Les Maîtres du MondeS


Rocket

Libye : Al-Q(CIA)ïda pourrait mettre la main sur des missiles sol-air (Moscou)

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© inconnuLybie
Lors des hostilités en Libye, des missiles sol-air guidés, portables et tirés à l'épaule auraient bien pu tomber entre les mains des activistes de la nébuleuse terroriste Al-QCIAïda, a supposé mercredi devant les journalistes Ilia Rogatchev, du ministère russe des Affaires étrangères.

"Des choses incompréhensibles se produisent en Libye, les entrepôts d'armes ont été pillés et on ignore où les armements volés se trouvent à présent", a déclaré le diplomate.

Et de préciser qu'il s'agissait de systèmes de défense aérienne portables qui auraient pu se retrouver entre les mains d'activistes de l'Al-QCIAïda régionale encore au printemps dernier.

Propaganda

La décennie de mensonges post-11 Septembre

Traduction Mireille Delamarre pour Planète non Violence

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Cela a été et ce sera la même chose depuis le jour où c'est arrivé. Le même exercice épuisant que ce soit 1 an 5 ans 10 ans ou 50 ans depuis le 11 Septembre. Une autre orgie orchestrée de propagande de masse nourrie par l'ignorance et l'hystérie de la « guerre contre le terrorisme ».

Le mythe propagandiste du 11 Septembre, incorporée dans les fibres de la société et la culture et dans le cerveau de gens naïfs volontairement mal informés est de retour pour une autre «commémoration» écoeurante.

Qui a choisi de «commémorer» le mensonge du 11 Septembre ? Aucun doute, les hauts responsables et les élites qui ont planifié l'évènement, qui ont réussi à accomplir tout ce qu'ils voulaient --- guerre sans fin pour le pétrole, fascisme nu et militarisme, et conquête économique - - - grâce à cette opération sous faux pavillon. L'atrocité du 11 Septembre, l'acte désespéré d'un empire confronté à son extinction n'a pas été un « échec des services secrets» mais le plus grand succès des services secrets et d'une opération criminelle de dimension l'historique.

Wall Street

Libye : Après les bombes les réformes du FMI

Traduit de l'italien par Marie-Ange Patrizio

Au terme du G8 de Marseille, la nouvelle directrice du FMI, la française Christine Lagarde, a fait une annonce solennelle : « Le Fonds Monétaire International reconnaît le Conseil de transition comme gouvernement de la Libye et est prêt, en envoyant au plus tôt son staff sur le terrain, à lui fournir assistance technique, conseil politique et soutien financier pour reconstruire l'économie et commencer les réformes ».

Aucun doute, sur la base de l'expérience consolidée du Fmi, que les réformes signifieront ouvrir grand les portes aux multinationales, privatiser les propriétés publiques et endetter l'économie. A commencer par le secteur pétrolier, dans lequel le FMI aidera le nouveau gouvernement à « rétablir la production pour générer un revenu et re-stabiliser un système de paiements ».

Les réserves pétrolières libyennes - les plus grandes de l'Afrique, précieuses pour leur qualité élevée et leur bas coût d'extraction- et celles du gaz naturel sont déjà au centre d'une âpre compétition entre les « amis de la Libye ». L'Eni a signé le 29 août un mémorandum avec le Cnt de Benghazi, dans le but de rester le premier opérateur international d'hydrocarbures en Libye. Mais son primat est l'objet de quelques embûches dressées par la France : le Cnt s'est engagé le 3 avril à lui concéder 35% du pétrole libyen. Et sont aussi dans la compétition les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et quelques autres. Leurs multinationales obtiendront les licences d'exploitation à des conditions beaucoup plus favorables que celles pratiquées jusqu'à maintenant, qui laissaient jusqu'à 90% du brut extrait à la compagnie nationale libyenne. Et il n'est pas exclu que celle-ci aussi ne finisse entre leurs mains, à travers une privatisation imposée par le FMI.

