Manifestation d'indignés le 11 novembre 2011 à Lyon Jean-Philippe Ksiazek afp.com
Ils viennent de Marseille, Toulouse, Bayonne, Lille et Angers.
Partis de Marseille, Toulouse, Bayonne,
Lille et
Angers, ils sont étudiants, enseignants, coiffeurs, aides-soignants, sans
emploi ou retraités, militants du mouvement des «Indignés» ou simples citoyens, ils convergent ce samedi à Paris pour dénoncer «la mascarade» de la présidentielle.
Lancées entre le 3 mars (Marseille) et le 7 avril (Angers), ces cinq «Marches populaires» se retrouvent à Paris samedi après avoir fait la jonction avec la «marche des banlieues», qui s'est élancée le 15 avril de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).
A raison de 20 à 30 kilomètres par jour, elles ont rassemblé entre 10 et 15 participants par étape pour les plus petites (Angers) et entre 20 et 30 pour les plus importantes (Bayonne, Marseille). Certains y ont participé de bout en bout, d'autres ont pris part à quelques étapes, au gré de leur disponibilité. Car beaucoup de marcheurs travaillent.
«Ce n'est pas du tout un mouvement de gens qui n'ont rien à faire», assure Charlotte, professeur d'art plastique de 29 ans, de Toulouse, qui refuse de donner son patronyme, comme l'ensemble des participants. «Il y a tous les âges, toutes les catégories socioprofessionnelles, toutes les professions», dit-elle, citant «un gynécologue, des météorologues, un professeur de chant, des intérimaires et des étudiants».