Photo: La Presse Canadienne /AP/Khalil Hamra
Des affrontements avaient lieu près du ministère de l'Intérieur mercredi matin.
Au centre du Caire, les violents affrontements qui avaient éclaté mardi soir entre manifestants et policiers se sont prolongés jusqu'à mercredi, aux alentours de la place Tahrir et du ministère de l'Intérieur, situé tout près.Selon le ministère égyptien de la Santé, 590 personnes ont été blessées dans ces altercations auxquelles auraient participé de 4000 à 5000 manifestants.
Les heurts ont donné lieu à des scènes rappelant le soulèvement populaire qui a entraîné la chute du président Hosni Moubarak en février : les policiers ont utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser la foule, et cette dernière a riposté en lançant des pierres ou d'autres projectiles.
Reprenant à leur compte le slogan « Le peuple veut la chute du régime », populaire lors du soulèvement de l'hiver, des manifestants scandaient « Le peuple veut la chute du maréchal ».
Il s'agit d'une référence au maréchal Tantaoui, le chef du Conseil suprême des forces armées (CSFA), qui assure le pouvoir exécutif depuis la chute d'Hosni Moubarak.