :
"Attaques physiques, émotionnelles, mentale et spirituelles répétitives, combinées avec l'usage systématique de symboles, de cérémonies et de manipulations à des fins malveillantes."
En dépit des preuves détaillées d'abus rituels venant de témoignages d'enfants, de familles, de victimes adultes et de professionnels travaillant avec eux, en dépit de la remarquable cohérence de ces rapports à la fois nationaux et internationaux, des recoupements entre les affaires, la société dans son ensemble résiste encore à croire en cette réalité des abus rituels. Il reste cette croyance erronée que le satanisme et autres activités occultes sont isolées et rares. Ce problème n'est pas nouveau, mais la société ne fait que commencer à reconnaître la gravité et l'étendue de ce phénomène. Nous avons tous besoin d'apprendre sur ce sujet. Beaucoup de professionnels rencontrent des victimes de ces abus rituels mais ne saisissent pas forcément l'ampleur des abus. Le concept de l'abus rituel, selon lequel des groupes d'adultes terroriseraient et tortureraient des enfants afin de les contrôler, est effrayant et donc controversé.

L'abus rituel est une forme de maltraitance sur enfants, adolescents et adultes, comprenant de la violence physique, sexuelle et psychologique sous forme de rituels. Le mot rituel ne signifiant pas nécessairement 'satanique' mais plutôt protocole ou méthode. Cependant, la plupart des survivants déclarent qu'ils ont été abusés rituellement dans le cadre d'un culte satanique, dans le but de les endoctriner dans des croyances et des pratiques satanistes. L'abus rituel est rarement isolé, il est généralement répété sur une longue période. La violence physique est extrême, comprenant de la torture et des meurtres.
Les abus sexuels sont douloureux, sadiques et humiliants. Cette pratique a pour but de dominer la victime, la violence psychologique est dévastatrice, elle implique un endoctrinement comprenant l'utilisation de drogues et de techniques de contrôle mental. L'intimidation et la violence extrême des membres de la secte terrorise profondément la victime, elle se retrouve dans un état de dissociation et de contrôle mental, ce qui rend la communication vers l'extérieur extrêmement difficile. Longtemps après, elles vivront encore dans cet état de contrôle.
Le but de ces violences ritualisées semble avoir trois raisons :
1- Les rituels de certains groupes font partie d'une croyance dans laquelle la victime est endoctrinée.

2- Les rituels sont utilisés pour intimider et rendre silencieuses les victimes.

3- Les éléments du rituel (culte au diable, sacrifices animaux ou humains..etc) semblent tellement incroyables qu'ils nuisent à la crédibilité des témoignages et rendent les poursuites de ces crimes très difficiles (6).
Ces abus rituels font partie intégrante de la vie de certaines familles dont l'un ou les deux parents participent ou collaborent à un réseau. Les enfants sont victimes de sévices sexuels avec rituel/intimidation pour les terroriser et leur imposer le silence ; mais également pour les convertir à un système de croyance, à un culte. Il s'agit de les faire participer aux viols et aux tortures, pour les culpabiliser mais également pour leur faire extérioriser leur "rage intérieure" accumulée lorsqu'ils ont été eux-mêmes abusés et torturés. L'enfant développe une charge émotionnelle négative considérable lors des abus, qu'il peut soit retourner contre lui-même ou bien contre autrui, contre d'autres enfants. Les abus rituels sont pratiqués dans des familles qui répètent les violences de génération en génération. Les enfants de ces lignées de sang étant systématiquement programmés pour perpétuer la tradition, l'enfant victime deviendra à son tour un bourreau reproduisant les sévices qu'il a subit. Beaucoup de victimes ou de bourreaux ayant été sous l'influence de ces pratiques durant l'enfance et l'adolescence peuvent avoir développé des troubles dissociatifs sévères, y compris un syndrome de personnalité multiple (Trouble Dissociatif de l'Identité), le bourreau peut donc être éventuellement une personnalité de l'individu qui n'aura pas conscience de son fonctionnement à la Dr Jekyll & Mr Hide.

En 2008, Une thèse intitulée "L'abus rituel : le point de vue d'intervenantes en agression sexuelle" a été déposée à l'Université du Québec en Outaouais. Voici le texte de présentation :
L'abus rituel demeure un sujet très peu connu des différents milieux d'intervention. Le manque de consensus quant à la façon de conceptualiser l'abus rituel et la controverse qui l'entoure nuisent à sa reconnaissance. Cette recherche qualitative comporte trois objectifs : documenter et analyser l'information concernant l'abus rituel, faire avancer les connaissances et la compréhension de ce genre d'abus à partir du point de vue d'intervenantes en agression sexuelle qui ont soutenu des femmes l'ayant subi dès la petite enfance, et contribuer à l'avancement des connaissances sur le sujet dans le milieu d'intervention francophone. Des entrevues semi-structurées ont été effectuées auprès de huit intervenantes qui pratiquent dans différents services d'aide aux victimes d'agression sexuelle et qui ont reconnu être intervenues auprès d'au moins deux survivantes d'abus rituel. Les résultats obtenus sont présentés en trois parties distinctes soit les résultats décrivant l'ensemble des caractéristiques appartenant au concept de l'abus rituel, ceux permettant de prendre connaissance des séquelles causées par ce genre d'abus et ceux qui découlent des expériences des participantes dans leurs interventions auprès des survivantes d'abus rituel. Cette recherche permet de reconnaître certains des problèmes relatifs à la conceptualisation de l'abus rituel dont l'utilisation du mot culte pour traiter du sujet. Il est d'ailleurs souhaité que la définition de l'abus rituel élaborée dans le cadre de cette recherche serve de point de départ lors de concertation entre intervenantes qui ont de l'expérience pratique auprès de survivantes d'abus rituel afin qu'elles s'entendent sur la façon de définir ce genre d'abus. Il est également recommandé que plus de recherches soient faites sur l'abus rituel notamment en ce qui a trait à la programmation, une méthode de contrôle de la pensée, et en matière de dissociation chez les survivantes d'abus rituel. Il est surtout nécessaire de développer plus de connaissances pratiques en intervention dans ce domaine. Plus de recherches devront également se pencher sur les liens existants entre l'abus rituel et le sadisme sexuel, ainsi que l'abus rituel et les réseaux d'exploitation sexuelle d'enfants (7).
En 2011 a été publié dans le journal "Trauma & Dissociation" un dossier intitulé "Lignes directrices pour le traitement du trouble dissociatif de l'identité chez l'adulte". Ce dossier contient un chapitre intitulé "Abus organisés" dont voici un extrait :
Une minorité substantielle de patients souffrant de Trouble Dissociatif de l'Identité (TDI) font état d'abus sadique, d'exploitation, de coercition aux mains de groupes organisés. Ce type d'abus organisé victimise les individus via le contrôle extrême de leurs environnements dans l'enfance et implique fréquemment plusieurs agresseurs. Il peut être organisé autour des activités de réseaux pédophiles, de la pornographie infantile ou dans les cercles de prostitution infantile, divers groupes « religieux » ou cultes, des systèmes de famille multi-générationnels et des réseaux de trafic et de prostitution d'humains. L'abus organisé incorpore fréquemment des activités qui sont sexuellement perverses, horribles et sadiques et peuvent impliquer la coercition sur l'enfant comme témoin ou participant à l'abus d'autres..... Les victimes d'abus organisé - particulièrement de l'abus continu - sont ceux parmi les plus traumatisés des patients dissociatifs. Ils sont le plus enclins à s'autodétruire et à de sérieuses tentatives de suicide, apparaissent très souvent pris dans des attachements très ambivalents vis-à-vis de leurs agresseurs et présentent souvent des formes complexes de TDI. Certains de ces patients très traumatisés présentent une amnésie marquée pour une grande part de leur abus et l'histoire de l'abus organisé n'émerge qu'en cours de traitement (8).
En 1984 a eu lieu à Chicago la première réunion du ISSTD (international society for study of trauma and dissociation), où Naomi Mattis, Ph.D., JD qui devint plus tard co-président de l'Utah Legislative Satanic Ritual Abuse Committee, a déclaré dans le Deseret News :
"Sur les 420 thérapeutes présents, environ 75% ont levé la main lorsqu'on leur a demandé si ils avaient déjà eu à traiter des victimes d'abus rituels."
Alors qu'obtenir de vrais chiffres de la prévalence du trauma rituel est une tâche difficile étant donnés le secret et la criminalité entourant le phénomène, il existe néanmoins de plus en plus de preuves que le problème des traumas rituels est considérablement plus répandu que jamais. Sur les 2709 membres de l'Association de Psychologie Américaine qui ont répondu à l'enquête, 30 % ont répondu qu'ils avaient vu des cas d'abus rituels ou en lien avec la religion. Dans ce groupe, 93 % ont répondu qu'ils pensaient que des dommages et/ou un supposé ritualisme avaient bien eu lieu.

Dans un sondage similaire avec des thérapeutes s'occupant de clients présentant des troubles de dissociation, 85 % des 1185 personnes interrogées rapportèrent une opinion comparable sur les traumas rituels, comportant l'existence de contrôle et programmation mentale associés. Dans un article de 1995 intitulé "Barrières culturelles et économiques à la protection des enfants de l'abus rituel et du contrôle mental", le Dr Catherine Gould indique que pour la seule année 1992, Childhelp USA a consigné 1741 appels se rapportant à un abus rituel, Monarch Resources à Los Angeles en a consigné approximativement 5000, Real Active Survivors en a enregistré presque 3600, Justus Unlimited au Colorado en a reçu presque 7000 et Looking Up dans le Maine en a traité environ 6000. Cela dénote un nombre alarmant de demandes par assistance téléphonique, même si on réduit les chiffres ou qu'on tient compte des redondances. Le Dr Kathleen Faller a réalisé une analyse et une recherche empirique sur l'abus rituels. Elle note qu'il y a une grande similitude dans les déclarations d'abus faites individuellement par des enfants ou des adultes, et que des études démontrent indépendamment une confirmation de telles allégations.

Étant donné qu'il existe des récits historiques d'abus rituels remontant à plusieurs siècles et que des enfants dès l'âge de deux ans et des adultes de quatre-vingt dix ans continuent dans le monde entier à faire des récits d'abus en relation avec des traumas rituels, il serait temps de tirer la sonnette d'alarme quand au peu réalisé pour accroître la prise de conscience du problème par des professionnels. Bien que dans l'impossibilité totale de stopper ou d'éradiquer le problème, nous devons dépasser le déni et commencer à comprendre la dynamique de ces abus pour que nos paradigmes d'investigation puissent changer en conséquence.

Dans une société à prédominance chrétienne, des symboles sataniques peuvent convoyer un message archétypal puissant aux victimes, particulièrement s'il est utilisé conjointement avec de graves traumas et tortures. Il n'est donc pas nécessaire que les responsables aient un quelconque système de croyance spirituelle derrière leurs pratiques ou activités. Autant dire que quelle que soit la motivation, une croyance religieuse, la pulsion sexuelle, le pouvoir ou le contrôle mental, les sectes utilisent systématiquement un cadre ritualisé pour maltraiter, exploiter et manipuler des enfants ou des adultes. En tant que groupe, leur structure fonctionne pour fournir un approvisionnement d'enfants et pour protéger les membres d'éventuelles poursuites judiciaires (9).

Les témoignages

Les témoignages d'abus rituels décrivent tous la même chose : viols en réunions, tortures, rituels occultes, drogues, hypnose, transes, sacrifices, enregistrement vidéo des scènes (snuff movies).

Un grand nombre de ces témoignages sont anglophones, voici quelques noms : Cathy O'Brien, Mark Philips, "Svali", Jeannie Riseman, Kathleen Sullivan, Kim Campbell, Brice Taylor, Jay Parker, Fritz Springmeier, Cisco Wheeler, Ted Gunderson, Paul Bonacci, John DeCamp, David Shurter, Dejoly Labrier, Anne Johnson Davis, Vicki Polin, Linda Weegan, Jenny Hill, Lynn Moss Sharman, Kristin Constance, Kim Noble, Lynn Schirmer, Bill Schnoebelen, Neil Brick, Caryn Stardancer, Patricia Baird Clarke... etc... Le magistrat italien Paolo Ferraro a également témoigné et dénoncé le réseau satanique et le contrôle mental.

