Histoire SecrèteS


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La déesse qui intrigue les égyptologues

Âgée de plus de 6 000 ans avant Jésus-Christ, cette idole féminine a été achetée à Paris il y a douze ans par un collectionneur privé.

Old Egyptian Statue -6000
© DRUne forme de tonnelet, deux orifices pour ses yeux, un nez droit légèrement tronquée, des courbes voluptueuses, pour cette « déesse mère ».
Il va falloir tout revoir, au Louvre comme dans les livres d'histoire. Si les analyses confirment la découverte de l'égyptologue et archéologue français Luc Watrin, alors la plus ancienne sculpture de la préhistoire égyptienne n'est ni dans un musée ni dans aucune publication, mais chez un collectionneur privé, à Paris. Cette ­statuette date «d'environ 6000 ans avant Jésus-Christ», affirme Luc Watrin, en tenant dans ses mains l'objet acheté par un collectionneur privé, il y a douze ans à la galerie Cybèle, à Paris. Jusque-là, le plus ancien objet cultuel égyptien connu était la tête de Mérimdé Beni Salamé, située entre 4 000 et 4 100 ans avant Jésus-Christ, pièce no 1 au Musée du Caire.

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Un deuxième site viking a été mis au jour au Canada

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On ne connaissait jusque que là que le site viking de l'Anse-aux-Meadows, découvert dans les années 60. L'archéologie viking en Amérique du Nord accueille maintenant un deuxième site dont l'origine a été confirmée lors d'une conférence début octobre. Des preuves d'échanges entre les Scandinaves et les Amérindiens ont également été présentées.

C'est pas parce qu'il n'y avait pas de monastère à piller là-bas que les Vikings ne sont pas allés explorer le Nouveau-Monde plusieurs siècles avant Christophe Colomb. Lors de la conférence by land or by sea: changing worlds, qui s'est tenue au Canada début octobre, l'archéologue Patricia Sutherland a annoncé avoir trouvé un second site viking sur le territoire canadien. Situé sur l'île polaire de Baffin, le site archéologique est étudié depuis 1999.

Là-bas, les archéologues ont retrouvé dans les restes d'un bâtiment vieux de plusieurs siècles des pierres à aiguiser qui portent des traces de bronze. Or, les Vikings maitrisaient la métallurgie de cet alliage, mais pas les Amérindiens de la région. Ils ont également retrouvé des cordelettes, les premiers éléments à leur avoir mis la puce à l'oreille, fabriquées par un procédé de tissage totalement inconnu des locaux.

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Pays Basque : 3 500 pièces archéologiques extraites du Prissé

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© Inconnu

Le groupe de santé Capio, qui s'apprête à réunir ses quatre cliniques bayonnaises (Lafourcade, Lafargue, Paulmy et Saint-Etienne) en un seul établissement sur le site du Prissé à l'horizon 2015, a présenté la semaine dernière l'avancement des recherches préalables à l'ouverture du chantier.


La loi de 2001 relative à l'archéologie préventive instaure en effet l'obligation pour l'aménageur de financer les diagnostics et les fouilles sur un espace pouvant receler des trésors du passé. Or, rappelle le responsable scientifique de l'opération David Colonge, "l'extrémité du plateau de Saint-Pierre d'Irube a fait l'objet d'une fouille dans les années 1960, au rond-point du Basté. En 2008, une fouille préventive a été réalisée juste à côté, avant la construction de l'OPH 64".

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Préhistoire : le baby-boom aurait précédé l'apparition de l'agriculture

Publiée dans Scientific Reports, une étude génétique chinoise suggère que les populations préhistoriques du monde étaient déjà en expansion avant l'avènement de l'agriculture, apparue il y a quelque 11.000 ans.

Le développement de l'agriculture a évidemment facilité la croissance démographique à la Préhistoire, mais quand les expansions majeures de population ont-elles commencé ? Avant ou après le Néolithique et sa 'révolution agraire' ? En effet, l'invention de l'agriculture, au Proche-Orient remonte à il y a plus de 11.000 ans mais cette question restait sans réponse. Pour éclairer ce débat de spécialistes, Li Jin et ses collègues de l'Université Fudan (Shanghai, Chine) ont donc étudié des génomes d'aujourd'hui pour y déceler les traces des variations démographiques du passé.

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La plus vieille écriture en cours de déchiffrage bientôt traduite ?

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Le mystère du proto-élamite est resté gardé pendant 5.000 ans mais, grâce à un système de spots lumineux, un chercheur d'Oxford a pu numériser en détail les tablettes d'argile du Louvre aux écritures pas toujours très lisibles. Les textes seront bientôt mis en ligne pour que toute une communauté puisse d'atteler à la tâche d'enfin traduire cette écriture du sud-ouest de l'Iran.

Jusque-là vous aviez une bonne excuse pour ne pas savoir lire le proto-élamite : plus personne ne sait le faire depuis des millénaires. Mais cela va bientôt changer grâce à une équipe de chercheurs d'Oxford. Vieux de 5.000 ans, le proto-élamite est le langage connu le plus ancien à ne pas encore avoir été traduit. Il a émergée pendant 300 ans vers 3.000 av. JC dans le sud-ouest de l'actuel Iran, avant de disparaitre.

"Je pense que nous sommes enfin sur le point de faire une grande avancée", s'enthousiasme Jacob Dahl d'Oxford à la BBC. Il s'est rendu cette année au Louvre avec un système de 76 spots lumineux qui lui permet de lire parfaitement les écritures cunéiformes gravées dans l'argile. Il faut dire que le musée français comporte la plus grande collection de tablettes en proto-élamique au monde. On estime que sur l'ensemble de la planète un bon millier de supports gravés en cette langue sont conservés.

