La représentante démocrate de la région de Los Angeles au Congrès américain, Karen Bass, a lancé une pétition sur
Change.org pour réclamer une évaluation psychiatrique de Donald Trump.
«
Son impulsivité et son manque de contrôle sur ses propres émotions sont préoccupants
», peut-on lire dans le texte de la pétition. «
M. Trump semble présenter tous les symptômes du trouble de la personnalité narcissique
», fait valoir le texte, critères diagnostiques du DSM-5
(1), à l'appui.
Le trouble de personnalité narcissique est, selon le DSM-5, un mode général de fantaisies ou de comportements grandioses, de besoin d'être admiré et de manque d'empathie. Pour poser le diagnostic,
5 manifestations sur 9 doivent être présentes.
Les
critères diagnostiques généraux d'un trouble de la personnalité doivent aussi être rencontrés. Parmi lesquels, celui-ci : ce mode durable de fonctionnement «
entraîne une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d'autres domaines importants
».
La pétition, lancée depuis environ une semaine, a recueilli, le 9 août, plus de 30 600 signatures.
La semaine dernière, en réponse, semble-t-il, à la prolifération d'avis diagnostiques qui circulent dans les médias sur le candidat républicain, la présidente de l'
American Psychiatric Association (APA), Maria A. Oquendo, a jugé utile de rappeler à ses membres la «
règle Goldwater » qui leur interdit d'émettre des opinions sur quelqu'un qu'ils n'ont pas évalué personnellement.
Commentaire: Petit rappel, certes léger, mais toujours agréable. Un peu plus gratiné :