En 1998, Wayne Morris a fait une enquête très approfondie sur le problème de la programmation mentale basée sur le traumatisme. Pendant huit mois, il a interviewé 24 personnes à la radio de l'Université Polytechnique Ryerson de Toronto. Il s'agissait de survivants et de thérapeutes (10).

En France le 5 juillet 2001, TF1 diffusa le témoignage de Véronique Liaigre. Celle-ci dit avoir été violée et prostituée par ses parents dès l'âge de 5 ans. Elle décrit une secte sataniste martiniste de la région d'Agent pratiquant des sacrifices d'enfants nés de viols et non déclarés ou bien étrangers. Elle dit avoir été forcée de participer aux rituels de sang sous les menaces. D'après elle, des policiers gradés et des magistrats feraient partie de ce réseau (11). Il s'agissait d'un reportage de 10 minutes diffusé dans le journal de Patrick Poivre d'Arvor, une chose impensable aujourd'hui...

Tout comme la diffusion en 2000 du documentaire "Viols d'enfants, la fin du silence ?" suivit d'un débat ou un certain malaise était palpable sur le plateau. Le reportage diffusé par France 3 montrait le témoignage de deux enfants disant avoir été amenés par leur père dans des cérémonies avec des hommes et des femmes en toges. Ils décrivent des séances d'hypnose, de la drogue, des tortures, des viols et des meurtres rituels d'enfants. La petite Marie décrit les sous-sols d'un grand hôtel particulier, des sortes de catacombes sous un bâtiment chic dans Paris ou sa région, là ou se déroulaient les abominations. Lors du débat, Martine Bouillon, ex substitut du procureur de Bobigny, déclarera avoir eu connaissance de charniers d'enfants en région parisienne et qu'une instruction était en cours... Elle sera muté dans les 24 heures suivant cette déclaration... Elle dira également lors de cette émission :
"On vient de se rendre compte que la pédophilie existait... On ne peut pas encore comprendre qu'il existe encore pire que la pédophilie dirais-je 'simple'...".
Bizarrement, ce documentaire n'est pas disponible dans les archives de l'INA ni de France 3 mais il a été sauvegardé par les internautes et est donc disponible sur la toile.

Dans l'affaire Allègre (Toulouse), peu avant son décès, hanté par l'idée qu'il en savait trop (et les remords ?), le juge Pierre Roche a livré à ses deux enfants, Diane et Charles-Louis, le témoignage de ce à quoi il a assisté lors de soirées surréalistes entre gens de pouvoir (magistrats, policiers, politiques... formant un "cercle secret"). Les enfant Roche ont témoigné face caméra en 2005. On retrouve encore cette dépravation ou il ne semble plus y avoir aucunes limites et où la torture et les meurtres d'enfants semblent courants. Le tout bien évidemment filmé et faisant l'objet d'un trafic très lucratif.

Au début des années 2000, la chaîne allemande N24 diffusa un documentaire/témoignage sur plusieurs enfants victimes d'un réseau pédocriminel en France (région de Annemasse), subissant des soirées sataniques avec crimes rituels, cannibalisme et tournage de snuff-movies. Dès l'âge de 5 ans, Pierre témoigne avoir participé à des messes noires et à l'âge de 7 ans avoir été initié pour devenir grand-prêtre, il du alors sacrifier un bébé lors du rituel (12).

Un autre reportage intitulé "Vivre l'Enfer - Abus rituels en Allemagne" donne la parole à plusieurs victimes allemandes. Encore une fois les témoignages se recoupent et comme d'habitude des caméras sont présentes pour filmer les abus. La plupart des témoins de ce documentaire souffrent d'un trouble dissociatif de l'identité (13).

En Allemagne, la psychothérapeute Gaby Breitenbach a créé en début d'année 2014 un lieu sécurisé pour accueillir et aider les victimes d'abus rituels. Le centre se nomme "Vielseits", c'est une première en son genre en Europe. Toutes les femmes qui arrivent dans ce centre sont des victimes d'abus rituels et ont subi du contrôle mental. Ces femmes souffrent de graves troubles dissociatifs et d'amnésie traumatique (14).

En Belgique, les témoins X dans l'affaire Dutroux décrivent clairement des abus rituels sataniques. Le dossier de 1235 pages contenant les auditions et les procès verbaux contient de nombreux témoignages de ce type. Le plus complet est celui de X1, Régina Louf. Les abus et les violences extrêmes qu'elle a subi depuis la petite enfance l'ont amené à développer un trouble dissociatif de l'identité qui a été diagnostiqué par cinq thérapeutes lors de l'étude du dossier X de l'affaire Dutroux.


Commentaire : N'oublions pas que les médias, concernant l'affaire Dutroux, nous sortent encore le conte du « prédateur isolé »... comme c'est malheureusement le cas pour beaucoup d'affaires du même type. Une preuve supplémentaire qu'en haut-lieu on s'applique à étouffer ou détourner systématiquement les enquêtes qui impliqueraient trop de notables, de politiciens, de gens du show-biz.


Elle décrit dans une autobiographie comment son « maître » Tony cultivait ses différentes personnalités :
"Tony était le seul adulte qui comprit que quelque chose n'allait pas dans ma tête. Cela ne le dérangea pas du tout, au contraire, il le cultivait. Il me donnait différents noms : Pietemuis, Meisje, Hoer, Bo. Les noms devinrent lentement une part de moi. La chose étrange était que si il mentionnait un nom, le caractère qui correspondait au nom était immédiatement appelée. Pietemuis (petite souris) devint le nom de la petite fille qu'il ramenait à la maison après l'abus - une fille effrayée et nerveuse qu'il pouvait réconforter en lui parlant d'une façon bienveillante et paternelle. Meisje (fille) était le nom de la partie de moi qui appartenait uniquement à lui. Si il m'abusait dans mon lit tôt le matin, par exemple, ou s'il n'y avait personne autour de nous. Hoer (pute), était le nom de la partie de moi qui travaillait pour lui. Bo était la jeune femme qui s'occupait de lui si il était saoul et avait besoin qu'on veille sur lui.

"'Maintenant tu me laisse m'occuper de ça", disait-il quand je lui demandais avec curiosité pourquoi il me donnait tant de noms, "papa Tony te connais mieux que tu ne te connais toi même". Et c'était malheureusement vrai." (15)
La question que l'on peut se poser est qui a apprit à ce Tony la manière de cultiver et d'exploiter les différentes personnalités de Régina Louf ? À quel endroit a-t-il été initié à ces techniques de contrôle mental ?

Le trouble dissociatif de l'identité et l'amnésie traumatique

La connaissance et la compréhension du trouble dissociatif de l'identité et de l'amnésie traumatique est un point crucial pour saisir que l'esprit humain peut se fractionner en plusieurs identités indépendantes les unes des autres; et donc que l'esprit d'un individu est potentiellement programmable tel un ordinateur avec des fichiers et des codes d'accès.

Le trouble dissociatif de l'identité

Le trouble de la "personnalité multiple" est un trouble dissociatif post-traumatique complexe et chronique qui se développe, dans la plupart des cas, à la suite d'abus sexuels et/ou de violences physiques graves et répétées pendant la petite enfance (Kluft 1987, 1991 ; Putnam 1989 ; Ross 1989). Le Manuel Diagnostique et Statistique (DSM-IV-TR - 2000) définit les critères diagnostiques suivants pour le trouble dissociatif de l'Identité (300.14, p. 529) :
A. présence de deux identités (ou davantage) ou états de personnalité - chacun avec son mode relativement permanent de perception, de relation, de pensée sur l'environnement et sur soi.

B. Au moins deux de ces identités ou états de personnalités prennent le contrôle - de manière récurrente - du comportement de la personne.

C. Incapacité de se souvenir d'informations très personnelles : oubli important qui doit être distingué de ce qui s'oublie communément.

D. La perturbation n'est pas due aux effets physiologiques directs d'une substance (intoxication aux drogues ou alcoolique) ou un problème médical général (par exemple les épilepsies partielles complexes). Note : chez les enfants, les symptômes ne sont pas attribuables à des compagnons imaginaires ou d'autres jeux fantasques.
L'individu est incapable de se rappeler certaines informations personnelles importantes et il montre des lacunes de mémoire trop importantes et profondes pour que cela soit un simple oubli. De nombreux patients se plaignent aussi d'avoir de fortes migraines. Chaque personnalité vit avec son histoire personnelle, individuelle, ses propres souvenirs, son propre caractère et elles ont même chacune un nom différent. Ces personnalités peuvent également se connaître et interagir les unes avec les autres au sein d'un monde intérieur complexe, elles peuvent coexister pacifiquement mais il peut y avoir des conflits. Dans la plupart des cas, il y a une personnalité dominante, appelée la « personnalité première », qui est entourée par une série de personnalités secondaires.

Dans son ouvrage "À la découverte de l'inconscient" (1970), Henri Frédéric Ellenberger établi à partir de différents cas historiques de personnalités multiples, bien avant la résurgence massive de ce diagnostic aux États-Unis, une classification des différents types de tableaux que pouvaient présenter ces malades :
1: Personnalités multiples simultanées.

2: Personnalités multiples successives : a/ mutuellement conscientes l'une de l'autre, b/ mutuellement amnésiques, c/ amnésiques dans un seul sens.
Ce sont donc les conditions de l'éventuelle amnésie qui ordonnent cette classification. Le traumatisme n'a pas encore pris l'importance qu'il aura ultérieurement et ses conséquences sur le nombre de personnalités ne sont pas encore posées (...) La première observation d'un dédoublement de personnalité popularisé dans le grand public est connue sous l'appellation de "Dame de Mac Nish", qui fera l'objet de plusieurs publications entre 1816 et 1889. Cette jeune femme, de son vrai nom Mary Reynolds, présenta une alternance de deux personnalités entre l'âge de 19 ans et 35 ans où une des personnalités finit par s'imposer. Un autre cas connu du XIXè est celui de Félida, décrit par le Dr Azam qui la suivra de 1860 à 1890. Citons également le cas de Miss Beauchamp que le Dr Morton Prince rencontra en 1898 alors qu'elle avait 23 ans. L'utilisation de l'hypnose révéla chez elle l'existence de quatre personnalités différentes (16).

Louis Vivet est également connu historiquement comme étant un patient souffrant d'un dédoublement de personnalité. En 1882, Camuset notait dans son rapport sur Vivet: "Nous sommes tentés de croire que ces cas sont plus nombreux qu'on ne le supposerait, d'après les observations assez rares qu'on possède". Les psychiatres Bourru et Burot qui ont étudié le cas Vivet écrivaient en 1895 : "Ces faits de variation de la personnalité sont moins rares qu'on ne le suppose". Les cas les plus médiatisés du XXè siècle sont ceux de Shirley Ardell Mason (Sybil), Christine Costner (Les 3 Visages d'Eve) et Billy Milligan ("L'homme aux 24 personnalités").
Le processus de dissociation est un mécanisme de protection naturel face à une situation insupportable. Tout comme un disjoncteur permet d'éviter un court-circuit, cette fonction humaine permet de survivre à des événements extrêmement traumatisant et de pouvoir continuer à vivre ensuite de manière relativement normale. Selon la gravité des traumatismes, l'impact de la dissociation peut aller jusqu'au fractionnement de la personnalité.
Selon le Dr Colin Ross, "le degré de dissociation a été clairement relié à la sévérité et à la chronicité des abus". Le même auteur considère que, en moyenne statistique, les patientes TDI auraient subi des abus physiques pendant quinze ans et des abus sexuels pendant près de treize ans (17).

