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L'ADN est encore plus résistant que prévu

L'ADN est capable de survivre à un vol spatial, révèle une expérience menée à bord d'une fusée européenne. Plus encore, une fois revenu sur Terre, cet ADN demeure capable de transmettre des informations génétiques.

L'ADN est capable de survivre à un vol spatial, suivi d'un retour dans l'atmosphère terrestre. Plus encore, au terme de ce voyage, il continue de pouvoir transmettre les informations génétiques qu'il contient. Telle est la conclusion d'une expérience menée dans le cadre du récent vol d'une fusée européenne TEXUS.

Au cours de cette expérience, des chercheurs allemands et suissesont intégré dans la charge utile de la fusée TEXUS des échantillons d'ADN. Lorsque la fusée est revenue sur Terre, les chercheurs se sont aperçus que les échantillons d'ADN étaient toujours en place. Et ce n'est pas tout. En effet, ils ont également constaté que la plupart de ces échantillons d'ADN étaient capables de transmettre leurs informations génétiques à des cellules bactériennes, ainsi qu'à des cellules de tissus conjonctifs (les cellules conjonctives jouent un rôle essentiel dans le système de défense de l'organisme).

Solar Flares

Soleil : la tache solaire AR 12192 est toujours présente

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Ci-dessus l'évolution de la tache solaire AR 12192 du 18 octobre au 28 octobre 2014. Crédits : Solar Observatory/NAOJ
La tache solaire découverte en octobre 2014 est toujours présente sur le Soleil, indique l'Agence Spatiale Japonaise.

On le sait, les fluctuations de l'activité solaire vont parfois apparaître des taches à sa surface. Des régions qui sont généralement le siège d'une activité magnétique particulièrement puissante, associée à de fréquentes éruptions solaires susceptibles comme on le sait de perturber le fonctionnement des installations électroniques humaines.

Dernier phénomène en date de ce type : la gigantesque tache AR 12192, d'une taille plus grande que Jupiter, apparue le 18 octobre 2014. Un évènement qui avait marqué les esprits, puisque cette tache était la plus grosse jamais observée depuis 1990.

Or, des observations réalisées par la sonde japonaise HINODE au milieu du mois de novembre révèle que loin de s'être résorbée, la tache AR 12192 est bel et bien toujours présente à la surface du Soleil.

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Meilleur du Web: L'homme : un microbe sur un grain de sable

e-penser nous explique le Champ Profond de Hubble et ses exploits. Et nous serions seul dans l'univers ?

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Fireball 4

Les météores ne frappent pas la Terre de façon aléatoire

Les impacts de météores ne surviennent pas aléa
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Le 15 février 2013, la ville russe de Tcheliabinsk a été frappée par une météore (photo ci-dessus). Crédits : Alex Alishevskikh/Wikipedia Commons/Creative Commons
toirement au cours du temps : ils sont plus fréquents certains jours, ou au cours de période très courtes de quelques jours, selon une nouvelle étude.


Contrairement à ce que l'on pourrait penser, les météores, ces petits corps célestes issus de la désagrégation d'un astéroïde ou d'un noyau cométaire, ne frappent pas la surface terrestre de façon aléatoire : leurs impacts sont beaucoup plus fréquents certains jours plutôt que d'autres.Telle est la conclusion d'une étude à paraître dans la revue Monthly Notices of the Royal Astronomical Society: Letters.

Pour parvenir à ce résultat, les auteurs de cette étude ont recensé les impacts de météores survenus entre 2000 et 2013. Ils ont identifié 33 impacts de météores, dont la célèbre météore de Tcheliabinsk, dont on se souvient qu'elle a frappé la ville russe de Tcheliabinsk le 15 février 2013.

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La disparition des abeilles également liée à la perte de diversité des plantes

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© Francetv
Le déclin des populations d'abeilles, préoccupant pour la pollinisation d'importantes cultures, paraît surtout résulter de la raréfaction, ces dernières décennies, de plantes sur lesquelles ces insectes préfèrent butiner, ont conclu des scientifiques dans une étude parue aujourd'hui.

