Les Maîtres du MondeS


USA

« Les Etats-Unis, véritable parasite de l'économie mondiale »

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Le président vénézuélien Hugo Chavez a qualifié les Etats-Unis de "véritable parasite pour l'économie mondiale" mercredi sur son compte Twitter, en écho à des propos similaires tenus lundi par son "ami", le Premier ministre russe Vladimir Poutine.

"Je me joins à ce qu'a dit notre ami le Premier ministre russe Vladimir Poutine: les Etats-Unis sont un véritable parasite de l'économie mondiale! ", a écrit M. Chavez.

M. Poutine avait accusé lundi les Etats-Unis de "parasiter" l'économie mondiale avec leur dette, expliquant que ce pays "pays vit à crédit, au-delà de ses moyens et fait reposer une partie de la charge (de sa dette) sur l'économie mondiale.

"J'ai vu la vidéo des déclarations claires et vaillantes" de M. Poutine, a ajouté M. Chavez lors d'une intervention téléphonique sur la télévision d'Etat VTV, expliquant qu'il allait appeler le Premier ministre russe pour lui exprimer son soutien.

Dollar

Max Keiser : La dégradation de la dette US est voulue par Wall Street


Wall Street

Le Rêve Américain

Vous ne comprenez pas la réforme des retraites? Les plans d'austérité? Pourquoi la jeunesse se révolte? La réponse est là. Nous sommes pillés, un pillage à l'échelle mondiale, le plus grand de l'histoire de l'humanité, et ceci depuis des décennies.

Merci aux créateurs de cette animation, suscitant mon dévouement pour réaliser les sous-titres français, car le message qu'elle transporte est d'une importance "capitale"!


Pistol

Les opposants « pacifiques et démocrates » de Hama en pleine action

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4 images signifiantes de la vidéo...
Après d'autres nous publions une vidéo qui en dit plus en cinq minutes de visionnage que tous les articles que nous avons pu écrire sur certains aspects de l'opposition « pacifique » au régime de Bachar al-Assad. La vidéo a d'abord été mise en ligne sur le site de la chaine de télé d'Etat russe Roussia el Youm, - la Russie et son avenir - qui donne en langue arabe des nouvelles de la Fédération de Russie et promeut l'amitié entre celle-ci et le monde arabe. Un visiteur de notre site nous l'a ensuite adressée, en précisant que Roussia el Youm avait reçu ce film accompagné d'un mot expliquant en arabe qu'elle concernait des exactions commises sur des policiers syriens par des Frères musulmans, à Hama. L'agence Sana précise de son côté que ces films ont été diffusés lundi soir (1er août) par la télévision d'Etat syrienne.

On y voit des hommes extraire de la plate-forme d'un camion plusieurs cadavres - au moins sept - ensanglantés, et les jeter, l'un après l'autre, depuis un pont, dans l'Oronte, le fleuve qui traverse Hama, théâtre de manifestations et de troubles violents depuis des semaines. Et bastion de l'opposition islamiste radicale des Frères musulmans syriens. Si les lieux sont très facilement identifiables par des ressortissants d'Hama, on pourrait toujours se poser des questions quant à l'identité des criminels. Mais les cris de « Allah o Akbar ! » dont ils ponctuent leurs profanations renseigne assez sur l'origine de ces hommes : des sympathisants ou des activistes des Frères musulmans dont on sait qu'ils disposent d'armes. On le voit assez bien dans une autre vidéo, envoyée par un autre visiteur de notre site ; longue cette fois de 11 minutes, elle nous promène dans un quartier de Hama livré à l'insurrection. Une insurrection armée comme en témoignent les combattants de style « moudjahidin » avec leur keffieh sur le visage et leurs armes automatiques - AK 47 - ou fusils à pompe Remington ou Franchi au poing (voir photos ci-dessous) ; on entend tout au long de ce « reportage », à l'évidence effectuée au téléphone portable, des bruits de fusillade ; on distingue aussi quelques barbus archétypaux vêtus de la djellaba traditionnelle. Ce film-là se conclut sur la vue des cadavres ensanglantés entassés sur la plate-forme du camion.

Star of David

Der Spiegel: le Mossad derrière l'assassinat du scientifique nucléaire iranien

L'assassinat du scientifique iranien Darioush Rezaei-Nejad a été piloté par le Mossad, selon une source des services d'espionnage israéliens citée dans l'édition en ligne de l'hebdomadaire allemand Der Spiegel.