En 1999, un documentaire consacré au TDI intitulé "Mistaken Identity" (Erreur d'identité) a été diffusé sur la BBC2, il donnait la parole à plusieurs patients et thérapeutes. En décembre 1999, l'émission "Tomorrow's World" de la BBC diffusa une étude neurologique sur le TDI. Pour la première fois, un patient avec un trouble dissociatif de l'identité a été soumis à un scanner IRM pendant la transition d'une personnalité à l'autre. Les analyses ont montré des changements significatifs au niveau du cerveau. Curieusement l'hippocampe, une zone associée à la mémoire du long terme, s'éteint pendant le changement d'alter et se réactive une fois la transition effectuée.

En novembre 2001, des chercheurs de Melbourne en Australie se sont rassemblés dans ce que le Herald Sun décrivit comme "la première étude mondiale" sur le trouble de la personnalité multiple. Le but de l'étude était de tenter de résoudre la controverse au sein de la communauté scientifique psychiatrique. Les chercheurs ont aboutit à la conclusion (certains étaient sceptiques sur ce trouble avant de travailler sur le projet) que "les individus souffrant du trouble de la personnalité multiple (TDI) ne simulaient pas leurs changements d'identités". L'étude a comparé les ondes cérébrales d'individus disant avoir un TDI avec celles d'acteurs simulant des changements de personnalités.
Bien que les acteurs reproduisaient de façon convaincante des changements d'identité, les chercheurs ont trouvé qu'il y avait des modifications bien distinctes dans les ondes cérébrales de ceux qui changeaient réellement de personnalité tandis que ces changements n'étaient pas détectés dans le cerveau de ceux qui simulaient une autre identité (18).
Une étude publiée en 2003 a travaillé sur la comparaison des aires activées du cerveau de deux différentes personnalités d'un sujet. Les régions cérébrales de onze femmes atteintes du TDI ont été explorées en utilisant la PET (positron emission tomography), une technique de neuro-imagerie. Suite à un certain travail thérapeutique, les femmes étaient capables de contrôler les changements de personnalité requis pour l'étude. Les sujets écoutaient des enregistrements avec un contenu autobiographique et traumatique dans deux états de personnalité différents. Seule une des deux personnalités étudiées confirmait que le contenu était autobiographique puisque c'était la personnalité qui avait vécu le traumatisme (19).

Les thérapeutes allemands Angelika Vogler et Imke Deister ont listé quelques alters se retrouvant fréquemment chez les patients (20) :
- l'Hôte/Hôtesse : La première fonction de l'hôte ou de l'hôtesse est d'assurer le bon fonctionnement du système multiple dans la vie quotidienne. Son âge correspond d'habitude à l'âge physique du corps et son identité sexuelle correspond au sexe du corps. L'hôte/ l'hôtesse ne sait souvent presque rien ou rien du tout des autres personnalités et elle a des grands trous de mémoire. L'hôte/ l'hôtesse passe d'ordinaire pour quelqu'un de très fiable et son tempérament de base est souvent teint de dépression.

- L'Observateur/Observatrice : Pratiquement dans chaque système il y a au moins un(e) observateur/observatrice qui surveille tout ce qui se passe et n'a donc pas de trous de mémoire. Cette personnalité réagit plutôt de manière rationnelle et ne montre pas de sentiments puisqu'elle a besoin d'une grande distance par rapport au monde intérieur et extérieur pour pouvoir assurer son rôle. Pour cette raison, l'observateur/ l'observatrice ne surgit pas en premier plan (ne prend pas l'action en main) mais il/elle peut prendre contact avec différents alters du système.

- Le Protecteurs/Protectrices : Les personnes protectrices d'un système prennent l'action en main dès qu'une personne alter ou le système se sent menacé par une situation. Ces personnes protectrices peuvent se montrer très agressives et il est important de comprendre et de valoriser leur fonction protectrice.

- Les personnes s'identifiant aux coupables (abuseurs) : Ces personnes ou personnalités s'identifient (encore) avec leurs bourreaux coupables et leurs valeurs. Elles ont souvent la fonction de punir d'autres personnes alter (p. ex. avec un comportement autodestructeur) qui souhaitent terminer le contact avec les abuseurs ou qui voudraient par exemple révéler des informations sur les coupables lors d'une séance thérapeutique. Si la personne multiple est encore en contact avec les abuseurs, ces personnalités peuvent leur transmettre le contenu de la séance thérapeutique sans que les autres personnalités du système s'en aperçoivent.

- Les enfants et adolescents « captivés » : Dans pratiquement chaque système multiple il y a des enfants. Ils sont restés captifs dans une certaine période du temps. Il y a des enfants qui gardent leur âge subjectif lors d'une longue période de temps pendant que d'autres grandissent. Il est possible qu'un enfant qui a gardé le même âge pendant longtemps commence à grandir ensuite.
Nous constatons que les ressources francophones (études, témoignages...) concernant le TDI sont très restreintes pour ne pas dire inexistantes, alors que ce trouble est officiellement reconnu dans le DSM (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux). Les professionnels de la santé mentale ne sont donc pas formés à diagnostiquer une personne souffrant de personnalité multiple. L'absence de diagnostic correct, en privant le patient d'un traitement adéquat, est le problème le plus important et le plus courant pour les personnalités multiples (Coons, 1990). Le patient sera systématiquement catalogué comme schizophrène, en effet, au niveau phénoménologique, il existe un chevauchement important entre les symptômes des troubles dissociatifs (particulièrement le TDI) et la schizophrénie.

Il est aussi intéressant de noter que malgré le fait que ce trouble psychiatrique soit plus ou moins dissimulé, nombreuses sont les productions hollywoodiennes à l'utiliser comme base dans leur scénario, voici quelques exemples : The Case of Becky, The Dark Mirror, Dressed to Kill, Fight-Club, Session 9, Raising Cain, Fenêtre Secrète, Identity, Trouble Jeu, The Nutty Professor, Zelig, Orange Mécanique, Complots, Shutter Island, The Manchurian Candidate, Frankie & Alice, Dédales... (21)


L'amnésie dissociative

L'amnésie dissociative est intimement liée au TDI. Elle est caractérisée par une incapacité à évoquer des souvenirs personnels importants, habituellement traumatiques ou stressants, cette incapacité ne s'expliquant pas par une mauvaise mémoire. Le trouble comprend une atteinte réversible de la mémoire, durant laquelle les souvenirs d'expériences personnelles ne peuvent pas être exprimés verbalement. Il ne peut pas s'expliquer non plus par l'effet physiologique direct d'une substance ou d'un facteur de maladie neurologique ou autre facteur médical. L'amnésie dissociative se manifeste la plupart du temps en tant que trou de mémoire ou d'un certain nombre d'oublis des aspects de l'histoire personnelle. Ces trous sont souvent associés à des événements traumatiques ou extrêmement lourds. Différentes formes de trouble de mémoire ont été décrites lors de l'amnésie dissociative. Lors d'une amnésie localisée, la personne ne se souvient pas des événements d'une période précise, d'habitude celle des premières heures suivant un événement extrêmement lourd (22).

Marilyn Van Derbur, la Miss America de 1958, fille du millionnaire Francis Van Derbur, raconta dans son autobiographie les conséquences de l'inceste paternel qu'elle a subit. Elle raconte que jusqu'à l'âge de 24 ans, elle avait totalement refoulé le souvenir des viols de son père :
"Afin de survivre, je me suis divisée en une enfant du jour, joyeuse et souriante, et une enfant de la nuit recroquevillée sur elle-même, à la merci de mon père... Jusqu'à mes 24 ans, l'enfant du jour n'avait aucune conscience de l'existence de l'enfant de la nuit." (23)
L'actrice et chanteuse américaine, Laura Mackenzie raconte également qu'elle était violée par son père dans son enfance. Elle lira un passage de ses mémoires dans l'émission 'Oprah Winfrey Show' : "Je me réveille cette nuit-là après un black-out, réalisant avoir été violée par mon père... Je ne me souviens pas du début de l'abus, ni de comment il a prit fin, était-ce la première fois ? Était-ce déjà arrivé auparavant ? Je n'en sais rien et je reste dans le doute. Tout ce que je peux dire, c'est que c'était la première fois que j'en prenais conscience...." (24)

On comprend aisément pourquoi ces fonctions dissociatives et amnésiques de l'esprit humain peuvent être exploitées dans un but de manipulation et d'utilisation de l'individu. Il s'agit là d'une science psychiatrique qui, mise entre de mauvaises mains, devient une véritable arme de contrôle mental indétectable.

Si ce trouble de la personnalité multiple avec ses murs amnésiques n'est pas enseigné dans les facultés et est systématiquement controversé et décrédibilisé, c'est pour la simple raison qu'il est l'axe principal du contrôle mental basé sur le traumatisme. La programmation Monarch fonctionne grâce à la structuration et à l'organisation d'un système interne résultant d'un Trouble Dissociatif de l'Identité. Rien d'étonnant donc qu'une chape de plomb institutionnelle recouvre ce trouble.... De plus, il ouvre la voie à la question des possessions démoniaques et de l'existence d'une science occulte maîtrisant les paramètres de cette possession...

De nos jours la capacité à étudier à la fois les aspects spirituels et psychologiques des phénomènes de contrôle mental manque souvent mais il y a des exceptions tel le livre du Dr. Loreda Fox "The Spiritual Dimensions of MPD" (les dimensions spirituelles du TDI) et il est inévitable d'aborder à un moment ou un autre la question de la possession démoniaque dans le processus de contrôle mental. (...) Traugott Konstantin Oesterreich (1880-1949), qui était professeur de philosophie à l'Université de Tubingen en Allemagne, a étudié les personnalités multiples et la possession démoniaque, il en a écrit une étude de référence en 1921 intitulée "Possession Demonical & Other" (possession démoniaque et autres), qui fut traduite en anglais en 1930. Son œuvre d'anthologie sur le sujet fournit des cas documentés révélant que le contrôle mental induit par traumatismes était pratiqué en Allemagne, en France et en Belgique bien avant le XXème siècle. Les recherches d'Oesterreich du début des années 1900 étaient le genre de recherches dont les programmeurs MK Nazis étaient très conscients. En 1921, les Allemands tels Oesterreich décrivaient des changements abrupts de personnalité par le terme "possession somnambuliforme" [états hypnotiques] ou "somnambulisme démoniaque" ou ce qui peut être appelé "Besessenheit von Hypnotismus und bösen Geistern" (possession par hypnose et mauvais esprits) (25).

La programmation Monarch

Le terme Monarch vient du papillon "Monarque", un insecte qui commence sa vie en tant que chenille (potentiel non développé), qui évolue ensuite dans un cocon (programmation) pour devenir un papillon (esclave Monarch). Le papillon Monarque a la particularité de migrer du sud au nord sur plusieurs générations alors que le voyage du nord au sud se fait en une seule génération, cela implique que ce papillon transmet par la voie génétique à ses descendants l'endroit où il est né. Cet insecte a été étudié scientifiquement pour cet particularité génétique. Voilà une des raisons principales de l'appellation du projet Monarch, la transmission génétique étant un point important dans la sélection des sujets Monarch. Il est intéressant de noter ici qu'une étude scientifique datant de 2012 a démontré que la maltraitance infantile laisse des traces dans l'ADN jusqu'à la 3è génération (26).