En analysant le pollen contenu dans des spécimens de 57 différentes espèces d'abeilles datant d'avant 1950 qui se trouvent dans des musées d'histoire naturelle aux Pays-Bas, ces chercheurs ont pu déterminer que ces insectes avaient des plantes préférées pour butiner. Ils ont pu ensuite établir un lien entre la disparition dans certaines régions des Pays-Bas des plantes favorites des abeilles et l'important déclin de leurs populations pendant la même période.

"Nous avons montré que le déclin des variétés de plantes préférées pour butiner était l'un des deux principaux facteurs du dépérissement des abeilles", explique Jeroen Scheper, chercheur à l'Institut néerlandais Alterra de recherche spécialisé dans l'environnement, l'un des auteurs de ces travaux parus dans les Comptes rendus de l'académie américaine des sciences (PNAS).

Commentaire: A propos de ce merveilleux insecte :

- La destruction des abeilles selon Monsanto
- La disparition des abeilles, Monsanto, et nous...
- D'après un universitaire, c'est les flaques d'eau toxiques qui tuent les abeilles
- 14 faits qui prouvent que les abeilles sont des supers-héros
- Les abeilles, témoins du bon état de notre environnement, disparaissent massivement
- Déclin des abeilles : les effets des pesticides peuvent s'additionner !
- Insecticides et champignon pathogène : le cocktail mortel des abeilles


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Méditerranée, une mer micro-plastifiée

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© Latreille / Tara ExpéditionsGoélette d'exploration Tara
Les déchets de plastique ont envahi tous nos océans mais aussi les mers où la population littorale et les activités sont importantes comme la mer Méditerranée. L'expédition Tara l'a sondé pendant 7 mois avec un constat édifiant sur la pollution en micro-pastiques qui y règne.

L'immensité insondable des océans a « autorisé » l'Homme à y jeter une grande partie de ses déchets avec des conséquences dramatiques et planétaires. Aujourd'hui, plus de 6,4 million de tonnes de déchets sont jetés / déversés dans les océans chaque année, soit plus de 21 fois le poids de l'Arche de la Défense. Résultat : des « continents » de déchets se forment à la confluence des courants marins, des millions d'animaux marins (oiseaux, cétacés, tortues...) meurent chaque année d'ingestion de plastique avec, quelques fois, des échouages impressionnants comme cette baleine retrouvée morte avec 20 kg de plastique dans son estomac.

Commentaire: Le plastique, un peu partout...

- Cosmétiques : des microbilles de plastique polluent l'océan...
- Le 8e continent : dépotoir marin en plastique
- Qui veut une banquise en plastique?
- Un peu de miel au plastique?
- Pas de changement : les moules sont toujours bourrées de plastique
- Qui veut une bière plastifiée?


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Pour en finir avec la théorie de l'effet de serre atmosphérique

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© Inconnu
Un de mes fidèles lecteurs, et pas n'importe qui puisqu'il s'agit du Dr Gerhard Stehlik, physico-chimiste allemand, m'a communiqué ce billet (à lire ci-après) que je m'empresse de mettre sur mon blog car sa teneur mettra peut-être définitivement un terme à l'imposture de « la théorie de l'effet de serre » et de la contribution du CO2 dans ce frauduleux montage.

Je voudrais faire ici un petit rappel historique sur mon approche personnelle dans ce blog parfois entachée d'erreurs de ma part de « la théorie de l'effet de serre ». Le premier point immédiatement choquant est que cette théorie est en violation directe avec le deuxième principe de la thermodynamique qui précise qu'il ne peut pas exister de transfert d'énergie d'un corps froid vers un corps plus chaud sans intervention mécanique externe. C'est exactement sur ce principe que fonctionnent les réfrigérateurs ou les conditionneurs d'air. Il existe dans ces systèmes fermés un apport d'énergie extérieur à ce dernier en l'occurrence un moteur électrique qui actionne un compresseur et un ventilateur qui disperse le froid dans le cas du conditionneur d'air ou la chaleur dans le cas du réfrigérateur. C'est ce qu'a exposé intuitivement Sadi Carnot au XIXe siècle et ce principe n'a jamais été infirmé depuis sauf ... par les climatologues de l'IPCC, et pour une raison que le billet suivant va permettre enfin et définitivement de mettre au jour. Car c'est sur ce point que cette gigantesque imposture contraire aux principes les plus fondamentaux de la thermodynamique est basée, imposture qui est déjà en train de créer des ravages irréparables dans de nombreuses économies occidentales par l'adoption de programmes de restructuration du paysage énergétique totalement surréalistes et astronomiquement coûteux pour l'ensemble des citoyens et des entreprises sous le fallacieux prétexte que le CO2 présenterait un « effet de serre ».