"Il s'agit de la première action retentissante du nouveau chef du Mossad (services secrets israéliens) Tamir Pardo", a rapporté cette source au magazine dans un article mis en ligne lundi.

D'après elle, les meurtres de scientifiques iraniens s'inscrivent dans le cadre d'une campagne d'assassinats destinée à entraver le développement du programme nucléaire iranien.

"Tant que le Mossad est responsable de la campagne contre le programme nucléaire iranien, il continue à recevoir de gros budgets", ajoute cette source, avant de poursuivre que "de nombreux officiers de la force aérienne israélienne font pression sur le gouvernement pour qu'il leur donne le feu vert d'attaquer les sites nucléaires iraniens. Une proposition refusée par le Mossad".

Bad Guys

Le leurre FN

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Je ne me suis encore jamais exprimé sur le Front National et Marine Le Pen, pour la simple et bonne raison que j'ai toujours privilégié l'analyse de fond et l'élaboration d'une résistance intelligente plutôt que de jouer le jeu de querelles politiciennes ou partisanes. Mais il me semble important de mettre en lumière ce que le développement du Front National révèle des intentions et de la stratégie de l'oligarchie.

Je ne tomberais donc pas dans l'absurdité de la « dénonciation antifasciste », qui est absolument ridicule et malhonnête, quand on sait que le Front National participe légalement aux élections depuis 40 ans. Je ne souscrirais pas non plus à la diabolisation courante qui est faite de ce parti, et qui s'avère largement infondée.

Le vote FN n'est pas qu'un vote de protestation. C'est également un vote d'adhésion, séduisant de larges parties de l'électorat populaire. Le récent virage antilibéral de Marine Le Pen est à la fois cohérent et payant électoralement. Pour autant la ligne du Front National reste loin de représenter une alternative réelle au Système : si le FN est le seul parti politique a tenir un discours cohérent sur l'Union Européenne, l'Euro, et la Loi du 3 Janvier 1973, il n'en reste pas moins que les question de la croissance économique, de la réduction du temps de travail, ou encore celle de la stigmatisation de l'Islam sont problématiques car ancrées dans des logiques dépassées.

USA

Meilleur du Web: Si la république n'était pas morte depuis longtemps, ce qui arrive aujourd'hui signerait son arrêt de mort

Traduction : Dominique Muselet pour LGS

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En voyant "l'accord" qui a été conclu pour résoudre "la crise du plafond de la dette," je me suis dit que je devais reprendre le titre que j'avais utilisé il y a quelques années (*). Par "accord", je fais référence bien sûr à l'extraordinaire "comité spécial" ou "super Congrès" que cet accord prétend instituer. C'est un politburo qui n'aura de compte à rendre à personne et qui pourra court-circuiter tous les procédures démocratiques (et républicaines) normales, décider des coupes budgétaires et présenter de lois de réduction d'impôts qui ne pourront pas être discutées, ni amendées mais seulement approuvées ou rejetées par le reste des sénateurs et des élus réduits à l'impuissance.

Ce n'est pas tout. Si le politburo -composé de membres triés sur le volet et en nombre égal des deux gangs de voleurs et de lâches qui règnent sur la colline du Capitole- ne réussissent pas à s'entendre sur la quantité de coupes budgétaires et sur les réductions d'impôts pour les riches, eh bien alors cela déclenchera une série de "dispositifs" qui se mettront automatiquement à couper, trancher et sectionner sans le moindre vote des représentants élus démocratiquement. Et il est certainement superflu que je précise que ces "super pouvoirs" qui n'ont de compte à rendre à personne seront vite étendus à d'autres domaines de la législation que le budget et les impôts.

