Les Maîtres du MondeS


Cult

L'Église catholique ébranlée par un scandale de pédophilie aux Pays-Bas

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Le président de la commission, Wim Deetman © AFP/ANP - ROBERT VOS
Des dizaines de milliers d'enfants néerlandais ont été victimes d'agressions sexuelles dans les institutions catholiques du pays entre 1945 et 2010, et les responsables de l'Église n'ont pas agi pour y mettre fin, même s'ils étaient au courant.

C'est ce que conclut une commission indépendante dirigée par l'ancien ministre Wim Deetman, et composée de cinq autres personnes, dont un ancien juge, des professeurs d'université et une psychologue.

Les estimations de la commission s'appuient sur un sondage effectué auprès de plus de 34 000 Néerlandais de 40 ans et plus.

Les réponses obtenues ont permis d'établir que 10 % des enfants ont été victimes d'une forme d'agression, une proportion qui grimpe à 20 % chez ceux qui ont passé une partie de leur jeunesse dans une institution catholique.

« Plusieurs dizaines de milliers de mineurs ont eu affaire à des formes légères, graves ou très graves de comportements sexuels qui dépassaient les limites entre 1945 et 2010 au sein de l'Église catholique néerlandaise », indique la commission dans un communiqué.

Cult

La Libye, des lendemains qui déchantent sous l'emprise des milices

La France de Sarkozy a l'autocongratulation immodeste et aveugle quand il s'agit de se féliciter de son haut fait d'arme en Libye, humanitaire, en rêve seulement...Débarrassée de son colonel fantasque et de ses encombrants secrets, en s'enfonçant dans la cruauté vengeresse, que devient la Libye aux mains du CNT (Conseil National de Transition), maintenant que l'Elysée, sous l'influence partisane du magnat de la philosophie BHL, allié à la coalition internationale, a parachevé sa mission de grand nettoyage ?

Elle est en proie à la tourmente sous l'effet de milices armées jusqu'aux dents, qui provoquent des troubles notamment à Tripoli, où les escarmouches et fusillades ponctuent le quotidien des civils, au point d'amener les autorités à fixer la date butoir du 20 décembre pour désarmer tous les groupes actifs et les inciter à se retirer. Dans ce climat sous haute tension, des citoyens, de tous les horizons, se sont mobilisés contre l'impunité de ces phalanges armées, certaines manifestations ayant été organisées par le conseil de la Ville de Tripoli.

Wall Street

Meilleur du Web: Les banquiers sont les dictateurs de l'Occident

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Nous, en Occident - nos gouvernements -, nous nous sommes créés nos dictateurs. Mais, contrairement aux Arabes, nous ne pouvons pas les atteindre. Écrivant depuis la région même qui produit le plus de clichés au mètre carré que n'importe quelle autre « histoire » - le Moyen-Orient -, je devrais peut-être prendre un moment avant de dire que je n'ai jamais lu autant d'âneries, autant de bêtises absolues, que je peux en lire sur la crise financière mondiale.

Mais je ne vais pas me retenir. Il me semble que l'information sur l'effondrement du capitalisme est tombée si bas que même au Moyen-Orient on ne s'abaisse pas à ce point devant les institutions et les « experts » de Harvard qui ont contribué à provoquer toute cette catastrophe criminelle.
Démarrons avec le « Printemps arabe » - terme en soi déformant verbalement de façon grotesque l'immense prise de conscience arabo-musulmane qui secoue le Moyen-Orient - et ses parallèles falots avec les manifestations sociales dans les capitales occidentales. Nous avons été submergés d'articles comme quoi les pauvres et les défavorisés en Occident « avaient pris exemple » sur le « Printemps arabe », que les manifestants en Amérique, au Canada, en Grande-Bretagne, en Espagne et en Grèce avaient été « motivés » par les énormes manifestations qui ont fait tomber les régimes en Égypte, en Tunisie et - jusqu'à un certain point - en Libye. Mais ce ne sont que des balivernes.

Eye 1

L'État va ficher 45 millions de Français

Sous prétexte de lutte contre l'usurpation d'identité, la loi sur la « protection de l'identité », défendue par Claude Guéant, a été votée par les députés ce 13 décembre. Si certains amendements ont été retirés, comme la possibilité de la reconnaissance faciale via la vidéosurveillance, cette loi va instaurer, dès 2012, le fichage généralisé des Français de plus de 15 ans.
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© Photo : Leo Reynolds via Flickr
La création du fichier des « gens honnêtes », contenant les données biométriques de 45 millions de Français, a été adoptée par l'Assemblée nationale, le 13 décembre, en deuxième lecture. La loi sur la « protection de l'identité » prévoit, à partir de 2012, la mise en place d'une carte d'identité contenant des informations biométriques, munie d'une puce « commerciale » facultative, et la création d'un fichier d'une ampleur jamais égalée en France. Un projet qui suscite de nombreuses questions et critiques (lire notre enquête).