Une chenille a-t-elle conscience qu'elle deviendra papillon ? Le papillon a-t-il conscience qu'il était une chenille ? Non, et cette image convient parfaitement avec celle de la programmation. Le terme Monarch se réfère également à la sensation d'étourdissement et la sensation de flotter en l'air tel un papillon lors d'un électrochoc, méthode utilisée couramment par les programmeurs. Dans un de ses ouvrages, la psychothérapeute allemande Michaela Huber a définit la programmation de cette manière :
La programmation dans le contexte d'un traumatisme est une situation que l'on peut décrire comme un apprentissage sous torture. La métaphore programmation est certainement d'origine informatique et représente dans ce contexte, ce que les psychologues appellent un conditionnement. Ce qui veut dire que la personne qui a été « programmée » doit réagir de manière stéréotypée à un certain stimulus. La réaction de la personne au stimulus est dans ce cas automatique et « appris », donc il ne s'agit ni d'un réflexe naturel ni d'une réaction consciente et volontaire. Pour arriver à ses fins, « l'entraîneur » que j'appellerai le coupable a utilisé le fait que sa victime soit un jeune enfant, de préférence déjà dissocié (à la personnalité fractionnée) et il a effectué l'apprentissage en torturant la victime. La torture peut comprendre des abus physiques, sexuels, émotionnels et souvent on suggère à la victime qu'elle va mourir si elle n'est pas obéissante. Une fois qu'une victime a été programmée, il est possible de la contrôler avec les stimuli qu'on lui a « implanté ». Une personnalité alter qui a été programmée n'est souvent pas une identité complexe et pour cela on l'appelle aussi « programme ». Normalement, cette personne a été programmée pour servir à certaines fins: se prostituer pour enrichir le maître, voler, faire de la contrebande de drogues etc. À l'aide de la programmation le maître peut également s'assurer que la victime soit amnésique concernant les abus et la programmation, il peut également faire en sorte que la victime commette un suicide à un certain moment de sa vie ou empêcher que la victime soit capable de parler des événements incriminants le coupable (27).
Bill Schnoebelen, ancien haut initié de diverses sociétés secrètes, aujourd'hui évangéliste chrétien, décrit la programmation Monarch ainsi :
"Nous avons de bonnes raisons de croire que MK-Ultra existe toujours aujourd'hui sous une forme encore plus atroce en tant que projet Monarch. Et la différence entre le projet Monarch et le projet MK-Ultra est qu'il fusionne l'abus d'enfants avec le satanisme, toujours sous les auspices du gouvernement.... Les enfants ne sont pas seulement torturés, drogués, électrocutés etc... mais ils sont également hypnotisés et subissent l'insertion scientifique de démons à l'intérieur de leur personnalité multiple résultant d'un TDI... En faisant cela, ils créent différents types de super-esclaves: des espions, des esclaves sexuels, des soldats..." (28)
Aujourd'hui ces techniques de programmation mentale sont très sophistiquées. Le MK regroupe plusieurs disciplines, dont voici les principales : la science de la torture et du traumatisme, la science des drogues, la science des états psychiques seconds (hypnotiques, transes, dissociation de la personnalité), également la science du mensonge et de la manipulation verbale et sans doute la principale : la science des pouvoirs paranormaux, ou la manière d'employer des moyens spirituels ou occultes pour contrôler quelqu'un, on citera également dans cette catégorie la démonologie. Le résultat obtenu est un individu apte à travailler pour le "Réseau" sans être aucunement détecté dans la société. "Le Réseau" étant toutes les organisations oeuvrant à l'établissement d'un Nouvel Ordre Mondial.

Ces méthodes de MK sont donc réservées à une certaine "élite", à des initiés, les enfants dans ces cultes seront programmés en fonction du niveau de connaissance et de compréhension que le groupe possède sur le contrôle mental (29).

Le 25 juin 1992, a eu lieu le quatrième Congrès Annuel de la Région Est sur les sévices et les personnalités multiples à l'hôtel Radisson Plaza à Alexandrie en Virginie. Le Dr D.C. Hammond y a tenu une conférence initialement intitulée: "L"hypnose dans le trouble de la personnalité multiple" et qui a été par la suite sera renomméé "l'Exposé Greenbaum" en raison du contenu de la conférence qui fût totalement différent de ce qu'avait annoncé le programme. Cory Hammond décrivit ce qu'il avait découvert avec certains de ses patients. Il parla publiquement des victimes de contrôle mental et de programmation qui souffraient toutes d'un trouble dissociatif de l'identité. Il décrivit entre autre les différents niveaux de programmation: Alpha, Bêta, Thêta, Delta, Oméga, Gamma. Il décrivit les caractéristiques de ces différents types de programmation. Alpha étant la programmation de base, la division de la personnalité, Bêta la programmation sexuelle, Thêta est la programmation des tueurs, agents spéciaux et soldats d'élite, Oméga la programmation d'auto-destruction, Gamma la programmation de protection du système interne (30).

Les sujets MK sont créés pour différents objectifs, des objectifs hiérarchiques ou non-hiérarchiques. Certains seront destinés à oeuvrer à l'intérieur de puissants cercles de pouvoirs, sous une excellente couverture. Ils recevront généralement une programmation multi-fonctionnelle et serviront à aider à la programmation d'autres esclaves. Les abus ne seront pas visibles sur eux physiquement, contrairement à ceux qui ne sont pas destinés à faire partie de l'élite tels les sujets sacrifiables comme les esclaves sexuels, les passeurs de drogues, les reproducteurs...etc. Les enfants sacrifiables sont ceux qui ne descendent pas des lignées de sang élitistes, ils sont programmés et seront généralement "jetés du train de la liberté" (assassinés) quand ils atteindront environ 30 ans. Une grande distinction doit être faite entre les esclaves Monarch de la hiérarchie luciférienne (illuminati), et les esclaves Monarch n'en faisant pas partie. L'enfant d'une lignée luciférienne est conçu selon certains rituels, et les étapes que cet enfant traversera pour sa programmation sont bien réfléchie et détaillées contrairement aux enfants provenant de foyers ou de familles pédophiles lambda qui ne suivront pas le même régime.

Les esclaves de la hiérarchie illuminati serviront à leur tour à programmer et à entraîner d'autres enfants de l'élite, tandis que les esclaves de seconde zone seront délaissés. C'est pourquoi un Modèle Présidentiel (esclave sexuel Bêta) se fait "jeter du train de la liberté" à un certain âge. Les femmes et les hommes de la hiérarchie luciférienne continueront à travailler pour le groupe leur vie entière avec des mises à jour de la programmation. (25)

Les enfants sont profilés dès l'âge de 18 mois, c'est à dire que les programmeurs font une évaluation de la personnalité et du potentiel futur de l'enfant. John Gittinger (qui a rejoint le projet MK-Ultra en 1950) est le concepteur du P.A.S. (Personnality Assessment System), un système d'évaluation de la personnalité, qui est une méthode pour évaluer le comportement futur d'un individu. Ce système permet de distinguer les différents types de personnes, il est utilisé pour cerner le potentiel de l'enfant et ainsi adapter sa programmation et son rôle futur dans la société. Le P.A.S. est resté classé confidentiel bien qu'une partie du travail de Gittinger ait échappé au secret des agences de renseignement. (31)

Des EEG (électro-encéphalogrammes) sont également utilisés en parallèle du P.A.S., cela donne donc aux programmeurs Monarch l'outil parfait pour évaluer le jeune enfant avant qu'il n'acquiert des compétences linguistiques afin d'affiner la programmation.(...) L'enfant suivra ainsi le script qui a été choisi pour lui dès ses premières années et recevra plus tard tous les pistons et l'argent nécessaire de la part du Réseau pour être placé stratégiquement dans la société où il apparaîtra avec une personnalité de façade. La programmation permet d'optimiser le potentiel des sujets MK et d'en faire les meilleurs dans différents domaines d'activités. (25)

La préparation d'une personne à la programmation concerne également son potentiel pour la possession démoniaque. Les familles transgénérationnelles satanistes sont toutes vendues à Satan, et leurs enfants appartiennent à Satan. Du fait des malédictions générationnelles, du fait de leur penchant génétique vers l'occultisme et les forces démoniaques, les enfants Illuminati sont de très bons candidats à la programmation Monarch. Une partie de la programmation implique la participation à des rituels de sang afin d'invoquer les démons les plus puissants. Les rituels de l'Enfant Lunaire (Moon Child) sont voués à rendre un fœtus démoniaque. La création d'Enfants Lunaires au sein du Projet Monarch implique de la magie noire de haut niveau et de puissants démons. Les traumatismes commencent donc dans l'utérus. Un phoetus peut-être abusé de différentes manières: électrochocs, coups d'aiguilles, traumatismes divers de la mère. (ibid)

L'enfant naîtra de préférence prématurément. Une naissance prématurée est importante car les soins mis en place pour un tel bébé sont "naturellement" traumatisants : cathéter dans la vessie, intraveineuses, masque à oxygène... Dès sa naissance, le Réseau s'assurera que la première chose que voit l'enfant soit l'un des individus qui le programmera. Au cours des mois suivants, le programmeur parlera régulièrement à l'enfant d'une manière très douce, aimante et hypnotique, afin que celui-ci se lie naturellement à son futur dresseur.

De sa naissance jusqu'à ses 18 mois, l'enfant sera inondé d'amour ("Love bombing") en préparation du retrait brutal de soins et de tendresse. Cette étape consiste à priver l'enfant de tout ce qui est beau et agréable en ce monde, par les traumatismes et la saturation des sens (Mise en cage, chocs électriques, nudité, privations alimentaires...), il va se dissocier. C'est alors que "l'aide" arrive... le programmeur jusqu'alors "papa poule" entre en scène pour exprimer son côté le plus sadique et violent... Pour l'enfant, cet individu qui l'a aimé et couvé pendant 18 mois ne l'a pas seulement rejeté mais il le fait volontairement souffrir. Cela créé un fractionnement venant s'ajouter au traumatisme de la naissance prématurée. Les premiers mois, la fusion d'amour entre l'enfant et le programmeur est nécessaire afin qu'une fracture nette soit suscitée lors du traumatisme imposé à l'enfant. Une fracture "propre" se produit quand l'enfant est confronté à la dualité d'une personne comptant beaucoup pour lui. L'enfant ne peut pas réconcilier les deux aspects extrêmement opposés du même individu, l'un étant un tuteur aimant, et l'autre la pire sorte de bourreau. La personne en qui l'enfant avait le plus confiance est celle que l'enfant craint le plus. Cet abus sadique initial ayant pour but de fractionner l'esprit est nommé : "rompre le coeur". (ibid)

Les années suivantes verront se succéder des séries de traumatismes inimaginables afin de créer un certain nombre d'identités (personnalités, alters) séparées entre-elles par des murs amnésiques. Les identités dissociées du sujet seront organisées en couches dans le système interne du sujet. Tels des dossiers dans un ordinateur, les données doivent-être accessibles et ne pas se mélanger, d'ou l'importance du "mur amnésique" entre les alters. Le programmeur prend ensuite chaque "fichier", chaque fragment dissocié et il le programme en fonction de ce qu'il veut lui faire faire. Le programmeur organise et assemble les multiples fragments comme il le veut avec des schémas structurels, des sous-systèmes etc... Il s'agit véritablement de créer un monde interne hyper-structuré pour y loger les différentes personnalités et pour pouvoir y naviguer facilement.

Ce monde interne est également aménagé avec différentes structures et objets. La "chirurgie magique" consiste à hypnotiser et/ou droguer l'enfant en lui disant que l'on va l'opérer pour qu'un objet soit inséré en lui. L'enfant sait de quel objet il s'agit et quel en est son but. L'opération chirurgicale ne sera qu'une mise en scène à la suite de laquelle l'enfant croira pour le reste de sa vie avoir cet objet en lui. Cette technique est utilisée à des fins de contrôle. L'objet peut-être un château ou une maison de poupée servant à structurer le monde interne et loger les nombreux alters de l'enfant. Cela peut-être également des pièges tel une bombe (pouvant "exploser" si le sujet parle ou se fait déprogrammer), un labyrinthe, un animal.... les possibilités sont infinies, car avec cette chirurgie magique, tout dans ce monde physique peut-être transféré dans le monde intérieur (32).

Dans le dossier des procès verbaux et dépositions de l'affaire Dutroux, il est dit en page 261 concernant un témoignage d'abus rituels pratiqués par des notables néerlandais :
"...on provoque par exemple ces troubles (TDI) en faisant croire aux petits enfants que l'on introduit en eux un chat qui grandira et deviendra une panthère qui les surveille s'ils veulent parler ou quitter le clan, cela permet un contrôle continu, même chez les adultes, cela fait de tous les auteurs, des victimes... Les TDI sont entretenu par des psychothérapeutes (du clan)" (33)
Le niveau supérieur de la structure interne contiendra les alters de façade effectuant les tâches quotidiennes, la vie familiale, la vie professionnelle, la façade publique... Ces alters ignorent généralement l'existence des autres personnalités, ils ne savent rien sur les niveaux inférieurs, ni même qu'un tel monde intérieur puisse exister chez eux. En descendant dans la structure, nous allons trouver des niveaux plus grand et plus densément peuplés. Plus les niveaux seront profonds, plus les alters y seront "noirs et négatifs". Ces alters des niveaux inférieurs savent tout des niveaux supérieurs et sont capables d'en prendre le contrôle. Les alters les plus puissants et les plus obscurs sont au niveau le plus profond de la structure. Les entités démoniaques placées dans la structure ont un rôle de gardien (32).

