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Wall Street

Le plan de sauvetage de Chypre pourrait servir de modèle

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Le plan de sauvetage élaboré pour Chypre pourrait servir de modèle pour résoudre les difficultés bancaires au sein de la zone euro, a déclaré le président de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem.

L'Eurogroupe, le FMI et la BCE se félicitent de l'accord trouvé pour sauver Chypre de la faillite. Le président de l'Eurogroupe, le Hollandais Jeroen Dijsselbloem, veut même en faire un modèle. Selon lui, ce plan, qui consiste à réduire le poids du secteur bancaire du pays (notamment en mettant en faillite la deuxième banque du pays), peut être mis en oeuvre pour les pays en difficultés bancaires de la zone euro (Slovénie) ou ceux dont le système bancaire est similaire à celui de Chypre, c'est-à-dire accueillant vis-à-vis des investissements étrangers (comme c'est le cas à Malte et au Luxembourg).

«S'il y a un risque dans une banque, notre première question devrait être 'd'accord, qu'allez-vous faire, vous, dans la banque? Que pouvez-vous faire pour vous recapitaliser vous-mêmes?'», a ainsi expliqué M. Dijsselbloem, avant de préciser que « si la banque ne peut pas le faire elle-même, alors nous discuterons avec les actionnaires et les créanciers obligataires, nous leur demanderons de contribuer en recapitalisant la banque et, si nécessaire, (nous le demanderons) aux détenteurs de dépôts non garantis.»

Dollar

Bruxelles braque l'argent des Russes à Chypre : rasés à 25% et même plus

Youpi... la BCE et le FMI ont trouvé la parade pour "sauver" Chypre. Laquelle? Introduire une méthode qui leur évite de passer devant le parlement, comme avec le Traité de Lisbonne promu par Nicolas Sarkozy pour contourner le "NON" des Français à l'Union Européenne. De toute manière, le contrôle des changes est instauré, a priori donc personne ne pourra virer son argent à Singapour, à Luxembourg ou à Londres tout de suite. Les comptes garantis jusqu'à 100.000 ne seront pas touchés (à l'heure où j'écris ces lignes) en revanche tout ce qui est au-dessus sera rasé entre 20 et 25% (là aussi à l'heure où j'écris ces lignes). L'argent des riches déposants des pays de l'Est sera donc bien ponctionné.

Les medias vous disent ce matin que la Laiki Bank cesse d'exister. En fait non, puisque les comptes garantis sont transférés dans la bank of Cyprus, alors que les comptes des russes sont "gelés". En effet, ils risquent de ne pas revoir grand chose puisque la banque est considérée comme en faillite... Pratique comme méthode de spoliation, la mise en faillite d'une banque et ensuite poster un chèque de 10 milliards. Ce qu'il y a de fou c'est que tous ces gens avaient eu la bénédiction de Bruxelles pour y virer leurs capitaux (ils étaient même encouragés), mais, comme vous le voyez, ne l'auront pas pour les reprendre en entier!!! Mais l'honneur de l'UE est sauf car les petits épargnants ne seront pas touchés... Cependant, quelle que soit l'issue, la confiance dans l'Euro est désormais brisée, et personne ne peut se cacher derrière l'arbre rachitique des déclarations rassurantes des merdias et des politiques. "It's Over" parce que les Russes ne feront plus de cadeaux, d'autant que ce chantage est clairement destiné à vider leurs poches avec l'humiliation en plus!!! En effet, les banques grecques ont reçu au cours de ces années plus de 300 milliards d'euros, mais là, le peuple de Chypre est mis à l'amende pour seulement 10 milliards. Il y a un sérieux problème comme vous le voyez. Derrière Chypre, c'est un vrai affrontement US-EU vs Russia. Personne ne sait comment cela va se terminer...

Commentaire: Le problème de la mafia est de placer l'argent. A voir si une décote de 25% contre blanchiment leur pose problème.


USA

Ce que l'accord de libre-échange entre l'UE et les USA pourrait changer

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On se fait les yeux doux des deux côtés de l'Atlantique. Suite à l'échec des négociations internationales menées par l'OMC, Bruxelles et Washington relancent l'idée de créer ensemble l'une des plus importantes zones de libre-échange au monde. Selon nos représentants politiques, si l'accord aboutit, il y aurait des créations d'emploi, la croissance économique rebondirait. Bref, nous pourrions sortir de la crise, nous serions plus forts. Tout dépend de qui englobe ce « nous ». Pensez-vous en faire partie ? Voici quelques explications qui devraient vous aider à vous situer. (IGA)