Pour défendre son projet, dont l'objectif affiché est la lutte contre l'usurpation d'identité, Claude Géant, ministre de l'Intérieur, évoque « ces Français empêchés de voyager, de louer un appartement ou d'inscrire leurs enfants à l'école parce qu'un fraudeur a accaparé leur identité », et qui parfois « plongent dans la dépression en voyant (...) leur vie paralysée ». « Le législateur ne saurait laisser à leur triste sort les quelque 100 000 victimes de fraude à l'identité [1] en adoptant un système volontairement dégradé », poursuit Philippe Goujon, rapporteur de la loi, qui défend la mise en place d'un fichier centralisé « à lien fort ». Un lien entre fichier et données biométriques qui permettrait non seulement l'authentification du porteur de la carte (et la lutte contre l'usurpation d'identité), mais aussi l'identification de n'importe quel Français répertorié dans le fichier à partir de ses seules empreintes digitales.

Eye 2

L'Europe engage la ratification de l'ACTA


Après un contre-temps, l'Europe se met sur le chemin de la ratification très controversée de l'Accord Commercial Anti-Contrefaçon (ACTA). Alors que la cérémonie officielle des signatures s'était faite à Tokyo le 1er octobre sans l'Union Européenne, qui a pourtant participé activement à sa négociation, La Quadrature du Net nous apprend que le processus est enclenché. "Après l'adoption de l'instrument juridique permettant sa signature par le Conseil de l'Union Européenne cet après-midi, l'accord ACTA sera signé formellement ce week-end par les gouvernements européens, lors d'une rencontre de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) à Genève", indique le collectif.

L'ACTA ne sera néanmoins ratifiée que si le texte est validé par le Parlement Européen, qui l'a déjà accepté de façon moins formelle. Il faudra aussi que la validité juridique de l'accord soit confirmée par la Cour de Justice de l'Union Européenne.

Airplane

Un drone américain s'écrase aux Seychelles

Un drone américain s'est écrasé, mardi 13 décembre, sur l'aéroport international de Mahé, la principale île de l'archipel des Seychelles, dans l'océan Indien, sans faire de victime.

"Le MQ-9 n'était pas armé et il n'est fait état d'aucune victime", indique dans un communiqué l'ambassade des Etats-Unis à Maurice, qui a également autorité pour les Seychelles.

Le drone, parti de l'aéroport de Mahé pour une mission "hors des Seychelles", s'est écrasé à son retour sur le même aéroport, a indiqué un responsable à l'ambassade américaine s'exprimant sous couvert de l'anonymat, sans donner davantage d'information sur la nature et le lieu de la mission.

Airplane

L'Iran va copier le drone américain

L'Iran va copier le drone d'observation furtif américain RQ-170 dont il s'est emparé la semaine dernière et en équiper ses forces, a déclaré un important parlementaire iranien cité lundi par la télévision d'État. "Nous sommes en train d'achever le décryptage des codes" du drone, et "la prochaine étape sera la reproduction de l'appareil", a affirmé Parviz Sorouri, responsable de la sous-commission parlementaire pour la sécurité nationale.

"Dans un avenir proche, nous serons capables de le produire en série", a ajouté le parlementaire en affirmant que la version iranienne du drone serait même "supérieure" à l'appareil américain. Parviz Sorouri a estimé que l'Iran allait "acquérir des informations importantes concernant les techniques d'espionnage américaines lorsque les codes auront été cassés". "Je ne peux pas dire quand cela interviendra, mais nous sommes sur la bonne voie", a-t-il ajouté.

Téhéran a annoncé que ses unités de guerre électronique avaient pris, le 4 décembre, le contrôle d'un RQ-170 Sentinel ayant pénétré à l'intérieur du territoire iranien depuis l'Afghanistan, et l'avaient fait atterrir sans dommages majeurs à 250 km de la frontière dans la région désertique de Tabas (nord-est). La télévision iranienne a diffusé jeudi des images présentées comme celles de cet appareil ultra secret et sophistiqué qui aurait été, selon la presse américaine, en mission de surveillance des sites nucléaires iraniens pour les services de renseignements américains CIA au moment de l'incident.

Bomb

Une lettre de menaces et deux balles pour le maire de Rome

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Le maire de Rome, Gianni Alemanno, a reçu une enveloppe contenant deux balles et une lettre de menaces de mort signée par une cellule des Brigades rouge.
Photo: Jack Guez, AFP
Le maire de Rome Gianni Alemanno a reçu lundi une enveloppe contenant deux balles de calibre 40 et une lettre de menaces de mort signée par une cellule des Brigades rouges, trois jours après que l'explosion d'un colis piégé d'origine anarchiste eut blessé un haut fonctionnaire.