Les programmations fonctionnent avec des "déclencheurs", des "codes d'accès" (noms, phrases, flashs lumineux, tonalité...etc) qui permettent au programmeur un accès facile aux alters et aux structures internes afin de pouvoir les modifier ou récupérer de l'information si besoin est. Tout cela sans que la victime en ait conscience. Les alters piégés dans les structures internes obéissent à des directives tant qu'ils n'en sont pas libérés. Les fonctions préalablement programmées sont effectuées de manière inconsciente, ou avec une certaine conscience d'obligation de faire ou de ne pas faire quelque chose. Ces types de programmations contrôlent les pensées et les actions de la personne pendant des décennies, généralement sans prise de conscience. Les survivants d'abus rituels commencent à récupérer des mémoires entre l'âge de 30 et 50 ans. Il faut généralement des années de plus avant que la victime devienne consciente de la programmation et de ses effets continus sur elle. La découverte de ces structures internes nécessite souvent une aide extérieure pour aider le survivant à accéder à ces informations en toute sécurité. La programmation comprend généralement un système déclenchant une auto-destruction et une dégradation de la santé mentale lorsqu'il y a une tentative de déprogrammation (2).

Le contrôle mental induit par traumatismes est pratiqué sur les enfants avant l'âge de 6 ans. Après l'âge de 6 ans, il est malaisé de pratiquer ce genre de programmation basée sur le TDI. Toutefois, cela ne veut pas dire que des gens ne soient pas programmés après l'âge de 6 ans. Des fragments de personnalité induits par traumatismes demeurent mieux isolés dans l'esprit que des fragments de personnalité induits par hypnose, mais la plupart des gens peuvent être hypnotisés pour susciter des personnalités alters. Certains survivants d'abus rituels sataniques ont été programmés mais n'ont pas de système interne avec des alters, mais seulement quelques états dissociatifs, tel un moi nocturne, et un moi diurne (25).

Le témoignage de Svali

Svali (pseudonyme) est une ancienne occultiste, née dans une famille de lignée luciférienne et qui a été formatrice (programmeur) dans le groupe illuminati de San Diego. Après être difficilement sortie du culte et de la programmation, elle s'est convertie à Jésus-Christ. Tout en gardant l'anonymat, elle a décidé de dévoiler tout ce qu'elle savait sur ce réseau et sur les dangers de cette secte luciférienne.

Elle a écrit deux livres, "Breaking the chain" et "Svali speaks", qui n'ont pas été édité mais qui sont en ligne sur internet. En 2006, Elle donna également une interview radio exclusive à Greg Szymanski. Elle disparue mystérieusement de la circulation peu de temps après, son site internet fermé et sa ligne téléphonique coupée.

Dans cette interview, elle dévoile ce qu'elle sait à son niveau de la structure et de l'organisation hiérarchique de l'Ordre illuminati. Elle décrit leur façon de programmer systématiquement leurs enfants, la programmation d'obéissance et de fidélité envers le groupe est la première d'installée car la plus importante. D'un côté vous pouvez avoir un enfant formé pour la prostitution et à l'autre extrémité, un enfant formé pour devenir une figure gouvernementale, ce qui est une programmation beaucoup plus complexe. Les adultes reçoivent des mises à jour de leur programmation tout au long de leur vie, il s'agit d'un processus permanent.

L'Ordre illuminati travaille sur six branches d'apprentissage: sciences, militaire, politique, leadership, éducation, spiritualité. Les enfants doivent être formés dans chaque branche mais ils seront testés et profilés très jeune afin de connaître leurs compétences, puis ils seront dirigés pour se spécialiser dans une ou deux branches particulières en fonction de leur activité future prévue par la secte. La formation des enfants comprend également douze disciplines qui sont :
- 1/ Pas de besoin
- 2/ Pas d'envie
- 3/ Pas de souhaits
- 4/ Pas de scrupules
- 5/ Être le plus apte possible à la survie
- 6/ Loi du silence
- 7/ Valeurs de la trahison
- 8/ Voyages dans le temps (l'enfant apprendra les principes du "voyage", autant intérieur en conscience qu'extérieur en esprit. L'objectif étant également d'atteindre "l'illumination", un état extatique de dissociation)
- 9,10,11/ Traumatismes sexuels, apprentissage de la dissociation, effacement des sentiments, ces trois étapes variant en fonction du rôle futur de l'enfant dans le réseau
- 12/ Être fidèle aux cérémonies/rituels. Un des objectifs est également de créer chez l'enfant une séparation complète entre les activités du jour et les activités de la nuit.
Svali dit avoir été programmée et en même temps formée pour devenir elle-même programmeur dès l'âge de cinq ans par un Docteur de l'Université de G. Washington. Elle dit qu'Ils sont persuadés que leurs méthodes sont bénéfiques, elle même croyait sincèrement aider les autres à développer leur potentiel. D'après Fritz Springmeier, nous sommes actuellement à la deuxième ou troisième génération d'esclaves MK, qui sont eux-mêmes devenus des programmeurs. Ce sont des humains programmés qui font actuellement la plus grande part du travail en matière de MK, la plupart des programmeurs souffrent d'une personnalité fractionnée.

Svali divise la programmation en cinq grandes catégories :
- 1/ l'entraînement au silence : punitions extrêmes créant un alter qui sera un "gardien/protecteur" dont le travail sera de s'assurer que l'enfant ne se souvienne pas de ce qu'il a vu, transes hypnotiques afin de faire passer pour "mauvais rêve" les pires atrocités, intimidations en faisant assister l'enfant à des tortures ou des assassinats...

- 2/ l'entraînement à la force : Résistance à la douleur, augmenter la forme physique, augmenter la capacité de dissociation, créer une mémoire photographique, créer la peur et le désir de plaire.

- 3/ l'entraînement à la loyauté : Le plus important, une personne qui remet en question ou qui rechigne à faire son travail retournera se "ré-entrainer", c'est à dire être choqué et torturé jusqu'à ce qu'elle se soumette.

- 4/ l'entrainement pour une ou des fonctions au sein du group e: Nettoyeurs (après les rituels), prêtres/tresses, bourreaux (punisseurs), enseignants, prostituées, messagers, assassins, formateurs (programmeurs), scientifiques (science du comportement), médecins, psy, militaire... etc...

- 5/ l'entraînement spirituel : L'occultisme et la démonologie jouent un rôle important dans le groupe, les enfants sont donc soumis à une programmation spirituelle intense.
Les peintures explicites de Kim Noble

Kim Noble est une rescapée d'abus rituels et programmation mentale. Elle possède de multiples personnalités, dont environ une douzaine qui s'expriment par de la peinture. Elles ont chacune un nom et un style différent, certaines peignent des paysages ou des personnages apparemment anodins, tandis que d'autres sont beaucoup plus explicites. L'alter nommé "Ria Pratt" par exemple, dépeint clairement des scènes de viols et tortures sur des enfants, scènes que Kim Noble a incontestablement vécue, étant la similitude avec les divers témoignages d'autres survivants de MK. Les peintures de cet alter sont certainement les plus choquantes de toute son oeuvre, on y découvre des enfants mis en cages, des viols, une scène d'avortement... Les bourreaux sont représentés avec ce qui semble être des aiguillons électriques à la main et la chose commune à chaque peinture est que ce soit les enfants ou les bourreaux, chaque personnage est peint avec son double flottant au-dessus de lui. Ce qui symbolise très probablement la dissociation du corps et de l'esprit lors des abus rituels. Certains parlent même d'une sortie concrète hors du corps pour qualifier le phénomène de dissociation déclenché par la violence extrême.

Marie-Ange Le Boulaire, l'auteur de "Le viol", elle-même victime, décrit comment elle se sentait à un mètre derrière la scène, observant son viol et analysant la situation. La psychotraumatologue Muriel Salmona parle dans ces cas là de "décorporation". Kim Noble représente les enfants sortie de leur corps, mais également les bourreaux, ce qui confirme qu'eux mêmes seraient en état de dissociation lorsqu'ils déchaînent leur violence. Lorsque l'esprit de l'enfant est sortie de son corps, nous pouvons supposer qu'il s'agit là d'une porte grande ouverte pour incorporer des entités dans le système interne de la victime avec des rituels de magie noire accompagnant les traumatismes.

Les peintures de l'alter "Key" (clé en anglais) méritent également une attention toute particulière. Comme son nom l'indique, il expose des éléments de cryptage, de protocole, de méthodologie quand à la programmation mentale. Son tableau "Seven Level" (7 niveaux) décrit de façon détaillée sept étapes pour la conception d'un esclave Monarch.
Le tableau est construit en strates horizontales successives, le niveau inférieur représente la phase 1: Naissance en enfer, puis phase 2: Chocs traumatiques - phase 3: Dissociation et fracturation - phase 4: Conditionnement et structuration du système interne - phase 5: Encodage des déclencheurs - phase 6: Le passage - phase 7: La libération.
Ce nombre d'étapes est également mentionné par le regretté Alain Gossens, qui a poussé très en avant la recherche sur l'aspect ésotérique du Mind-Kontrol. Il est important de noter en position centrale du tableau, la présence de l'arbre des Séphiroth, ou l'arbre de vie, élément symbolique primordiale de la Kabbale, elle-même à l'origine de nombreuses pratiques magiques. Le Dr Cory Hammond décrit également dans l'exposé Greenbaum la présence de l'arbre kabbalistique comme élément structurel du système interne de certains patients. La sorcellerie et l'occultisme seraient-ils au coeur du processus de programmation MK, plutôt qu'une démarche uniquement "scientifique" ?


Le contrôle mental dans l'industrie du divertissement

L'industrie du divertissement (cinéma, musique, mode, télévision, sport) semble être particulièrement touchée par le contrôle mental, mais cela est sans doute du au fait que de toutes les industries, c'est celle-ci qui est la plus médiatisée et dont les acteurs sont les plus exposés publiquement. Comme nous allons le voir, certains clips de musique diffusent une symbolique qui n'est rien d'autre que la culture occulte du MK.

En 2011, dans une interview sur ABC's Nightline, l'ex enfant-star acteur Corey Feldman a dénoncé :
"Je peux vous dire que le problème numéro un à Hollywood a été, est et sera toujours la pédophilie. C'est le plus gros problème pour les enfants dans cette industrie... Tout cela se fait discrètement, c'est le grand secret."

Feldman a déclaré que quand il avait 14 ans, il était entouré par des pédophiles et n'a pas réalisé ce qu'étaient vraiment ces "vautours" et ce qu'ils voulaient jusqu'à ce qu'il soit plus vieux...

