Article traduit de l'arabe par Mouna Alno-Nakhal pour Mondialisation.ca© Inconnu
Dans moins de 2 mois la crise syrienne aura atteint sa deuxième année. Le premier appel à la démission du président syrien par son homologue US, M. Barack Obama, a été lancé il y a 18 mois, le 18/08/2011 ; précédé par celui du président français Nicolas Sarkozy, le 28/05/2011. Entre-temps, des dirigeants turcs et arabes n'ont cessé d'annoncer son départ...Pourtant, M. Bachar al-Assad est toujours fidèle à son poste, tandis que le ministre russe des Affaires étrangères, M. Sergueï Lavrov, déclare que son éviction du pouvoir «
est impossible à mettre en oeuvre » ; que l'un des plus importants conseillers du Guide suprême iranien, M. Ali Akbar Velayati, parlant des limites acceptables par son pays quant à la situation syrienne, avertit qu'«
Assad reste une ligne rouge » ; et que le ministre syrien des Affaires étrangères, M. Walid al-Mouallem, contredit tout ce qui a pu être colporté à ce sujet et notamment les interprétations consécutives aux déclarations du vice-président syrien, M. Farouk al-Chareh, ajoutant que ceux qui persistent à soumettre la «
solution politique » au départ d'Al-Assad assumeront la responsabilité de la poursuite de la guerre en Syrie ! [Intervention télévisée du 19 Janvier 2013 sur Al-fadaiya, NdT].