La ministre de la Justice Paola Severino a également reçu lundi une enveloppe contenant des balles, mais son expéditeur n'est pas encore connu.

«La revendication porte la signature du «Noyau Galesi pour les Prolétaires armés pour le communisme»», a indiqué dans un communiqué le porte-parole du maire, Simone Turbolente. Mario Galesi, membre des Brigades rouges, avait été tué lors d'une fusillade avec les forces de l'ordre le 2 mars 2003 à bord d'un train en Toscane.

Le courrier, adressé au secrétariat du maire, a été intercepté par la police dans le cadre de contrôles renforcés après l'explosion vendredi dernier à Rome d'un colis piégé qui a blessé le directeur général de l'agence chargée de la collecte des impôts en Italie, Equitalia, une action revendiquée par des anarchistes italiens.

Commentaire: Mais qui sont les Brigades Rouges ?
Italie 1970 : les Brigades rouge

Au cours des années septante, l'Italie était au bord d'une révolution sociale. Grèves, occupations d'usines, sabotages de la production, remise en question de l'organisation sociale et de l'Etat lui-même ne semblaient plus pouvoir être jugulé par les méthodes habituelle de la propagande et de la force policière. C'est alors que des attentats terroristes, destinés à provoquer de nombreuses victimes, et attribués à un groupe « révolutionnaire », les Brigades Rouges, sont venu bouleverser l'opinion publique italienne. L'émotion populaire permit au gouvernement de prendre diverses mesures législatives et policières : des libertés furent supprimées sans résistance, et de nombreuses personnes, parmi les plus actives du mouvement révolutionnaire, furent arrêtées : l'agitation sociale était enfin maîtrisée. Aujourd'hui, les tribunaux eux-mêmes reconnaissent que la CIA était impliquée, de même que les services secrets italiens, et que l'Etat était derrière ces actes terroristes.

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Wall Street

Meilleur du Web: L'Euro : Ce lit de Procuste...

Traduction : Dominique Muselet pour LGS

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Les efforts des leaders européens pour faire rentrer une série de pays différents dans une cage financière rigide sont voués à l'échec. Mais cela fait partie d'un plan sur le long terme pour instaurer une super-monnaie mondiale qui ne pourra qu'apporter plus de souffrances aux travailleurs ordinaires. L'on se demande de plus en plus aujourd'hui "Pourquoi grands dieux les Européens ont-ils accepté de mettre en place une seule monnaie pour toute l'Europe ?"

Dans la mythologie grecque, Procuste était le fils de Poséidon, le dieu des profondeurs marines. Il avait construit un lit de fer à sa taille et il forçait tous ceux qui passaient chez lui à s'y coucher. Si la personne était plus petite que le lit, Procuste l'étirait, brisant ses os, ses tendons et ses veines, jusqu'à ce que la victime soit à la "bonne" taille ; si elle était plus grande, Procuste lui coupait les pieds et les membres.

Ce récit ancien sur le thème de la "taille unique" semble s'être matérialisé à nouveau au 21ème siècle quand les Européens se sont laissés convaincre de s'imposer à eux-mêmes un oxymore ; une contradiction conceptuelle flagrante appelée "l'euro".

La monnaie supra-nationale commune inventée par les Français et les Allemands, boycottée par les Anglais, ignorée par les Suisses, dirigée par les Allemands et acceptée par le reste de l'Europe dans sa bienheureuse ignorance, a finalement tombé le masque et montré son horrible visage : celui d'un système impraticable au service des seuls banquiers au détriment des classes laborieuses.

USA

Guerre secrète que l'Occident contre l'Iran : Drone espion américain abattu en Iran

Un obscur incident impliquant un drone espion américain abattu dans l'est de l'Iran soulève des questions à savoir ce qu'il faisait là, alors que les États-Unis et Israël ne cessent de prendre des positions toujours de plus en plus provocatrices envers le régime iranien.

Les médias iraniens ont rapporté dimanche que les forces armées iraniennes avaient abattu un drone furtif sophistiqué américain Sentinel RQ-170. La Force internationale d'assistance à la sécurité de l'OTAN a publié une déclaration en réaction, affirmant que les opérateurs d'un drone avaient perdu le contrôle de celui-ci lors d'un vol de surveillance effectué dans l'ouest de l'Afghanistan la semaine dernière.

Washington a nié que le drone ait été abattu, prétendant qu'il avait dévié de sa trajectoire et s'était écrasé. Selon NBC, des responsables américains ont admis que le drone était utilisé par la CIA dans le cadre d'une mission secrète.

Aux États-Unis, les médias ont minimisé ou totalement ignoré la violation de la souveraineté de l'Iran, se bornant à reprendre la version officielle de Washington en répétant ses préoccupations que Téhéran et d'autres gouvernements pouvaient acquérir des informations techniques sensibles sur le drone. Aucune des questions sérieuses soulevées par l'incident n'a été approfondie.