Les Etats-Unis et l'Union européenne négocient depuis des années, en toute discrétion, la mise en place d'un marché transatlantique. Prévu pour 2015, ce projet implique :
- la mise en place de nouvelles institutions transatlantiques - comme le Conseil Economique Transatlantique - qui agissent de façon non démocratique (pas de débat parlementaire, représentants non élus) pour influencer un nombre croissant de décisions politiques,
- l'harmonisation de nombreuses législations européennes et américaines aussi bien sur le plan commercial que sécuritaire,
- une diplomatie européenne de plus en plus alignée sur celle des USA,
- la mise en place d'une gouvernance mondiale basée sur les normes marchandes.
Concrètement, le marché transatlantique s'instaure à travers des dizaines d'accords politiques signés entre les Etats-Unis et l'Union européenne (et, pour certains d'entre eux, les parlements nationaux), lesquels concernent tous les domaines de la vie : travail, santé, alimentation... Ainsi :

Star of David

En Israël, Obama a parlé de « paix » tout en préparant la guerre

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Dans un discours prononcé à Jérusalem jeudi 22 mars, Obama a aligné inconditionnellement les intérêts américains sur ceux d'Israël et réitéré les menaces de guerre déjà faites contre la Syrie et l'Iran

Ce discours, prononcé devant plusieurs centaines d'étudiants, avait pour intention ostensible de signaler le soutien continu de Washington pour le soi-disant « processus de paix », la pantomime moribonde jouée depuis des décennies et qui a servi de couverture à l'oppression du peuple palestinien et de moyen de promouvoir les objectifs américains dans le reste du monde arabe.

L'administration américaine a choisi cet auditoire plutôt que la Knesset de peur qu'Obama ne se fasse chahuter par les éléments sionistes d'extrême-droite qui dominent dans le gouvernement du premier ministre Benjamin Netanyahu.

Avant son discours de Jérusalem, Obama a fait un bref voyage à Ramallah en Cisjordanie, où il a tenu une conférence de presse commune avec le patron de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.

Airplane

Souriez, voilà les drones

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Un jour, serez-vous suivi à la trace par des engins volants sans pilotes, munis de caméras ? Les drones risquent bien de se multiplier au dessus de nos têtes. Pour notre "plus grand bonheur"..

Il y avait les caméras de surveillance intelligentes, demain il y aura peut-être mieux pour nous surveiller. Non seulement vous craindrez de croiser un passant muni de Google Glasses, mais en plus, vous craindrez aussi, peut être, les drones. Vous savez, ces petits engins volants, utilisés pour l'instant principalement par l'armée, mais que l'on voit déjà dans les films ou bouquins de science-fiction futuristes.

Munis de caméras, les drones pourraient bien vous pister, dans la rue, devant chez vous, partout. J'en ai déjà parlé dans un billet sur la reconnaissance faciale : cette technologie, qui permet de reconnaître un individu sur les images d'une caméra ou sur des photographies, devrait être utilisée à terme par les drones, ou véhicules aériens sans pilotes (UAV) de l'armée américaine. 30 000 drones d'ici à 2030, qui permettront de "reconnaître un individu selon sa taille, son âge, son genre et sa couleur de peau".

Dollar

Police, gendarmerie : quand Nicolas Sarkozy employait moins pour dépenser plus

Nicolas Sarkozy, supprimait des postes chez les forces de l'ordre, mais continuait d'augmenter les dépenses de police et de gendarmerie. C'est la Cour des comptes qui l'indique, dans un rapport consacré aux rémunérations des forces de l'ordre publié le 18 mars. Les dépenses consacrées à ces rémunérations ont continué d'augmenter sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, malgré la suppression de plus de 7.000 emplois du fait du non-remplacement d'un départ sur deux. En cause, les primes versées aux policiers et gendarmes dont l'impact annuel cumulé était estimé à 460 millions d'euros en 2011.

«Les magistrats démontrent comment l'ex-premier flic de France a réussi l'exploit de supprimer des postes de fonctionnaires ( 7.236 équivalents temps plein entre 2005 et 2011) tout en aggravant le déficit des comptes de la nation», indique Le Canard Enchaîné, mercredi 20 mars.

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Propagande de guerre et média-mensonges

Episode 2 de la série Weapons of mass distraction présentée par Abby Martin dans l'émission Breaking the Set sur la chaîne Russia Today.

Abby revient sur 3 exemples de mensonges et de mises en scène flagrants dont se rendirent coupables les médias de masse de manière à tromper l'opinion publique pour l'amener à soutenir une guerre injuste


Laptop

USA : accord entre la CIA et Amazon pour mémoriser toutes les données transmises sur les réseaux sociaux

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Un gigantesque trou noir qui engloutira et mémorisera les coups de téléphone, les SMS, les emails, les discussions, les « I Like » et tout type de données que des millions et des millions d'utilisateurs ajoutent chaque seconde sur le Web. La CIA veut en recueillir le plus possible et les avoir à disposition « pour toujours », de façon à pouvoir les analyser dans le but de garantir la sécurité des États-Unis. Ira « Gus » Hunt, le responsable du département technologique de la CIA l'a expliqué depuis New York. La nouvelle, écrit le Huffington Post, est survenue deux jours après l'annonce de l'accord conclu avec Amazon qui fournira à l'Agence la technologie permettant de construire un nuage informatique (Cloud) capable de conserver des quantités de données jamais imaginées auparavant.