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Un grand site de la culture Wadi Rabah découvert en Galilée

200 perles en couleur dans un bol ainsi que des images d'autruches gravées sur une pierre plate aux côtés de figurines d'animaux ont été découvertes au parc national Ein Zippori, en Basse Galilée.

Avant l'élargissement d'une autoroute, de vastes fouilles archéologiques ont été menées par l'Autorité des Antiquités d'Israël.

C'est ainsi qu'une variété impressionnante d'objets préhistoriques a été découverte.
Ces restes d'occupations préhistoriques vont de la période pré-néolithique (environ 10.000 ans) à l'Age du Bronze Ancien (vers 5.000 ans).
Bol Wadi Rabah
© InconnuBol Wadi Rabah

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Maroc: des gravures préhistoriques du soleil détruites par des salafistes

Des gravures sur pierre remontant à plus de 8000 ans ont été détruites par des salafistes dans les montagnes du Haut-Atlas, dans le sud du Maroc, a affirmé mercredi le responsable d'une ONG locale.

"Ces gravures sur pierre représentant le soleil sont vieilles de plus de 8000 ans. Elles ont été détruites il y a quelques jours par des salafistes", a expliqué la Ligue amazighe des droits de l'Homme (LADH), confirmant une information du journal As-Sabah de mercredi.

"L'une des gravures est appelée 'la plaque du soleil' et elle est antérieure à la présence des phéniciens au Maroc. Elle se trouve sur un site archéologique connu, dans la plaine de 'Yakour'", à 20 km du Toubkal, le sommet le plus élevé du royaume" (4167 m), a-t-il poursuivi.

"Il y a quelques groupuscules salafistes dans cette région et ce n'est pas la première fois que des sites anté-islamiques sont attaqués. Nous avons envoyé un courrier au ministère de la Culture, mais sans réponse pour l'heure", a-t-il encore précisé.

La représentation du soleil peut être considérée par certains mouvements fondamentalistes comme une représentation d'une divinité et une "idolâtrie", contraire à l'unicité de Dieu.

Un des principaux mausolées soufis, la zaouia Saïda Manoubia, dans la banlieue de Tunis, a été incendié dans la nuit de lundi à mardi, probablement par des salafistes.

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Une ancienne ville du delta du Nil dévoile ses secrets

Des archéologues sont entrain de mettre à jour une ancienne capitale Ptolémaïque monumentale en Egypte, où le commerce fleurissait il y a 2000 ans.
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Vue des restes à Tél Timai. photo: Robert Littman et Jay Silverstein
Une équipe d'archéologues et d'étudiants sont entrain de fouiller un site dans la région du delta du Nil en Égypte où, en plein désert, des ruines témoignent encore d'une importante ville portuaire qui a prospéré au 2e et 1er siècle avant J.-C.

Près de la ville actuelle d'El-Mansoura, des ruines visibles marquent l'endroit de ce qui reste de la ville de Thmuis, une ancienne ville portuaire et capitale des Ptolémées.

C'est à cet endroit qu'une équipe d'archéologues et d'étudiants dirigés par le professeur Robert J. Littman de l'Université d'Hawaii et le Dr Mohamed Kenawi du Centre des Etudes Hellénistiques d'Alexandrie, sont entrain de déterrer des éléments architecturaux et des artéfacts dans différentes zones: un secteur de «sauvetage» au Nord; une zone identifiée comme le Forum Est de l'acropole de la ville, et, à partir de Décembre 2012, un probable temple ptolémaïque.

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La pyramide du soleil en Bosnie serait âgée de 25.000 ans

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Peut être exact, mais il y faudrait d'autres confirmations. Mais c'est fascinant

On parle beaucoup de pyramides en ce moment (cf la récente vidéo sur ''Révélations sur les pyramides''). J'ai changé la bannière du blog juste avant de tomber sur cet article d'un site américain avec la vidéo ci-dessous, et je vous ai traduit le discours de la journaliste.

Pendant l'été 2011, j'ai été émerveillée par une vidéo sous-titrée en anglais sur les pyramides bosniaques. J'ai embauché Caralmera et Chantalouette pour m'aider à traduire les sous-titres et plus tard la chaîne de JaneBurgermeister a bien voulu incruster les sous-titres français. On trouve cette vidéo traduite par le trio un peu partout sur internet. LIEN.

Les recherches continuent en Bosnie sous la direction de Semir Osmanagich. Il y avait récemment une rencontre à ce sujet, j'espère trouver le lien pour traduire.

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Découverte de dessins gravés sur les pierres de Stonehenge

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Une étude détaillée au scanner laser de l'ensemble du monument a permis la découverte de 72 gravures de l'âge de bronze ancien dans 5 des pierres géantes.

Toutes ces œuvres d'art préhistoriques qui viennent d'être découvertes sont invisibles à l'œil nu; elles n'ont été mises en lumière qu'à la suite d'une étude au scanner laser qui a enregistré des milliards de micro-points de la topographie des surfaces des 83 pierres restantes du monument.

Au total, ce sont près de 850 giga-octets de données qui ont été recueillies.

L'analyse détaillée de ces données - réalisée pour le compte de l'English Heritage - a révélé que des formes avaient été gravées sur les pierres afin de créer des images de différentes tailles.