Les Maîtres du Monde
Tout blocage réclamé par les autorités devrait toujours s'opérer avec le contrôle préalable d'un juge judiciaire, contrairement à ce que prévoit la loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure. Avec la Loppsi 2, c'est en effet l'administration française qui fournira aux fournisseurs d'accès à Internet la liste des sites web à filtrer.
La France n'est cependant pas le seul payer à se passer de l'ordre judiciaire pour suspendre ou bloquer un domaine. Au Royaume-Uni, c'est la police qui se charge d'alerter le Nominet, le registre du domaine de premier niveau .uk, équivalent de l'AFNIC en France. Selon The Telegraph, le Nominet a déjà suspendu 3000 sites web à la demande de la police britannique.
Les Portugais éliront une nouvelle majorité le 5 juin, mais ils n'auront pas le choix du programme: de droite ou de gauche, le vainqueur devra imposer l'austérité jusqu'en 2014 au moins. Trois semaines plus tôt, chaque grand parti s'y sera engagé individuellement, auprès de l'UE et du FMI.
Cette perte de contrôle politique est le prix à payer pour un plan de secours d'environ 80 milliards d'euros décidé vendredi dans ses grandes lignes par la zone euro, les 27 pays de l'UE et la Banque centrale européenne. D'une durée probable de trois ans, il vise à mettre l'État portugais au régime sec, à lancer un «ambitieux programme» de privatisations pour réduire la dette publique et, enfin, à assouplir le marché du travail. Il prévoit par ailleurs une enveloppe spéciale de soutien aux banques portugaises, dont le montant reste à fixer.
Un rapport en ce sens a été transmis fin décembre au Parlement, a ajouté le magazine.
Interrogée, la Cour des Comptes a renvoyé sur le Parlement.
Il y a un face à face entre les deux candidats présidentiels rivaux depuis les élections. L'impasse s'est à présent transformée en guerre civile, alors qu'Alassane Ouattara, qui est soutenu par la France, les Etats-Unis et des organisations internationales, tente d'évincer le président sortant, Laurent Gbagbo.
Les forces de Ouattara se sont emparées de la plus grande partie du pays, dont la capitale politique Yamassoukro et le port principal de San Pedro. Elles luttent pour prendre le contrôle de la capitale commerciale, Abidjan. Gbagbo conserve le soutien de sa garde présidentielle, forte de 2.500 hommes, d'un nombre inconnu de mercenaires et du Mouvement Jeunesse patriotique. Après la résolution du 30 mars du Conseil de sécurité des Nations unies, de nombreux éléments au sein de l'armée sont allés faire allégeance à Ouattara.
La France et le Nigeria ont soutenu la résolution qui appelle l'ensemble des responsables d'Etats à reconnaître Ouattara. Ceci a été le signal pour le début d'un assaut militaire contre les forces de Gbagbo.
Après les dernières élections présidentielles, le président sortant, Laurent Gbagbo, et Ouattara, chef de file de l'opposition, avaient tous deux revendiqué la victoire et déjà prêté serment.
Les pays industrialisés occidentaux tiennent au retrait de Gbagbo; celui-ci peut s'appuyer sur des humeurs anticoloniales dans la population et donc l'UE et les USA estiment qu'il n'est pas fiable.
Ouattara, en revanche - un ancien vice-président du FMI- est bien sûr LE candidat de l'Occident ! Il a travaillé de 1961 à 1990 et de 1994 à 1999 au Fonds monétaire international (FMI). Dans les années 80, il en a dirigé la section Afrique et s'est donc trouvé aux premières loges pour l'application des mesures d'ajustement structurel qui ont eu pour effet d'anéantir l'infrastructure sociale des pays concernés, en ouvrant leurs marchés intérieurs aux denrées européennes (en général des produits agricoles excédentaires chez eux) et donc (comme du reste au Rwanda en son temps !!) de détruire l'agriculture autochtone. De 1994 à 1999 Ouattara a même été vice-Président du FMI. Ce curriculum vitae fait apparaître Ouattara presque comme le candidat idéal pour garantir aux entreprises occidentales la protection des intérêts des multinationales du capital monopoliste.
"Si j'avais su ce que je sais aujourd'hui, le rapport Goldstone aurait été différent". C'est ainsi que commence le papier que Goldstone a fait paraître dans le Washington Post et qui soulève tant de commentaires. J'ai vraiment l'impression que l'éditeur a probablement modifié le texte et que la phrase originelle devait être quelque chose comme : "Si j'avais su que cela ferait de moi un Juif qui a la haine de soi (self-hating Jew dans le texte) aux yeux d'Israël ma bien aimée, et aux yeux de ma propre communauté juive d'Afrique du Sud, le rapport Goldstone n'aurait jamais existé." Si ce n'est pas ce qu'il avait écrit initialement, c'est certainement ce qu'il faut lire entre les lignes.
Ce vil retournement de veste n'a pas eu lieu cette semaine. Il s'est produit après une année et demi de campagne incessante d'intimidation et de diffamation contre le juge, une campagne semblable à celles qui ont détruit des personnalités importantes comme le sénateur étasunien William Fulbright qui a été politiquement assassiné à cause de sa tentative courageuse de révéler les affaires illégales de l'AIPAC avec l'état d'Israël.
Déjà en octobre 2009, Goldstone avait dit sur CNN : "Je porte un grand amour à Israël" et "J'ai travaillé à la promotion de beaucoup de causes israéliennes et je continuerai à le faire" (Video : "Fareed Zakaria GPS," 4 October 2009).
Selon cette source, de nombreux objectifs non militaires ont été pris pour cibles par « les feux des hélicoptères français ». « L'hôpital de Koumassi (à proximité du camp commando, ndlr), le CHU de Yopougon, précisement la résidence des internes, l'hôpital militaire d'Abidjan (HMA), la résidence du Chef de l'Etat et la présidence, où s'étaient massées des miliers de personnes ainsi que la Rti », a précisé la source militaire avant d'indiquer que le bilan pourrait s'alourdir.
La France est entrée en guerre contre la Côte d'Ivoire après que le président français Nicolas Sarkozy eut autorisé, lundi, le bombardement de plusieurs cibles, prétextant de stopper les actions du Président ivoirien Laurent Gbagbo contre les civils.
FARRAKHAN : « Je te mets en garde mon frère : vas-tu laisser ces démons te pousser dans une voie qui détruira totalement ton avenir avec ton peuple en Afrique et dans le monde entier ?... Pourquoi ne rassembles-tu pas un groupe d'Américains respectés pour qu'ils rencontrent Kadhafi ? Tu ne peux pas lui ordonner de se retirer et de partir comme ça, tu te prends pour qui ? »
La banque a fait l'objet de poursuites judiciaires acharnées. Et comment ! En Mars 2010, en vertu de la loi américaine sur le secret bancaire, Wachovia et l'administration américaine ont signé un accord amiable, resté secret jusqu'ici : 110 millions de dollars d'amende pour avoir autorisé des transactions relatives à des trafics de drogue et 50 millions pour avoir échoué à surveiller les mouvements de capitaux utilisés pour le transport de 22 tonnes de cocaïne. Et... c'est tout ! Aucun dirigeant n'a jamais été inquiété à titre personnel.
Commentaire: L'histoire se répète continuellement et si l'on remplace la Libye par la Syrie et Kadhafi par Bachar el-Assad, ce discours est encore d'actualité.