Une femme, son petit garçon dans les bras, marche dans une rue de Tripoli ravagée par la guerre. Le régime libyen a accusé lundi l'OTAN d'avoir tué 11 civils lors de bombardements menés à 150 km de la capitale.
Photo: Zohra Bensemra, Reuters
Le régime libyen a accusé lundi l'OTAN d'avoir tué 11 civils lors de bombardements menés à 150 km de Tripoli, la capitale où se trouve le président sud-africain Jacob Zuma afin de discuter avec Mouammar Kadhafi d'«une stratégie de sortie» au succès peu probable.
«Des sites civils et militaire dans la région de Wadi Kaam, à Zliten, ont été la cible lundi de raids de l'agresseur colonialiste croisé», a rapporté l'agence officielle Jana, ajoutant que «11 martyrs sont tombés et un certain nombre de personnes ont été blessées».
Si ces décès sont avérés, il s'agirait de l'une des plus grosses bavures commises par la coalition internationale depuis le début de l'intervention sur mandat de l'ONU, le 19 mars dernier. Les restrictions imposées aux médias par les autorités libyennes empêchent toutefois toute vérification indépendante.