Pour tenter de comprendre comment fonctionne le cerveau de personnes dont les punitions ne semblent pas parvenir à modifier le comportement violent, une étude a été menée par des scientifiques et publiée dans la revue « The Lancet psychiatry ». Le verdict est tombé en analysant l'IRM (imagerie par résonance magnétique) de 12 criminels, violents avec des troubles de la personnalité, personnalités antisociales et psychopathes, coupables de meurtres, viols, tentatives de meurtre,..., tous trouvés dans des services pénitenciers britanniques.
Les auteurs de l'étude ont observé un niveau de matière grise beaucoup plus faible qu'une personne saine au niveau du cortex préfrontal antérieur et dans les zones des lobes frontaux. Ces zones étant associées à l'empathie, au traitement des émotions prosociales (comme la culpabilité, l'embarras, le raisonnement moral). Quant à la substance blanche, d'autres anomalies ont été décelées au niveau du cortex préfrontal médian et du cortex cingulaire postérieur qui sont impliqués dans l'apprentissage au moyen de récompenses et de punitions.
Commentaire: Avec le même Gundersen :
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