En 2013, dans l'émission de Abby Martin sur la chaîne Russia Today, l'actrice Roseanne Barr n'y est pas allée par quatre chemins :
".... Vous savez, il y a aussi une grande culture du contrôle mental, le contrôle mental MK-Ultra règne à Hollywood..."
On ne peut pas être plus clair ! Elle dit avoir elle-même été victime et déclara publiquement en 1994 avoir un trouble dissociatif de l'identité. En 1992, la célèbre chanteuse Joan Baez a écrit une chanson, "Play Me Backwards" ("Jouez moi à l'envers", en référence aux messages sataniques codés dans certains disques). Ce morceau a pour thème les abus rituels sataniques. Est-ce une chanson autobiographique ? Voici quelques couplets :
"Vous n'avez pas à aller en enfer pour sentir la malédiction du diable... Je les ai vu allumer les bougies... Je les ai entendu battre le tambour... un homme avec un masque retire mes vêtements... maman, je suis glacée et je n'ai nulle part où m'enfuir... Je paie pour une protection, je filtre la vérité du mensonge... À la poursuite des souvenirs, récoltant les preuves... Je me tiendrais devant votre autel et je dirais tout ce que je sais, je suis venu pour réclamer mon enfance à la chapelle du bébé (sacrifié) Rose..."
En 2004 lors d'un concert à Charlottesville, Joan Baez annonça au public qu'elle avait une personnalité multiple et qu'un de ses alters était une adolescente noire de 15 ans prénommée Alice. Ronald Bailey rapporte comment il a été abasourdi en voyant cette riche et célèbre chanteuse blanche de Folk se transformer en une adolescente noire pauvre de l'Arkansas donnant son avis sur les élections présidentielles en cours. Son accent, son patois et son attitude étaient juste parfait, il ne manquait plus que la couleur de peau du visage d'Alice. (34)

Il est courant qu'une célébrité ait une personnalité privée et une personnalité publique. Il se peut aussi qu'elle se crée une nouvelle identité lors d'un travail sur un projet inhabituel, comme ce fut le cas du musicien Garth Brooks qui a créé un alter-ego nommé Chris Gaines pour sortir un album n'étant pas dans son style de musique habituel. Mais dans certains cas, cela semble aller bien au-delà de simplement jouer un personnage et une ligne est alors franchie vers ce qui semble bien être le trouble dissociatif de l'identité résultant de traumatismes. Parfois même, les célébrités semblent être possédées.
"Je sais que j'ai des démons, je ne sais pas tout à fait si je veux me débarrasser d'eux mais j'aimerais en faire l'expérience d'une manière différente. Peut-être faire un face à face avec eux. Je n'ai jamais vraiment eu le temps d'aller en thérapie, un peu par-ci par-là... mais pas suffisamment pour m'aider." "Bien-sûr, j'ai des démons... Parfois je suis une trentaine de personnes différentes..." - Johnny Depp (35)
Certaines célébrités ont déclaré avoir plusieurs alters : Nicki Minaj et son alter "Roman", Lady Gaga et "Jo Calderone", Beyonce et "Sacha Fierce", Mel Gibson et "Bjorn", Tila Tequila et "Jane"...


En janvier 2008, TMZ.com rapporta à propos de Britney Spears :
"Certaines informations dépeignent un tableau de Britney Spears très inquiétant... On nous dit qu'elle a parfois un accent britannique mais cela est bien plus qu'un simple accent britannique, Britney a de multiples personnalités, d'ailleurs des gens de son entourage l'appellent "la jeune fille anglaise". On nous dit que lorsque Britney Spears perd sa personnalité britannique, elle n'a absolument aucune idée de ce qu'elle a fait pendant le temps où elle avait cette personnalité. Une autre source dit que Brit' a un certain nombre d'autres identités comme "la fille qui pleure, la diva, l'incohérente etc..."
En 2007, Britney Spears a brusquement disjoncté (détérioration de la programmation ? Arrivé à un certain âge, le cerveau tente de briser les murs amnésiques et de réintégrer les fractions de personnalité). Elle s'est rasée le crâne avec des ciseaux et lorsqu'on lui a demandé pourquoi elle avait fait cela, elle a répondu qu'elle était fatiguée que des personnes la touche et qu'elle ne voulait plus qu'on lui insère des choses en elle... Après cet épisode, elle s'est faite internée de force à la clinique Promises de Malibu où elle s'est inscrit un 666 sur son crâne chauve et criant qu'elle était l'Anti-Christ avant de tenter de se pendre avec un drap.... La même année, les stars Nickeloedon et Amanda Bynes eurent le même genre de comportement.

En 2003 dans l'émission "Tout le monde en parle" de Ardisson, Marilyn Manson raconte comment enfant, il a découvert la sexualité dans la cave de son grand-père... Il décrit que dans cette cave se trouvait des lingeries féminines, des godemichets "enduits de vaseline" et des photos zoophiles... Marilyn Manson conclu en disant : "Voyez-vous, quand j'étais gamin, mon grand-père me paraissait monstrueux... mais en grandissant, je me suis rendu compte que mon grand-père était... bah je suis comme lui, donc il est pas si mal que ça."

Marilyn Manson a très probablement subit des abus rituels dans son enfance. Dans son morceau intitulé "Disassociative" (dissociatif), il décrit ses états dissociés où il flotte dans la peur, tel un astronaute mort dans l'espace... et ne pouvant jamais sortir de là... La triste réalité des esclaves Monarch.

Nous constatons que de nombreuses célébrités sont des épaves émotionnelles, psychologiques et spirituelles, menant ou ayant mené une vie morbide, chaotique et destructrice. Ces existences chaotiques trouvent forcément leurs sources dans un certain passé traumatique.

Le psychothérapeute et sexologue Patrick Dupuis nous éclaire sur ce qu'il nomme "la violence initiale": Sans vent, pas de tempête, sans traumatismes infantiles, pas de dépression, pas de phobies, pas de perversions. Aucun système pulsionnel naturel n'est capable à lui seul d'engendrer de la violence sans être soumis à une contrainte violente (abus, forçage, emprise, pression) venant de l'entourage.... L'homo-sapiens n'a pas d'instinct de destruction ni de pulsion de mort, pas plus qu'aucun animal vivant sur terre. Il a seulement un instinct de construction qui est réversible en son contraire sous l'effet d'un choc traumatique. Le dispositif psychique que j'appelle instinct de construction (de soi et du monde) est réversible en son contraire (en instinct de destruction) sous l'effet de perturbations environnementales graves qu'on appelle traumatismes infantiles. Le terme de perversion décrit bien ce processus d'inversion, qui est un processus dynamique (et non une propriété naturelle de perversité), mais la plupart du temps on ne rattache pas le comportement violent ou pervers à la violence qui l'a générée, et ceci faute d'une théorisation valable du processus, et aussi en raison de la loi du silence qui pèse encore sur ce type de violences cachées. (36)
"Jekyll and Hide... Plus que deux. Je suis tellement de personnes. Elles me choquent parfois, je voudrais qu'il n'y ai que moi."
Marilyn Monroe (37)
Marilyn Monroe

Marilyn Monroe est le sex-symbol ultime et peut-être la figure la plus emblématique de la culture américaine, incarnant tout ce que représente Hollywood. Cependant, derrière le sourire photogénique de Marilyn il y avait une femme fragile qui fut exploitée et soumise à un contrôle de l'esprit par de puissants "maîtres". Marilyn a été manipulée par des "médecins de l'esprit" qui contrôlèrent tous les aspects de sa vie. Les nombreuses biographies de Monroe expliquent que ses malheurs étaient dû à des "problèmes psychologiques" mais sans vraiment développer la nature et les causes de ces problèmes.

Norma Jeane fut déclarée pupille de l'état à l'âge de 11 ans. Elle passa dans de nombreuses familles d'accueil, des foyers et des orphelinats ou elle fut maltraitée et parfois même violée. Cette jeunesse instable et parfois traumatisante en fit une candidate parfaite pour du contrôle mental, particulièrement pour devenir "mannequin présidentiel" (programmation Bêta). Le fait qu'elle n'avait pas de famille stable en faisait une proie facile - Ces enfants vivant en foyers ou dans des orphelinats sont à la merci d'adultes non-identifiables et sont des cibles pour le Réseau.

Elle débuta sa carrière comme strip-teaseuse à Los Angeles où elle fut mise en contact avec Anton LaVey, qui fondera plus tard l'Église de Satan. Selon Fritz Springmeier, LaVey était un programmeur MK et Monroe devint l'une de ses esclaves "chaton" ("Kitten", programmation d'orde sexuel). Elle fit partie de l'agence de mannequin Blue Book où elle fut physiquement métamorphosée en une emblématique Marilyn Monroe par de la chirurgie esthétique, un changement de couleur de cheveux et un changement de nom qui lui permirent de trouver des rôles dans plusieurs films. En 1956, elle changea légalement son nom de jeune fille, Norma Jeane pour celui de Marilyn Monroe. Un acte symbolique fort qui en terme de contrôle mental représente la suppression de sa personnalité d'origine, du noyau, dans le but de permettre à son personnage alter d'exister réellement. Marilyn ne fut plus que ce qu'ils voulaient qu'elle soit.

Comme le révèle ses biographies, Marilyn n'avait pas ou peu de liberté personnelle. Ses maîtres l'isolèrent pour mieux la contrôler et éviter ainsi que des personnes de l'extérieur l'aident à prendre conscience qu'elle était manipulée. Les seules personnes avec qui elle était en contact étaient ses psychiatres et ses maîtres. La preuve que ces individus étaient les seules personnes dans la vie de Marilyn est qu'ils héritèrent de presque toute sa fortune. Monroe fréquentait des thérapeutes presque tous les jours, s'agissait-il de séances de programmation ? Une chose est sûre, son état empirait au fur et à mesure qu'elles augmentaient en fréquence.

En 1955, elle écrivit un poème intitulé "The Surgeon Story" (l'histoire du chirurgien). Elle évoque dans ce texte une intervention chirurgicale pratiquée sur sa personne, elle décrit être droguée et "ouverte" (chirurgie magique ?) par Lee Strasberg et Margaret Hohenberg (sa psychiatre). Certains décrivent ce récit comme le souvenir d'un cauchemar rapporté par Marilyn, mais d'autres chercheurs soutiennent qu'il s'agit en fait de la description d'une séance de contrôle mental. Elle décrit que l'opération ne la gênait pas, parce qu'elle y était préparée, était-elle en état de dissociation ? Elle mentionne aussi le fait qu'elle ne voit "que du blanc", ce qui pourrait faire allusion à une isolation sensorielle (méthode utilisée dans le MK-Ultra). Une fois "ouverte", les médecins n'ont trouvé en elle qu'une "fine sciure de bois, comme celle sortant d'une poupée de chiffons". Marilyn se perçoit comme une poupée "vide", chose typique d'une esclave MK ayant perdu le contact avec sa personnalité d'origine.

Marilyn Monroe aurait eu deux grossesses ratées. Alors que ses biographies déclarent qu'elle avait fait des fausses couches, d'autres sources parlent en réalité d'accouchements provoqués. Si on lit la propre version de Marilyn, il semble que ses maîtres lui ont prit son bébé, elle dit au sujet de sa grossesse dans son livre Pepitone: "Ne prenez pas mon bébé. Ils me l'ont pris... et je ne le reverrais jamais". Le livre révèle que Marilyn n'avait pas fait de fausse-couche mais qu'ils lui ont prit son bébé, une pratique courante dans le MK-Ultra et le satanisme.

Au sommet de sa carrière, Monroe se retrouva liée avec le président des USA, John F. Kennedy. Certains historiens ont classé cette relation comme étant une simple "aventure", mais des chercheurs sur le contrôle mental Monarch prétendent qu'elle était en réalité mannequin présidentiel - esclave de Programmation Beta créé pour le "bon plaisir" des présidents et autres notables.


Commentaire : Une manière aussi d'infiltrer l'entourage d'hommes puissants.


Adam Gorightly, dans son livre "An Interpretation of Kubrick's Eyes Wide Shut" écrit: "Des "mannequins présidentiels" auraient été utilisés par des artistes et des hommes politiques en tant que jouets sexuels : marionnettes sous contrôle de l'esprit programmées pour accomplir divers actes pervers sur ordre de leur "maître" manipulateur. On suppose que Marilyn Monroe fut la première esclave sexuelle Monarch qui accéda au statut de "célébrité".

Les derniers mois de la vie de Marylin Monroe furent caractérisés par un comportement incohérent et plusieurs relations "intimes" avec des individus du pouvoir. En tant qu'esclave Beta, elle était aussi utilisée sexuellement par des gens de l'industrie. Dans le livre de June DiMaggio, Marilyn, Joe et moi, l'auteur décrit comment on l'obligeait à être au service d'hommes âgés et qu'il lui fallait complètement se dissocier de la réalité (aspect important de la programmation MK) pour pouvoir accomplir des actes répugnants.

