Après la cure d'austérité de 25 milliards d'euros à laquelle elle se soumet depuis le début de l'année, l'Italie s'apprête à annoncer, jeudi, un nouveau plan de rigueur ainsi qu'une réforme fiscale pour rassurer les marchés qui l'ont désormais dans leur ligne de mire.
L'élaboration de ce plan, qui prévoit 43 milliards d'euros d'économies pour revenir à l'équilibre budgétaire en 2014, se fait cependant dans la douleur, les membres du gouvernement de centre-droit de Silvio Berlusconi étant partagés sur les mesures proposées.
Outre les virulentes critiques dont le ministre des finances, Giulio Tremonti, est l'objet de la part de certains parmi ses pairs, des menaces de démission ont été même brandies au sein de l'exécutif, déjà fragilisé par deux défaites encaissées en mai lors de municipales partielles et de référendums sur le nucléaire, l'eau et l'immunité judiciaire du chef du gouvernement.
Les membres du gouvernement semblent cependant être revenus à de meilleures dispositions après une rencontre d'apaisement organisée, mardi, par le président du conseil, Silvio Berlusconi. Le nouveau tour de vis auquel l'Italie envisage de procéder doit lui permettre de tenir l'engagement qu'elle avait prise à l'égard de l'Union européenne de parvenir à un quasi équilibre budgétaire en 2014, en ramenant son déficit public à 0,2% du PIB contre 4,6% en 2010.
Commentaire: Malgré leurs noms, les biocarburants sont généralement issus de cultures intensives dédiées (colza transgénique par exemple). A l'heure où les pénuries alimentaires et les famines se font de plus en plus nombreuses, ces solutions sont-elles vraiment éthiques et bio ?