Traduit par Résistance 71L'histoire de la Maison Blanche sur "la mort de Ben Laden" s'est totalement décousue par elle-même. Cela fait-il une différence de savoir que dans les 48 heures qui suivirent l'annonce télévisée du président Obama de dimanche soir, l'histoire a tellement changé, qu'elle ne présente plus aucune crédibilité ?
Cela n'a jusqu'ici eu aucune importance pour la BBC, autrefois célèbre et renommée, qui le 9 Mai, 8 jours plus tard, continue de répéter la litanie propagandiste que les navy SEALS ont tué Ben Laden dans son complexe pakistanais, la où Ben Laden vivait en voisin de l'académie militaire pakistanaise, entouré de l'armée pakistanaise.
Même le président pakistanais ne trouve rien à redire de cette histoire rocambolesque. La BBC rapporte que le président lance une enquête totale pour savoir comment Ben Laden a bien pu vivre pendant des années dans une ville de garnison sans jamais être repéré.
Pour la plupart des Américains, l'histoire a commencé et fini avec ces cinq mots: "nous avons eu Ben Laden". Les célébrations, la saveur sucrée de la vengeance, du triomphe et de la victoire sur "l'homme le plus dangereux de la planète" sont semblables à l'excitation expérimentée par les supporteurs de sport quand leur équipe de foot bat leur vieil ennemi ou quand leur équipe de baseball gagne les world series. Aucun fan ne veut entendre le jour d'après que cela n'est pas vrai, que tout cela était une erreur. Si ces Américains, des années dans le futur, apprennent que cette histoire n'a été qu'une fadaise orchestrée afin de propulser quelque agenda que ce soit, ils refuseront de le croire et diront que tout cela n'est que du défaitisme libéral-rose-coco.
Commentaire: En contraste avec la 2e mort grand-guignolesqe de Ben Laden, les médias, une fois n'est pas coutume, considèrent plausible « la théorie du complot » et du « piège » en ce qui concerne cette affaire. Dixit BFM : « C'est une question qu'il faut se poser... DSK a des ennemis. »
On ne peut que se rappeler l'affaire Julian Assange. Cette affaire serait-elle une tentative pour faire passer DSK pour la victime d'un complot visant à l'empêcher de se présenter à la présidentielle, le rendant d'emblée sympathique aux lieux de l'opinion publique ?
Ou le but est-il vraiment de discréditer DSK pour permettre la montée de Marine Le Pen ? Ou la réélection de Sarkozy ?