"Marilyn ne pouvait se permettre des émotions quand il lui fallait dormir avec des vieux tout ridés pour survivre dans le métier. Elle devait se protéger en se "débranchant" virtuellement de ses émotions pendant ces moments-là - comme si elle jouait un rôle pour s'extirper de l'horreur de la situation. Quand ces riches magnats haut placés possédaient son corps et son âme, elle ne pouvait vivre par elle-même. À cette époque là, me disait-elle, elle rentrait chez elle épuisée par des séances de photos et de vieux schnocks puissants lui téléphonaient, ce qui lui donnait la chair de poule. Après certaines horreurs lors de ces séances de sexe, elle restait sous la douche pendant plus d'une heure. Elle voulait se laver de la terrible expérience qu'elle avait enduré."

En 1962, Marilyn commença le tournage de "Something's Got to Give" mais elle était si malade et si peu fiable qu'elle fut finalement renvoyée et poursuivie en justice par la 20th Century Fox qui lui demanda un demi-million de dollars de dédommagement. Le producteur du film Henry Weinstein déclara que le comportement de Marilyn durant le tournage était horrifiant :
"Très peu de gens vivent dans la terreur. Nous vivons tous de l'anxiété, de la tristesse, des peines de cœur, mais là c'était une terreur purement animale". Anthony Summers, "Goddess"
Ce fut son psychiatre Ralph Greenson qui la retrouva morte dans sa chambre le 5 août 1962. Alors que sa mort fut classée comme un "probable suicide" par un empoisonnement aux barbituriques, cela reste toujours l'une des théories de la conspiration les plus débattues de tous les temps. Il y a vraiment un grand nombre de faits qui accréditent un meurtre. Dans le cas de Marilyn, les preuves sont tout à fait saisissantes. En fait tellement de preuves ont été détruites qu'il est difficile de ne pas croire à une dissimulation. Jack Clemmons, le premier officier de police de Los Angeles qui a enquêté sur les lieux de sa mort, a rédigé un procès-verbal déclarant qu'il pensait à un meurtre. Trois personnes étaient présentes dans la maison de Marilyn au moment de sa mort : sa gouvernante Eunice Murray, son psychiatre le Dr Ralph Greenson, et son médecin généraliste le Dr Hyman Engelberg. L'enquête autour de la mort de Marilyn a révélé que le Dr Greenson a appelé la police plus d'une heure après que le Dr Engelberg ait prononcé sa mort. Le comportement des trois présents sur place a été décrit comme "incohérent". Cela rappelle beaucoup les circonstances de la mort de Michael Jackson, dont la vie peut se calquer sur de nombreux points avec celle de Monroe.

Monroe est rapidement devenue une icône hors du commun représentant le côté sexy et glamour d'Hollywood, mais elle est devenue aussi, dans le monde véreux du MK-Ultra, le symbole de la Programmation Beta. Aujourd'hui, plus que jamais, de jeunes stars élevées dans l'industrie du spectacle, ont suivi sa trace - comme si tout était planifié pour elles. Manipulées par des "coachs", elles sont conduites vers la notoriété et la fortune, mais subissent aussi un contrôle de l'esprit à base de traumas, des maltraitances, de l'exploitation, des crises et, parfois une mort précoce. Systématiquement, ces célébrités sont mise en scène à un moment de leur carrière pour incarner Marilyn Monroe, comme si c'était un besoin maladif de ceux qui tirent les ficelles de mettre un point d'honneur à identifier leurs esclaves aux masses ignorantes. Combien de vidéos ou de photos mettant en scène de grandes stars sont censées incarner Marilyn Monroe ? Il y en a trop pour que ce soit une coïncidence et dans certains cas, la ressemblance n'est pas seulement esthétique. (38)

Le cas de Candy Jones est également très intéressant. il s'agissait de la pin-up la plus populaire des États-Unis durant les années 40 et 50. Son mari, John Nebel (un célèbre animateur radio new-yorkais), remarqua rapidement après leur mariage qu'elle avait de violentes sautes d'humeur et qu'elle semblait parfois afficher une autre personnalité. Ce changement était si radical que Nebel en était très perturbé. Candy Jones dira d'ailleurs à son mari qu'elle avait travaillé pour le FBI pendant un certain temps en ajoutant de façon énigmatique qu'elle pourrait avoir l'occasion de quitter le ville sans donner de raison. Nebel se demanda alors s'il n'y avait pas une connexion entre "l'autre" personnalité de Candy et cette étrange déclaration à propos du FBI. Il commença alors des séances d'hypnose sur elle et il découvrit une autre personnalité nommée "Arlene". Sous hypnose Candy Jones raconta longuement et précisément sa formation dans un programme de contrôle mental de la CIA, la programmation s'étant passée principalement dans des collèges et universités de la côte Ouest. Les découvertes de Jones et Nebel furent rendu public en 1976 dans l'ouvrage de Donald Bain: "The Control of Candy Jones". Plusieurs années après, l'affaire Candy Jones regagna l'intérêt du public suite à la divulgation du programme MK-Ultra. (39)

En France, une célébrité de la mode a tenté de faire des révélations sur sa condition. En 2001 lors de l'enregistrement d'une émission de télévision (non diffusée mais le public présent sur le plateau lors de l'enregistrement a rapporté les faits), elle révéla avoir été violée dès l'âge de deux ans par son père, disant s'en être rendu compte quelques mois auparavant. Elle révéla également être régulièrement violée par ses employeurs (célèbre agence de mannequin), par des personnes de son entourage et par des membres du gotha. Elle dira que l'oubli de ses sévices est dû à de l'hypnose ou ce qu'elle pense être de l'hypnose...


Cette femme est-elle un "mannequin présidentiel" ? Ce qu'elle décrit comme des trous de mémoires pourraient correspondre à un changement de personnalité avec le mur amnésique. Le fait d'avoir été violée dès l'âge de deux ans par son père laisse penser qu'elle a pu subir le triste parcours d'un esclave MK Bêta. Malgré un dépôt de plainte et l'ouverture d'une information judiciaire, cette femme sera internée peu de temps après ses révélations... pour ne sortir que trois mois plus tard. Sa famille a tenté de faire passer l'incident pour une crise délirante paranoïaque sauf que personne n'a pu prouver qu'elle était vraiment folle et que ce qu'elle avait dit était faux, la plainte ayant été très vite classée sans suite, aucune enquête n'a été faite...

La symbolique MK Monarch dans l'industrie musicale
"Les signes et les symboles gouvernent le monde, pas les lois ni les mots" - Confucius
L'industrie musicale tient un rôle important, c'est un outil puissant d'endoctrinement des masses et il y a bien plus que de l'argent en jeu... La musique proposée/imposée aux peuples est un outil de contrôle aussi puissant que le système scolaire ou le JT quotidien. Elle forme et façonne les attitudes et les valeurs des jeunes. D'ou l'intérêt de dépenser des millions de dollars pour faire la promotion de nouvelles stars malgré le déclin de 50% des bénéfices de cette industrie depuis ces dix dernières années. (en raison des singles, de l'écoute en ligne et du téléchargement illégal).

De nombreux clips étant vu des millions de fois sur Youtube ne sont en fait que des représentations symboliques du processus de programmation mentale Monarch basé sur les traumatismes. Les mêmes symboles sont systématiquement utilisés par l'élite luciférienne pour promouvoir chez les profanes sa culture décadente et déchu. Ils infusent le symbolisme du contrôle mentale via l'industrie du luxe/mode et l'industrie musicale dans des productions ultra-médiatisées. Le but étant de créer une culture MK hégémonique et incontournable comprenant une esthétique et des symboles désormais omniprésents dans les médias, le tout évidemment emballé dans du divertissement attractif et addictif. Inconsciemment, la jeune génération associe cette culture à quelque chose de positif, à une mode, à un modèle à suivre...

Quoi de plus approprié que le format "clip musical" et la grande liberté artistique qu'il permet pour laisser libre-cours à la diffusion massive d'une connaissance occulte à peine dissimulée par de la symbolique et diffusée en boucle sur les chaînes de TV et le web ? Une des choses les plus cachées de ce bas monde est donc une des choses la plus diffusée quotidiennement sous le nez de millions de gens totalement inconscients de ce qui leur est transmis de manière plus ou moins indirecte. Probablement s'agit-il là d'une arrogance et d'une forme d'humour noir... Mais c'est aussi une manière de divulguer massivement un savoir occulte dans ce grand théâtre, où finalement tout est affiché au grand jour pour qui a encore des yeux pour voir....

Dans l'introduction du clip "Mary The Night" (épouser la nuit), Lady Gaga fait un monologue définissant assez clairement la situation d'une victime de contrôle mental. Elle explique "artistiquement" le traumatisme qu'elle a traversé pour devenir une super-star. Allongée sur un brancard poussé par deux infirmières, elle décrit la façon dont elle perçoit la réalité :
"Quand je regarde ma vie en arrière, ce n'est pas que je ne veux pas voir les choses exactement comment elles se sont passées, c'est juste que je préfère me les rappeler d'une manière artistique. Et pour tout dire, le mensonge de tout cela est beaucoup plus honnête, parce que c'est moi qui l'ai inventé. La psychiatrie nous dit que le traumatisme est sans doute le tueur ultime. Les souvenirs ne sont pas recyclés comme les atomes et les particules de la physique quantique. Ils peuvent être perdus à tout jamais. Tout comme mon passé est une peinture inachevée, et comme l'artiste peintre je dois remplir tous les affreux trous pour rendre belle à nouveau la toile. Ce n'est pas que j'ai été malhonnête, c'est juste que je déteste la réalité...."
On retrouve systématiquement dans certains clips les mêmes symboliques telles que l'artiste représenté comme une poupée brisée, un mannequin, un automate ou une marionnette tenue par des fils, un décors représentant le système interne de l'esclave, le processus de dissociation et de fractionnement par le passage à travers un miroir ou l'éclatement du miroir, l'arc-en-ciel, l'oeil unique luciférien... Le papillon Monarch revenant sans cesse comme une signature.

Voici quelques productions particulièrement explicites, l'analyse détaillée se trouve en ligne sur internet (40).
  • Le clip "Walking On Air" de Kerli, où le processus de programmation est symbolisé en grande partie par une poupée tenue par des fils, par le fameux passage à travers le miroir et l'inversion des valeurs comme chaud/froid, douleur/plaisir...
  • Les clips "Love Me" de Lil'Wayne, "Work B*tch" de Britney Spears et "Change Your Life" de Iggy Azaela qui glorifient la programmation Beta, c'est à dire l'esclavage sexuel.
  • Le clip "Brick by Boring Brick" de Paramore racontant l'histoire d'une petite fille cherchant son véritable 'moi' derrière un mur qu'elle a construit dans sa conscience.
  • Le clip "Price Tag" de Jessie J montrant la chanteuse comme une marionnette désarticulée ou encore une automate dans une boîte à musique.
  • Le clip "Fjogur Piano" de Sigur Ros décrivant la boucle sans fin d'une vie d'esclave Monarch avec l'amnésie et la violence qui l'accompagne.
  • Le clip "Prison Sex" de Tool dont le thème de la chanson est la répétition des violences sexuelles par les victimes mais la symbolique du clip contient énormément plus de choses concernant les murs amnésiques traumatiques.
  • Le clip "Shatter Me" de Lindsay Stirling représente le processus de dissociation et de fractionnement de personnalité par la symbolique d'une ballerine mécanique enfermée dans un globe.
  • Le clip "21st Century Girl" de Willow Smith est une pure propagande babylonienne où le papillon Monarch accompagne la petite Willow tel un relais transmis de génération en génération.
Cette culture morbide ne se cantonne pas seulement au monde occidental. En Asie, la scène très populaire de K-pop (pop sud-coréenne) reprend exactement les mêmes codes. Par exemple le clip "Insane" de A-JAX nous montre un jeune homme hospitalisé subissant de l'hypnose, la symbolique de la dissociation et du fractionnement y est très significative et répétitive. Le clip "Hate You" de Ladie's Code est également très explicite, on y voit deux jeunes filles totalement déshumanisées dépeintes comme des poupées ou des marionnettes tenues par des fils et manipulées par un dresseur. Il y a également le clip de Andamiro "Waiting" qui, sous couvert d'une chanson sur une histoire de coeur entre une fille et un garçon, représente en fait la relation entre le maître et l'esclave Monarch, c'est la symbolique du clip qui révèle quelque chose de bien plus lourd... Ici encore, le papillon signe la production.

