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Soyez soulagés, braves gens ! Heureusement, deux braves soldats américains (et un britannique) se trouvaient là, juste à l'endroit précis et au moment qu'il fallait. Sinon... tous les passagers du TGV Amsterdam-Paris (et la vaillante équipage qui s'est tant dévouée) y seraient passés, le terroriste d'origine... (mot censuré) ayant plusieurs centaines de balles dans ses chargeurs.
Non seulement les sauveurs étaient là au moment requis et à l'endroit précis, mais ils n'étaient pas qu'un ou deux, non. Le Hasard n'aurait pas fait les choses aussi bien - le terroriste aurait pu facilement s'échapper et se mettre à tuer - s'il y avait seulement eu un ou deux soldats américains parmi ceux qui, très nombreux, comme on le sait, pratiquent le tourisme en Europe. Le Hasard a si bien fait les choses qu'ils étaient trois : deux jeunes soldats américains et un rugbyman britannique, bien costaud, lui, sachant maîtriser parfaitement, sans armes et avec tout le sang-froid nécessaire, un mec puissamment armé, ce dont un simple soldat américain aurait été, bien probablement, incapable.
Commentaire: Excellente satire, qui illustre brillamment la condition des journalistes aujourd'hui : soumis aux ordres des puissants, sans aucune indépendance, ils se contentent de recracher ce qu'on leur dicte sans réfléchir, réprimant tout accès de conscience potentiel et tout esprit critique. L'auto-censure est de mise, si un journaliste veut garder son « job » de nos jours.