Commentaire: Un article placé dans la section « Ne paniquez pas ! Rigolez ! », non pour faire preuve d'une espèce de nihilisme grinçant, désabusé, parfois tentant mais tout à fait contre-productif, mais bien plutôt pour nous aider à relativiser, qui sait, ce qui peut parfois sembler nous submerger quand nous faisons le compte du nombre invraisemblable de difficultés, d'épreuves et de contraintes auxquelles doit faire face l'humanité. A l'aune de notre propre disparition, les choses reprennent en général leur juste place : si nous savons qu'il n'y a pas grand-chose à sauver d'un monde qui rend le monde tel qu'il est, la conscience que l'on place dans les choses les plus insignifiantes de la vie quotidienne nous rend peut-être plus apte à surmonter ce qui nous semble insurmontable.
Don Juan à Castaneda :
« Ce Chemin possède-t-il un cœur ? S'il en a un, le chemin est bon. Sinon, à quoi bon ? Les chemins conduisent nulle part, mais celui-ci a du cœur, et celui-là n'en a pas. Sur celui-ci, le voyage sera joyeux, et tout au long du voyage, vous ne formerez qu'un. L'autre vous fera maudire l'existence. Le premier vous rendra fort, l'autre faible. »
Un petit groupe d'universitaires comprenant des mathématiciens, des biologistes, des informaticiens, des juristes ou encore des philosophes a constitué à l'Université de Cambridge une équipe très spéciale dont la mission est d'étudier les risques existentiels, en d'autres termes les menaces auxquelles l'humanité peut être confrontée dans un futur indéterminé. Tous les aspects de la politique, des sciences et des technologies ont été abordés par ce centre pour l'étude des risques existentiels (CSER, acronyme de Center for the Study of Existential Risk). Selon les évaluations qui ressortent de leurs travaux il est urgent de sensibiliser l'opinion au sujet de ces risques qui ne sont pas ceux que l'on croit communément.
# 1 Intelligence artificielle
Le plus grand risque que court l'humanité serait l'intelligence artificielle prise globalement, non pas seulement des super-ordinateurs dans lesquels des algorithmes complexes influencent nos choix, ce qui est déjà le cas avec Google, ayant pour conséquence un appauvrissement de notre liberté de décision, mais également les machines considérées globalement en particulier les robots. Le risque serait, si aucun contrôle n'est organisé à l'échelle planétaire dès aujourd'hui, une prise en otage de l'ensemble de l'humanité. Les machines décideraient entièrement pour nous. Ce n'est pas de la science-fiction du genre « Terminator » mais bien une réalité qui nous concerne tous et le CSER classe l'intelligence artificielle comme la plus grande menace pour l'humanité dès 2075.
Commentaire: Pourquoi 2075, on se le demande. Au vu des progrès constant de l'informatique et de la robotique, on se dit qu'une "étincelle" suffirait à déclencher, à n'importe quel moment, la "singularité technologique" que l'on craint :
Commentaire: Il s'agit bien sûr d'une satire, d'autant que le KGB s'appelle aujourd'hui le FSB. Toutefois si vous ne nous croyez pas, alors, s'il vous plait, par tous les moyens possibles, faites suivre ceci à John McCain ce qui lui permettra de se pencher sur le prochain dossier douteux.