Le « Big data » est à la fois le présent et l'avenir du Renseignement, et les services secrets américains s'équipent pour s'assurer la « possibilité de stoquer toutes les informations générées par l'espèce humaine ». Dans le langage des services, on dit « All source analysis » : mettre en relation toutes les informations à disposition (« relier les points entre eux ») et « informer le président et le secrétaire à la Défense », a expliqué mercredi Hunt à la « GigaOM's structure : Data conference » à New York : « Nous ne pouvons connaitre la valeur de chaque information en notre possession aujourd'hui qu'en la reliant à d'autres informations qui arriveront plus tard (...). C'est pour cela que nous cherchons maintenant à recueillir tout type de données et à les mémoriser pour toujours ». Le mot d'ordre est Big Data, les grands agrégats d'informations créés par le développement vertigineux des médias numériques, et « surtout par les réseaux sociaux ». « Savez-vous que 35 % de toutes les photos numériques prises dans le monde finissent sur Facebook et que chaque jour, ce sont 124 milliards de tweets qui sont transmis ? »

Eiffel Tower

Meilleur du Web: Centrafrique : un coup de force de plus

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Depuis vendredi, l'AFP et RFI nous préparaient à la prise de Bangui, la capitale de la République Centrafricaine, par les rebelles regroupés dans la coalition SELEKA. Dimanche matin, le porte-parole des mercenaires annonçait depuis Paris, via l'AFP, la prise du Palais présidentiel et la fuite de François Bozizé. Ce serait, si les informations se confirment, le énième coup de force en Afrique réalisé par des rebelles qui n'ont de rebelles que le nom.

Ils ont tous les mêmes caractéristiques et suivent les mêmes scénarios. Ils viennent d'une région avec un sous-sol généralement riche, ou un leader charismatique préparé de longue date à son futur métier. Ils prennent soin de créer un bureau dans une capitale européenne pour leur communication et leur image. Ils ont d'énormes moyens financiers et des armes sorties d'on ne sait où. Ils ont également des raisons imparables pour justifier leur révolte et sensibiliser l'opinion mondiale à leur cause. Il leur faut aussi des entraineurs et des endroits pour s'entrainer, qu'ils trouvent toujours. Ensuite il n'y a plus qu'à lancer l'opération. Dès le début de celle-ci, les médias commencent par nous parler d'eux pour nous les présenter, nous dire ce qu'ils revendiquent, tout en soulignant, de la manière la plus neutre possible, tous les mauvais points de la future victime. Après les premiers accrochages, avec les premiers morts, les émotions et les indignations entrent en lice. Il faut vite trouver une solution et c'est l'ONU qui va la trouver .

Le Conseil de Sécurité émettra une résolution qu'on peut interpréter à sa guise, qui exigera une négociation avec les rebelles, et décidera la formation d'une force d'interposition, régionale si possible. La suite on la connait car nous l'avons vue maintes fois. On sait que les négociations n'aboutiront pas ou seront dénoncées au moment propice. On sait que, d'une manière ou d'une autre, le but est l'élimination, physique ou non, de la cible.

Snakes in Suits

Le chef de la mafia russe, Boris Berezovski, retrouvé mort dans son exil anglais

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L'oligarque russe Boris Berezovski a été retrouvé mort, dans sa salle de bain de sa propriété de Berkshire (sud-ouest de Londres), le samedi 23 mars 2013 à 11h.

Éminence grise de la Russie durant l'ère Eltsine, il s'était partagé les principales ressources nationales avec une douzaine d'amis et dirigeait une puissante organisation mafieuse, la Fraternité de Solntsevo. Manipulé par deux de ses conseillers, il avait imprudemment fait nommer Vladimir Poutine comme Premier ministre. Dès que celui-ci en avait eu la possibilité, il avait contraint Boris Eltsine à la démission et avait commencé une lutte sans merci contre les mafias pour reconstruire l'État.

Boris Berezovski s'était bientôt réfugié au Royaume-Uni, non sans emporter avec lui 2 milliards de dollars détournés de la privatisation des compagnies nationales Aeroflot, LogoVAZ et AvtoVAZ. Il avait obtenu la protection de la Couronne et l'asile politique sous le pseudonyme de Platon Elenin, mais il avait été condamné par contumace en Russie à 19 ans de prison. Travaillant en étroite collaboration avec les services secrets de Sa Majesté, il avait participé à divers complots pour alimenter la guerre en Tchétchénie, démembrer la Fédération de Russie ou assassiner le président Poutine.