Les clips et même certains films comme "Trouble Jeu" ou "Coraline" sont un moyen idéal permettant de révéler quelque chose de bien plus profond qu'une simple chanson en elle-même. Selon la croyance occulte de la hiérarchie illuminati, le soi supérieur ne peut uniquement être communiqué que par la symbolique, la musique et les mythes pour pouvoir pénétrer l'inconscient. En d'autres termes, n'en parlez pas, montrez le...

Nous sommes tous victimes de contrôle mental à différents degrés mais les célébrités sont surement celles qui le sont le plus. Leur opulence et leurs comportements dégénérés sont mis en avant dans les médias afin que nous envions leur mode de vie, ne sachant pas que pour obtenir ces choses, ils sont sous le joug d'une servitude physique et spirituelle absolue. Les traumatismes qu'ils endurent sont exprimés dans leur art ainsi tous le monde peut-être indirectement traumatisé... et ils appellent cela divertissement.

Super-athlètes MK

L'industrie du divertissement comporte également le sport de haut niveau et nous pouvons nous demander si ces méthodes de contrôle mental basées sur les traumatismes ne sont pas également appliquées pour former des super-athlètes... Saviez-vous que Serena Williams possède plusieurs alters dont un qui est nommé "Psycho-Serena"? Psycho-Serena est l'alter présent sur le terrain de tennis, le super-athlète. C'est elle qui révèle et énumère ses différents alters dans le documentaire "Venus and Serena". Lors d'un match à Wimbledon en juillet 2014, Serena est apparue complètement désorientée, ne sachant littéralement plus jouer au tennis ni même attraper une balle, une scène invraisemblable... L'alter Psycho-Serena n'était-il pas au rendez-vous ce jour là ?

Saviez-vous que Tiger Woods, le meilleur joueur de golf de tous les temps a des amnésies lors des compétitions et est incapable de se rappeler ses meilleurs coups ? Là aussi, c'est lui qui le révèle dans le documentaire "Tiger's Prowl: His life". L'ex-athlète Herschel Walker a révélé dans un livre en 2008 qu'il avait un trouble dissociatif de l'identité et que ce n'était pas lui qui avait remporté le fameux trophée Heisman. Un sportif d'élite est tout comme un soldat d'élite, la force physique et mentale doit être optimum et les performances doivent exceller d'années en années pour satisfaire le public et les sponsors. Dans ce monde on comprend aisément que le MK serve également au domaine sportif. Cathy O'Brien, une survivante du projet Monarch, écrit dans son auto-biographique qu'elle a subit des méthodes de contrôle mental pour la course sur piste où elle a apprit à évacuer douleur et fatigue. Son entraineur, Cheverini, induisait en elle une transe où elle n'avait aucune perception du temps et de la distance. Elle dit aussi que des joueurs de baseball sont contrôlés par des codes, des clés, et autres déclencheurs, d'après elle les "Dodgers" étaient sous contrôle mental et conditionnés pour gagner ou perdre selon les paris et le bon vouloir de leurs propriétaires. (5)


Conclusion

Il faut rappeler que le sujet du contrôle mental a pour point central la maltraitance physique et psychologique des enfants. L'Enfant est au coeur du cyclone, celui-ci s'en nourrissant. De temps en temps une affaire de pédophilie est jetée en pâture au public, mais c'est l'arbre qui cache la forêt.

Pourquoi est-ce qu'en France, le système judiciaire semble systématiquement protéger les violeurs d'enfants au détriment des protecteurs d'enfants qui les dénoncent ?

Pourquoi dès qu'il s'agit d'une affaire de pédocriminalité, le rouleau compresseur judiciaire se met en branle pour broyer le dossier ?

Pourquoi la France a-t-elle été rappelée à l'ordre dans un rapport de l'ONU de 2002 préconisant qu'un organe indépendant mène de toute urgence une enquête sur les carences de la justice à l'égard des enfants victimes de sévices sexuels et des personnes essayant de les protéger ?

Pourquoi autant de mamans persécutées voir même enfermées en hôpital psychiatrique pour avoir dénoncé les viols sur leurs enfants ?

Pourquoi un dossier aussi lourd que celui de Zandvoort reste-t-il dans les cartons du ministère de la justice (41) ?

Pourquoi une trentaine de témoins clés ont-ils été retrouvés mort dans l'affaire Dutroux (42) ?

Pourquoi tout est fait pour méthodologiquement faire passer les enfants pour des menteurs et discréditer la parole des survivants adultes par le "syndrome de faux souvenirs" ?...

La consommation d'enfants semblerait être la chasse gardée d'une certaine élite insoupçonnableet une machine institutionnelle bien huilée leur permet de pratiquer en toute quiétude.

Notes :

(1) MK-Polis: http://mk-polis2.eklablog.com

Archive Pedopolis.com: http://www.fichier-zip.com/2013/07/11/archive-pedopolis-inte-grale/

(2) The Relationship Between Mind Control Programming and Ritual Abuse, Ellen P. Lacter, Ph.D. (Article publié dans le livre 'Forensic Aspects of Dissociative Identity Disorder') - "Contrôle mental: du simple au complexe". MK-Polis

(3) - CIA Mind Control Technics (ABC News - 1979) - VOSTFR sous le titre: "Les techniques de contrôle mental de la CIA

- Un extrait de l'émission "The Fith Estate" (CBS) - VOSTFR sous le titre: "MK-Ultra au Canada, Dr Ewen Cameron"

- Un documentaire France5: "CIA Projet MK-Ultra"

- Les témoignages de victimes lors de la Commission consultative présidentielles le 15 mars 1995: VOSTFR sous le titre: "CIA Programmation mentale et irradiation sur des humains"

À lire également deux ouvrages francophones sur le sujet:

- "Opération Mind-Control" par Walter H. Bowart (Editions Grasset)

- "Les armes secrètes de la CIA" par Gordon Thomas (Éditions Nouveau Monde)

(4) "Mind-Control World Control" Chap. 5 - Jim Keith, 1997

(5) Transe-Formation of America - L'Amérique en pleine transe-formation (Cathy O'Brien & Mark Phillips) - Éditions Nouvelle Terre

(6) Report of the Ritual Abuse Task Force Los Angeles County Commission for Women - Rapport d'un groupe de travail sur l'abus rituel, Commission pour les femmes de Los Angeles - 15 septembre 1989. MK-Polis

(7) Jacques, Christine (2008). L'abus rituel : le point de vue d'intervenantes en agression sexuelle. Mémoire. Gatineau, Université du Québec en Outaouais, Département de travail social. Date de dépôt: 11 oct. 2011 - http://dpndev.uqo.ca/id/eprint/339

(8) Guidelines for Treating Dissociative Identity Disorder in Adults - Journal of Trauma & Dissociation - International Society for the Study of Trauma and Dissociation.

(9) Forensic Consideration in Ritual Trauma Cases - "Considération de médecine légale sur les cas de traumas rituels". Par Sylvia Gilotte, avocate. MK-Polis

(10) "Survivants des illuminati" - Radio CKLN FM 88.1 de l'Université Polytechnique

Ryerson, à Toronto, Ontario, au Canada

(11) Archive JT TF1 en ligne sur internet sous le titre: "Témoignage Véronique Liaigre - Satanisme à Agen">

(12) Documentaire en ligne sur internet sous le titre: "Snuff-Movies et Messes Noires en France". vostfr

(13) "Ritueller Missbrauch Teil in Deutschland".

(14) The Shelter for Women Having Their Minds Controlled By Criminal Gangs -

- Interview de Gaby Breitenbach par Antonia Oettingen - Vice.com - "Un refuge pour les victimes d'abus rituels et de contrôle mental" - MK-Polis

(15) Regina Louf, 'Zwijgen is voor daders - De getuigenis van X1' - Éditions Houtekiet, 1998 - "La personnalité multiple de Régina Louf". MK-Polis

(16) "La femme possédée", sorcières, hystériques et personnalités multiples - Jacques Antoine Malarewicz -

(17) - Multiple Personality Disorder, Diagnosis, Clinical Features and Treatment - Colin Ross (1989)

(18) - Programmed to Kill: The politics of serial murder - David Mc Gowan(2004)

(19) One brain, two selves, NeuroImage 20 - 2003 - A. A. T. S. Reinders, E. R. S. Nijenhuis, A. M. J. Paans, J. Korf, A. T. M. Willemsen and J. A. den Boer - www.multiples-pages.net

(20) Imke Deistler und Angelika Vogler: Einführung in die Dissoziative Identitätsstörung - Multiple Persönlichkeit, Junfermann Verlag Paderborn (2005) - www.multiples-pages.net

(21) I was the murderer ! Or the Dissociative Identity Disorder in the cinema - Beatriz Vera Posek. "Le Trouble Dissociaitf de l'Identité dans le cinéma" - MK-Polis

(22) PsychoMédia : Quels sont les troubles dissociatifs? - International Society for the Study of Dissociation ISSD-D Definitionen DSM-IV

(23) Miss America by Day: Lessons Learned from Ultimate Betrayals and Unconditional Love - Marilyn Van Derbur (2003)

(24) High on Arrivals: A Memoir - Laura Mackenzie (2011)

(25) The Illuminati Formula Used to Create an Undetectable Total Mind Controlled Slave - Fritz Springmeier & Cisco Wheeler 1996 - La Formule Illuminati pour fabriquer un esclave sous contrôle mental total et indétectable.

(26) Professeur Alain Malafosse du Département de psychiatrie de la Faculté de médecine de l'Université de Genève.

(27)Multiple Persönlichkeit, Überlebende extremer Gewalt, Ein Handbuch, Fischer Taschenbuchverlag GmbH, Frankfurt am Main - Michaela Huber,1995 - www.multiples-pages.net

(28) Conférence: "Exposing the illuminati from within" - The Prophecy Club - "Dévoiler les illuminati de l'intérieur" - Bill Schnoebelen.

(29) Interview de Fritz Springmeier par Wayne Morris - Série "Survivants des illuminatis" (1998).

(30) The Greenbaum Speach ou Exposé Greenbaum - Conférence organisée avec l'aide du Center for Abuse Recovery and Empowerment [Centre pour le rétablissement et la réhabilitation des victimes de sévices], et du Psychiatric Institute de Washington, D.C.

(31) An Introduction to the Personality Assessment System - John Winne et John Gittinger, Journal of Community Psychology Monograph Supplement No.38. Rutland, Vermont: Clinical Psychology Publishing Co., Inc. 1973. "The CIA Won't Go Public" - Rolling Stone magazine, 18/07/74

(32) The Magic Surgery and the Structure of the Inner World - Patricia Baird Clarke - "La Chirurgie Magique et la formation du monde intérieur" - MK-Polis

(33) Lettre de Van Aller du 13/12/1996 (Z200) - Belgium: Dutroux X-Dossier summary, 1235 pages, 2005 - Wikileaks.org

(34) Joan Baez and me - Ronald Bailey, 2004 - reason.com

(36) Extrait de "La violence initiale", Patrick Dupuis - mondesfrancophones.com

(37) Goddess: The Secret Life of Marilyn Monroe - Anthony Summers,1996

(38) The Hidden Life of Marilyn Monroe, the Original Hollywood Mind Control Slave - Vigilantcitizen.com - "La vie cachée de Marilyn Monroe, la première esclave d'Hollywood sous contrôle de l'esprit" - BistroBarBlog

(39) Dark Matters: Twisted But True: "Sexy Secret Agent" - Wikipédia - Candy Jones: Manchurian Candidate ? MK-Polis

(40) VigilantCitizen.com - MK-Polis

(41) Voir "Les réseaux de l'horreur" - Stan Maillaud, Janet Seeman, Marcel Vervloesem et "Le livre de la honte" - Laurence Beneux et Serge Garde, 2001

(42) 30 témoins morts... - Douglas De Coninck, 2004