Star of David

Meilleur du Web: Démystifier le 11 septembre : Israël et la stratégie de l'erreur

Traduit par Alter Info


Il y a plusieurs années, j'ai lu une discussion fascinante sur la "stratégie de l'erreur." Cela impliquait essentiellement d'utiliser les préjugés et les idées préconçues d'une cible en l'induisant en erreur quant à l'origine et à l'intention de l'attaquant, et de la piéger dans une situation tactique qui jouera ensuite à l'avantage stratégique de l'attaquant.

C'est ce qui s'est déroulé dans les attentats du 11 septembre qui nous ont conduit dans l'engrenage des guerres et des conflits présents (Afghanistan et Irak), planifiés (Iran et la Syrie) et projetés (Jordanie et Égypte), qui profitent à Israël et aucun autre pays - bien que je concède que de nombreux entrepreneurs privés et politiciens tirent profit de la mort et de la misère des autres.

En tant qu'analyste stratégique, je suis aussi absolument certain, que le 11 septembre lui-même, d'où découle tout le reste, est une opération typique orchestrée par le Mossad. Mais le Mossad ne l'a pas fait seul. Ils ont eu besoin d'une aide de l'intérieur des États-Unis (et d'ailleurs aussi peut-être) et ils l'ont eu, principalement de quelques anciens du PNAC (le mal nommé Project for a New American Century [Projet pour un Nouveau Siècle Américain]) et leurs affiliés à l'intérieur et à l'extérieur du gouvernement américain, qui avec les attaques du 11 septembre tenaient enfin l' '"événement catalyseur" dont ils avaient besoin et dont ils rêvaient pour entraîner les États-Unis en guerre pour le compte d'Israël, huit mois seulement après son entrée en fonction.

Vader

Dick Cheney : le terroriste américain à l'état brut

Traduction : JPP pour Info-Palestine

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Dick Cheney, vice-président des USA, le 20 juin 2007
Photo : Doug Mills/The New York Times
Maintenant, cela va de soi : quand quelqu'un quitte le service du gouvernement, surtout après un poste bien en vue, il écrit un livre. Tous ils le font, parfois même plusieurs. Richard Nixon en est le principal exemple en publiant une apologie en plusieurs volumes ; quand le moment vint de le mettre en terre, il avait écrit assez de livres pour remplir une bien longue étagère. Henry Kissinger fut tout aussi prolifique, ce qui conduit à s'interroger sur la relation entre activités criminelles et page imprimée. Nixon a été chassé de son poste après une série de crimes qui, à l'époque, n'avaient pas de précédent, et Kissinger est toujours si tristement célèbre qu'il ne peut se rendre à l'étranger de crainte de se faire arrêter. A eux deux, ils ont écrit assez de livres pour occuper la moitié du rayon Sciences politiques de toutes les librairies du pays, peut-être pour essayer, en vain, de trouver des justifications aux dommages irréparables que leurs actes ont causé à la république.

A propos de dommages à la république, Dick Cheney vient de sortir ses mémoires (*). Je suis sûr que maintenant vous en avez entendu parler ; il en a fait la promotion en annonçant que son contenu allait faire exploser des têtes à Washington, ce qui en a conduit beaucoup qui doivent être mieux informés maintenant à dire, « Ouh ! ça devrait être bon ». Or ça ne l'est pas ça, mais pas du tout, et je dois vous avouer que j'ai été très près de prendre la fuite... pas à cause de son contenu, mais parce que je me confrontais à la réalité rance d'un Dick Cheney libre et non condamné, apparaissant sur la scène publique une fois encore.

