Les Maîtres du Monde
Les BRICS -dont la population totale (3,3 milliards d'habitants) constitue plus de 40 % de la population mondiale- non seulement sont en train de renforcer leurs rapports économiques réciproques. Ils sont aussi en train de construire un système de rapports économiques internationaux alternatif à celui dominé par l'Occident. Iran et Argentine aussi ont demandé à être admis aux BRICS, alors qu'Égypte, Turquie et d'autres sont en train d'avancer dans cette voie.
Jusqu'à présent, Scholz a hésité, car il ne pense pas que le monde soit prêt à voir des chars allemands près des frontières de la Russie, rappelant ainsi l'invasion nazie de la Seconde Guerre mondiale. Un haut fonctionnaire américain a déclaré cette semaine que si M. Scholz et le public allemand sont inquiets à ce sujet, dans ces circonstances, « ils sont bien les seuls à l'être. » (20 janvier)
C'est l'erreur de calcul de cette époque - une erreur qui pourrait amorcer l'effondrement de la primauté du dollar et, par conséquent, de la conformité mondiale aux exigences politiques des États-Unis. Mais son contenu le plus grave est qu'il pousse les États-Unis à promouvoir une dangereuse escalade ukrainienne contre la Russie directement (par exemple en Crimée).
On rappellera que l'origine de cette censure a pour origine une décision de l'Union Européenne, Ursula von der Leyen décidant unilatéralement de censurer les médias russes et l'imposant aux autres pays européens, Macron étant très content, car il n'attendait qu'un prétexte pour le faire. Voici donc l'article de RT France traitant du sujet et les vidéos du jour sur l'attaque contre le droit à l'information.
Il n'y a aucune autre interprétation possible de la poursuite des inutiles « sanctions » contre Moscou et des vains combats meurtriers en Ukraine.

Le président américain Joe Biden après avoir fait des remarques sur l’invasion russe de l’Ukraine, le 24 février.
Le recul est un outil particulièrement puissant pour analyser la guerre en Ukraine, près d'un an après l'invasion russe.
En février dernier, il semblait vraisemblable, au moins d'un point de vue superficiel, de qualifier la décision du président russe Vladimir Poutine d'envoyer des troupes et des chars chez son voisin de rien moins qu'un « acte d'agression non provoqué ».
Toutefois, n'oubliez pas que la soi-disant offensive hivernale russe a été imaginée par des généraux de salon. Bien sûr, il se peut qu'elle existe comme l'un des nombreux scénarios de l'état-major russe et qu'elle se produise encore et bientôt, mais une offensive d'hiver pourrait aussi se transformer en une offensive de printemps, voire d'été.