Gear

Hama : chiffres invérifiables & choeur des vierges occidentales

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Extrait d'une vidéo de YouTube : un civil blessé à Hama le 31 juillet. Par qui et comment ?
Ban Ki-moon, secrétaire général de l'ONU, exprime une condamnation « vigoureuse« , Barack Obama est « horrifié« , Alain Juppé exprime sa « très vive préoccupation« , Rome parle d' »acte horrible » et demande à ce que soit saisi le conseil de sécurité des Nations-Unies, Berlin promet de nouvelles sanctions, Ankara exige que Damas retienne son armée. La cause de cette commune émotion diplomatique ? Dimanche 31 juillet, l'armée syrienne est rentrée dans Hama, la grande ville du nord-ouest du pays, pour y reprendre le contrôle de la situation, des milliers de manifestants de l'opposition maintenant depuis des semaines un climat d'insurrection plus ou moins larvé. Cette intervention aurait fait une centaine de tués - 95 précisément - et des dizaines de blessés parmi les habitants, lesquels auraient manifesté vendredi - jour de la prière et des rassemblements d'opposants - à hauteur de 500 000 contre le régime de Bachar al-Assad. Et, afin de singulariser cette nouvelle et de frapper d'avantage les esprits, les médias le baptisent « massacre du Ramadan« .

Quatre remarques, à propos d'Hama et d'ailleurs

Tout cela - chiffres impressionnants et invérifiables de tués et de manifestants, imputation de la violence à la seule armée syrienne - a comme un air de déjà vu et lu depuis des semaines. Et une fois de plus, Infosyrie.fr voudrait rappeler des éléments très simples, qui conservent toute leur pertinence nous semble-t-il.

USA

A Benghazi, l'insurrection colorée se délite

Les musulmans sont invités à cesser les hostilités durant le mois de Ramadan. Rien de significatif ne devrait donc avoir lieu au plan militaire en Libye jusqu'au 28 août. Mais à qui profite le temps qui passe ?
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En ce début de Ramadan, l'opération militaire de l'OTAN en Libye s'enfonce dans la confusion la plus totale, note Alexis Crow.

L'analyste de Chatham House spécialisée dans l'étude de l'Alliance atlantique avait été un des premiers experts de think tanks occidentaux à aborder publiquement la question du rôle d'Al Qaida au sein des « forces rebelles ». Elle est aujourd'hui la première à mettre les pieds dans le plat : les dirigeants politiques de l'Alliance ont abandonné leurs buts de guerre, officiels et officieux. Ils n'ont pas à proprement parler de stratégie de rechange, hormis la recherche d'une sortie de crise qui leur permette de garder la tête haute. À l'évidence, ce n'est plus simplement l'état-major français, mais aussi Londres qui s'inquiète de voir ses forces embourbées en Libye sans solution en vue.

La « protection des populations civiles » n'a jamais été qu'un slogan déconnecté de la réalité. Mais il n'est plus question pour l'OTAN de « changer le régime » à Tripoli, ni même de diviser le pays en deux États distincts ayant pour capitales Tripoli et Benghazi. Tout au plus Bruxelles espère obtenir un statut d'autonomie pour quelques enclaves.

USA

Armageddon économique: la réponse de Washington à l'échec de l'économie... Plus de guerres !

Traduit par Résistance 71

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Alors que la seconde décennie du XXIème siècle commençait, l'économie américaine n'a toujours pas récupéré de la grande récession amorcée en décembre 2007.

L'échec de la convalescence de l'économie eut lieu malgré le plus gros stimulus fiscal et monétaire de l'histoire du pays. Il y a eu un package de sauvetage de 700 milliards de dollars, un programme de stimulus de 700 milliards de dollars, quelques milliers de milliards de "facilitation quantitative", cela sous forme de monétarisation de la dette ou en imprimant de la monnaie pour financer les dépenses du gouvernement. De plus, les déficits de la réserve fédérale se sont accrus par milliers de milliards de dollars alors que la Fed achetait de l'emprunt et du dérivatif en difficulté dans son effort pour conserver le système financier solvable et fonctionnel. D'après l'audit de la réserve fédérale par le bureau des responsabilités du gouvernement rendu public par le sénateur Bernie Sanders, la réserve fédérale a accordé des prêts secrets à des banques étrangères et étasuniennes à concurrence de 16 100 milliards de dollars, une somme supérieure au PIB des Etats-Unis.

Malgré l'énorme stimulus fiscal et monétaire, l'économie est demeurée au point mort.

Pour 2011, le déficit du gouvernement fédéral pour ses dépenses annuelles était de 43% du budget. En d'autres termes, le gouvernement a dû emprunter, ou la Fed a dû monétiser 43% des dépenses de l'état pendant l'année fiscale 2011. Malgré ce stimulus fiscal et monétaire, l'économie n'a pas récupéré.