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SOTT Focus: Une carte de la NASA minimise l'importance de l'augmentation abrupte d'impacts de météores au cours des 20 dernières années

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© NASA/JPL
Le programme de la NASA sur les objets géocroiseurs (NEO) a publié un diagramme il y a quelques jours, montrant 556 impacts répertoriés de fragments de comète/astéroïde sur la Terre au cours des 20 dernières années (voir ci-dessus). La NASA dit que c'est fondé sur des données rassemblées de 1994 à 2013 de petits astéroïdes impactant l'atmosphère terrestre pour créer des boules de feu, ajoutant que « les tailles des points jaunes (impacts diurnes) et des points bleus (impacts nocturnes) sont proportionnelles à l'énergie lumineuse irradiée des impacts mesurés en milliards de joules (GJ), et montrent la localisation des impacts d'objets d'environ 1 mètre à quasiment 20 mètres. »

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Pourquoi la fusée américaine Antares a explosé ?

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Nous avons tous vu comment la fusée Antares transportant le cargo américain Cygnus avec l'approvisionnement pour la station spatiale internationale (ISS) a explosé au décollage. Ce qui n'a pas été dit, c'est que les moteurs NK-33, ont été mal copiés par les Étasuniens avec les Ukrainiens. On sent un peu l'absence d'Edward Snowden à la NSA.

Taurus I et Minotaure I sont les nouvelles fusées phares de 3-4 étages, fournies à la NASA par Orbital Sciences Corp. (OSC) qui peuvent satelliser un objet cosmique de 580 à 1.500 kg en utilisant les étages SR19 et M55A1 provenant des balistiques intercontinentaux américains à combustibles solides LGM-118A MX-Peacekeeper et LGM-30F Minuteman II.

Par exemple la fusée Minotaure I est constituée du premier et deuxième étage de la fusée balistique intercontinentale Minuteman II (développant tous les deux 120 000 kgf.), auxquels ont été ajoutées un troisième et un quatrième étage, chacun consistant en un moteur-Orion (provenant de la première fusée Pegasus, construite dans les années 90 par l'Orbital Sciences Corp.), développant ensemble 19 000 kgf et fonctionnant toutes les 60 secondes chacun.

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Pesticides : l'évaluation de leur toxicité repose quasi-exclusivement sur les données des industriels

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© Inconnu
Un rapport publié par l'ONG européenne Pesticides Action Network révèle que seules 23% des publications universitaires sont prises en compte dans l'évaluation des risques des pesticides.

Et si les industriels écartaient sciemment de leurs dossiers les études publiques portant sur les pesticides dont ils demandent la mise sur le marché ? C'est le doute posé par l'ONG Pesticides Action Network (PAN) et l'association française Générations futures. Elles viennent de publier un rapport sur la façon dont les autorisations de mise sur le marché tiennent compte de l'ensemble des travaux existant. D'après leur étude, il apparait que les évaluations européennes reposent majoritairement sur les données fournies par l'industriel lui-même.

Un conflit d'intérêt évident qui devait être limité par l'article 8 du règlement 1107/2009 du 21/10/09 concernant la mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques précisant que « L'auteur de la demande joint au dossier la documentation scientifique accessible, [...], validée par la communauté scientifique et publiée au cours des dix dernières années [...], concernant les effets secondaires sur la santé, sur l'environnement et sur les espèces non visées de la substance active et de ses métabolites pertinents. ».