Les Maîtres du Monde
Cette résolution a été initiée par la France officielle, les Etats-Unis, la Grande Bretagne et le Liban. Dans notre pays, elle est approuvée par les partis vassalisés dogmatiquement favorables à l'Europe atlantiste de l'UMPS aux verts en passant par le Parti de Gauche du social démocrate formaté par le trotskisme, Jean Luc Mélenchon qui revendique d'être le candidat du Front de Gauche, lors de la prochaine élection présidentielle.

Toute la nuit, les bombardements se sont succédés dans la région de Tripoli, notamment.
12h38. Au moins 18 avions de combat américains ont participé à l'opération de la communauté internationale ce dimanche matin.
12h04. Trois bombardiers furtifs B-2 américains ont mené un raid contre une importante base aérienne libyenne, larguant 40 bombes.
Selon la télé américaine CBS, l'opération avait pour objectif de détruire une bonne partie de l'aviation libyenne.
12 heures. L'appareillage du porte-avions Charles-de-Gaulle, est prévu à 13h00 de Toulon.
"Le fait que la majorité des dirigeants arabes et musulmans n'aient pas assumé leurs responsabilités ouvre la voie à une intervention occidentale en Libye. Nous ne savons pas sur quoi cela va déboucher", a-t-il dit dans un discours retransmis sur un écran géant lors d'un rassemblement "en solidarité avec les révoltes arabes".
L'Observatoire du nucléaire révèle un véritable scandale : en 2003 (la situation est restée la même depuis), EDF aurait falsifié des données sismiques afin de s'éviter des travaux onéreux... et pourtant indispensables pour la sûreté des centrales nucléaires.
Dans le presse occidentale, l'invasion saoudienne du Bahreïn est poliment qualifiée de « mouvement de troupes » ou « arrivée » - et les réactions de Washington et des autres capitales occidentales brillent par leur absence, alors que le roi sunnite du Bahreïn autorise l'écrasement violent des manifestants pro-démocratie de la majorité chiite.
L'outrage sélectif est de retour - par exemple, (la radio) Democracy Now est à peu près le seul média qui mentionne qu'un autre allié brutal des Etats-Unis, l'Ouzbékistan, vient d'expulser l'organisation Human Rights Watch.
Imaginez l'outrage si l'homme fort de la Libye, Muammar Kadhafi appelait en renfort les armées du Tchad, du Mali et du Burkina Faso pour attaquer les rebelles de Benghazi.
Croyez-vous que les dirigeants occidentaux, qui condamnent à juste tire le recours apparent de Kadhafi à des mercenaires étrangers, condamneront le recours à une force militaire étrangère par les cheikhs pétroliers pour écraser une majorité de manifestants à Bahreïn ? Bien-sûr que non.
Toutefois, Washington "ne déploiera pas de troupes au sol en Libye", a souligné le chef de l'Etat dans une intervention télévisée.
La résolution adoptée par le Conseil de sécurité des Nations unies dans la nuit de jeudi à vendredi autorise l'usage de la force pour protéger les civils, notamment par des frappes aériennes et la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne, mais exclut toute forme d'occupation du territoire libyen par des forces étrangères.
M. Obama a par ailleurs annoncé la participation de la secrétaire d'Etat (cheffe de la diplomatie) Hillary Rodham Clinton à la réunion internationale organisée par la France samedi à Paris pour étudier les mesures à prendre après l'adoption de la résolution de l'ONU.
Commentaire: Pendant que les catastrophes naturelles menacent la planète, nos élites psychopathiques veulent toujours plus de guerres pour étendre leur pouvoir.

A la demande du roi Hamad ibn Isa Al-Khalifa et avec le soutien des Etats-Unis, les troupes saoudiennes entrent dans Bahreïn pour y écraser la révolte (14 mars 2011)
A l'issue d'une réunion au palais de l'Elysée avec trois émissaires de la rébellion, le président Nicolas Sarkozy a annoncé, le jeudi 10 mars 2011, que la France ne reconnaissait plus le régime du colonel Khadafi comme représentant la Libye, mais le Conseil national libyen de transition (CNLT).
Il s'agit là d'un acte contraire à toute la tradition diplomatique française qui, jusqu'à présent, ne reconnaissait pas des gouvernements, mais des Etats. Cette décision fait suite à une autre par laquelle, le 4 décembre 2010, la France a reconnu Alassane Ouattara comme président de la Côte d'Ivoire en remplacement de Laurent Gbagbo.
Paris, qui a été suivi par la majorité de la Communauté internationale dans le cas ivoirien, espère l'être aussi dans le cas libyen. Il n'échappe cependant à personne que les décisions du président Nicolas Sarkozy n'ont pas été prises dans l'intérêt de la France - dont les entreprises sont chassées de Côte d'Ivoire et ne tarderont pas à l'être de Libye - , mais à la demande expresse des administrations Obama et Netanyahu.
La raison de ce changement est toute simple : la Fed a acquis tellement de titres de créances immobilières pourris qu'une modeste baisse de ces derniers lui serait fatale. La seule solution consistait donc à trouver quelqu'un d'autre pour payer les pots cassés. Et qui a été l'heureux élu ? Le contribuable américain, bien sûr, par l'intermédiaire du département du Trésor US.
Cette petite révolution annoncée le 6 janvier dernier, en toute discrétion bien sûr, nous rappelle les pires heures de la crise financière et le plan de sauvetage de Wall Street à 300 milliards de dollars de l'automne 2008. A l'époque, la plupart des banques commerciales avaient été sauvées de la faillite grâce à l'argent public -- à part Lehman Brothers ou Bear Stearns notamment.
Si nous avions la chance d'avoir un Georges Orwell en ce XXIeme siecle, il trouverait un équivalent en novlangue pour l'expression "supportez nos troupes". Appellerait-il cela le "langage de la déception" ? Ou serait-il plus malin ?
Ces mots méritent certainement une dénomination orwellienne. Cette phrase réflexe fut employée a la minute même ou la guerre débuta, ce qui laisse vraiment a penser sur son origine de relation publique. Qui peut même s'opposer a supporter nos troupes, au moins avant que nous n'ayions entendu parlé de Wikileaks et d'Abu Ghraïb, de l'intention délibérée de tuer des civils et de torturer quiconque se trouvait embarqué dans les raffles diverses ? Tout cela pour le plaisir.
"Supportez les troupes" trouve son origine dans le département des relations publiques du complexe militaro-industriel. Ce que vraiment dire "supportez les troupes" c'est de coopter les profits de l'industrie de l'armement et l'idéologie néoconservatrice américaine de son hégémonie mondiale.
Commentaire: Alors que des changements terrestres majeurs menacent la planète entière, la seule chose à laquelle pensent nos leaders psychopathiques, c'est : « + de guerre ».