USA

Meilleur du Web: Les commémorations orwelliennes du 11-Septembre annoncent de nouvelles guerres

Le dixième anniversaire des attentats du 11-Septembre donne lieu à une débauche d'articles, de documentaires et de programmes audio-visuels pour certifier la version bushienne des événements, alors que l'opinion publique mondiale est devenue majoritairement sceptique. Pour Thierry Meyssan, qui est à l'origine du débat mondial sur l'interprétation des attentats, cette écrasante campagne médiatique est l'ultime tentative du système impérial pour préserver son apparente légitimité et justifier ses prochaines guerres.
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© ©Elysée. Nicolas Sarkozy : « Dix ans ont passé qui n’ont rien effacé du souvenir de ces destins brisés et tous les Français se souviennent de ce qu’ils faisaient en ce 11 septembre, tant ils ont été bouleversés par ce qui vous est arrivé. Et au soir du 11 septembre, au fond, nous les Français nous nous sentions américains comme jamais. (…) La plus belle réponse à ces assassinats en masse et à ces assassins, c’est la libération des peuples arabes, autour des valeurs qu’ont toujours incarnées l’Amérique et la France, la démocratie. »
Il est étrange d'observer la manière dont la presse occidentale célèbre le dixième anniversaire des attentats du 11-Septembre : alors que le sujet pourrait être abordé sous des angles très divers, un mot d'ordre s'est imposé ou a été imposé. Les médias rivalisent en matière de témoignages sur le thème : « Que faisiez-vous ce jour-là, à ce moment-là ? ». Cette approche illustre la volonté collective de ne pas prendre de recul, de ne pas analyser l'événement et ses conséquences, pour se limiter au seul registre de l'émotion instantanée, bref de ne pas faire de journalisme, mais du grand spectacle.

Cette commémoration s'accompagne d'injonctions orwelliennes : « Comment osez-vous douter de la version officielle face à la douleur des familles de victimes ? », ou encore « Ceux qui remettent en cause la version officielle sont des négationnistes ennemis de la démocratie ! ». Or, précisément, le respect des victimes - pas seulement celles qui sont mortes ce jour-là aux États-Unis, mais aussi celles qui sont mortes des conséquences en Afghanistan, en Irak, en Libye et ailleurs - exige que nous cherchions la vérité au lieu de nous contenter de mensonges abracadabrantesques. Et comment pouvons-nous faire vivre la démocratie si nous ne questionnons pas les vérités officielles, pire si nous remplaçons le débat argumenté par l'injure ?

Radar

Certaines libertés ont aussi disparu le 11 Septembre 2001

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Les ruines du World Trade Center après les attentats du 11 septembre 2001 à New York.AFP/ALEX FUCHS
Souvenez-vous. Il fut un temps où aucun militaire ne patrouillait, Famas en bandoulière, sur le parvis de Notre-Dame de Paris, un temps où vos e-mails avaient peu de risques d'être interceptés, où votre mine déconfite sur le trajet du bureau n'était pas immortalisée chaque jour par des dizaines de caméras, une époque révolue où embarquer un flacon de shampoing à bord d'un avion était encore un geste anodin... C'était avant le 11 Septembre 2001.

Ce jour-là, lorsque les tours jumelles du World Trade Center tombent en poussière, la puissance symbolique des Etats-Unis est ébranlée, ainsi qu'une certaine idée de la liberté. Un mois plus tard, le Patriot Act est signé par George W. Bush. Au nom de la sécurité, quelques unes des libertés fondamentales si chères aux Américains sont sacrifiées.

Commentaire: Il ne faut pas perdre de vu que la majeure partie du terrorisme étant fabriqué par d'autres officines dépendantes d'un état ou d'un autre, cela permet d'avoir un système qui s'auto-entretient. Ceci est bien pratique pour faire passer toutes ces lois d'exception et arriver à ces pertes de liberté. Le 11 septembre 2001 étant "l'acmé" de ce système.


Star of David

Le rapport Palmer/Uribe blanchit les crimes israéliens

Traduction : MR pour ISM

Comme l'on s'y attendait, le rapport Palmer/Uribe (1) sur les attaques contre la Flottille du 31 mai 2010, révélé par le New York Times le 1er septembre (2), est malheureusement le blanchissement des crimes israéliens. Bien qu'il accuse les forces israéliennes d'avoir utiliser une force excessive lorsqu'elles ont attaqué nos bateaux civils naviguant vers Gaza dans les eaux internationales, il justifie à tort le blocus israélien de Gaza, jette le doute sur les intentions des organisateurs de la flottille et ne cherche pas à demander de comptes aux auteurs des violations des droits de l'homme.
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Le rapport Palmer/Uribe est vicié depuis le début. La désignation de l'ex-Président colombien Alvaro Uribe comme vice-président de la commission jette un doute sérieux sur l'intégrité et l'impartialité de celle-ci. L'association intime d'Uribe avec les pratiques militaires et paramilitaires de meurtres de civils en Colombie et son mépris notoire pour les défenseurs des droits de l'homme rendait problématique sa nomination dans une commission chargé de traiter de questions de droits de l'homme. En outre, le gouvernement d'Uribe a déclaré officiellement qu'il souhaitait une coopération militaire plus étroite avec Israël (3).

Star of David

Aide pour Gaza : la tension monte entre la Turquie et Israël

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Photo: AP/Ariel Schalit
Le Mavi Marmara à son arrivée dans le port d'Ashdod en mai 2010.
Le gouvernement israélien juge « graves et difficiles » les déclarations d'Ankara selon lesquelles les bateaux turcs acheminant de l'aide humanitaire à Gaza seraient désormais escortés par ses forces navales.

L'État hébreu refuse toutefois de s'engager dans une surenchère dans son contentieux avec la Turquie.

En mai 2010, neuf militants turcs propalestiniens avaient été tués lors de l'assaut israélien mené en eaux internationales contre la flottille pour Gaza.

Jeudi, le premier ministre turc, Receip Tayyip Erdogan, a affirmé que « les navires de guerre turcs seront chargés de protéger les bateaux turcs acheminant de l'aide humanitaire vers la bande de Gaza », soumis à un blocus israélien.

« Désormais, nous ne permettrons plus que ces bateaux soient la cible d'attaques de la part d'Israël comme cela a été le cas avec la "flottille de la Liberté", car Israël fera alors face à une riposte appropriée », a ajouté M. Erdogan, en entrevue à la chaîne de télévision Al-Jazira.

Dollar

Meilleur du Web: 737 maîtres du monde contrôlent 80 % de la valeur des entreprises mondiales

Une étude d'économistes et de statisticiens, publiée en Suisse cet été, met en lumière les interconnexions entre les multinationales mondiales. Et révèle qu'un petit groupe d'acteurs économiques - sociétés financières ou groupes industriels - domine la grande majorité du capital de dizaines de milliers d'entreprises à travers le monde.
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Leur étude, à la frontière de l'économie, de la finance, des mathématiques et de la statistique, fait froid dans le dos. Trois jeunes chercheurs de l'Institut fédéral de technologie de Zurich [1] ont scruté les interactions financières entre multinationales du monde entier. Leur travail - « The network of global corporate control » (le réseau de domination globale des multinationales) - porte sur un panel de 43.000 groupes (« transnational corporations ») sélectionnés dans la liste de l'OCDE. Ils ont mis en lumière les interconnexions financières complexes entre ces « entités » économiques : part du capital détenu, y compris dans les filiales ou les holdings, prise de participation croisée, participation indirecte au capital...

Résultat : 80 % de la valeur de l'ensemble des 43.000 multinationales étudiées est contrôlé par 737 « entités » : des banques, des compagnies d'assurances ou des grands groupes industriels. Le monopole de la possession du capital ne s'arrête pas là. « Par un réseau complexe de prises de participation », 147 multinationales, tout en se contrôlant elles-mêmes entre elles, possèdent 40 % de la valeur économique et financière de toutes les multinationales du monde entier.