Histoire SecrèteS


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Le barrage maya géant découvert dans la cité de Tikal

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Représentation schématique du barrage du Palais qui a été découvert dans la cité précolombienne maya de Tikal, dans le nord du Guatemala. Le fond des réservoirs devait, selon certains indices, être recouvert de pierres plates. Les lignes brunes dans l'édifice correspondent à des canaux d'évacuation pour l'eau. © Scaroborough et al. 2012, Pnas
La civilisation précolombienne maya doit sa survie durant de nombreux siècles à son excellente gestion de l'eau, une ressource rare durant certaines saisons. Un témoignage de plus : le plus grand barrage maya découvert lors de fouilles réalisées dans la cité de Tikal, au nord du Guatemala. Plusieurs éléments, dont des filtres à sable, confirment l'ingéniosité de ce peuple.

Bien que sa construction ait débuté vers le IVe siècle avant J.-C., la cité précolombienne de Tikal, actuellement située au nord du Guatemala, a atteint son apogée entre 200 et 900 ans de notre ère. Elle dominait alors une grande partie des régions occupées par la civilisation maya. Le nombre d'habitants qu'elle abritait pendant cette période reste incertain, mais la majorité des estimations s'accordent sur des valeurs comprises entre 60.000 et 80.000.

Parvenir à faire vivre autant de personnes en un même lieu n'aurait pas été possible sans le développement de technologies sophistiquées, notamment en matière de gestion des ressources hydriques. En effet, les Mayas vivaient dans une région soumise à des pluies saisonnières, ne tombant que quelques mois dans l'année, régulièrement entrecoupées par des périodes de sécheresse. Chaque surface (route, place, toit, etc.) faisait donc l'objet d'adaptations permettant de diriger les précipitations reçues, par simple gravité, vers divers réservoirs en vue de leur stockage.

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La naissance de la guerre et la fin du monde des chasseurs-cueilleurs

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La période de stabilité et d'harmonie écologique

Depuis la plus lointaine origine de l'humanité jusqu'à l'aurore du Néolithique, les hommes préhistoriques vécurent uniquement de la chasse, de la pêche et du ramassage des plantes sauvages. Ils vivaient en harmonie avec la nature sans plus perturber le milieu que ne le faisaient les autres êtres. L'idéal des peuples chasseurs est la stabilité. Parfaitement intégrés au milieu dans lequel ils évoluaient, ils prenaient soin de limiter leur prélèvement aux stricts besoins qui étaient les leurs.

Le Paléolithique ancien et moyen est bien représenté dans le Midi de la France où, malgré les érosions violentes qui dégradèrent les dépôts quaternaires, on a pu étudier de nombreux gisements de ces âges. Les industries sur éclat et les industries à bifaces se rencontrent dans plusieurs cavités, mais aussi en plein air partout où les sédiments de ces périodes sont conservés en place. Les sites de plein air se rencontrent principalement sur les anciennes terrasses fluviatiles en Languedoc et dans la zone orientale de la Provence.

Pendant toute cette longue période, pendant des dizaines de millénaires, les hommes préhistoriques, chasseurs et cueilleurs, vécurent armés mais paisibles. Dans leurs habitats, les restes de repas et leurs industries montrent d'innombrables ossements d'animaux tués de leurs armes efficaces, et ces mêmes armes recueillies par centaines, par milliers. Et cependant, les tombes de ces chasseurs ne fournissent aucune trace de guerre. On rencontre des blessures accidentelles, telles que des fractures consolidées, mais jamais de blessures occasionnées par ces belles pointes en silex. Il n'en sera pas de même plus tard.

Commentaire: L'article omet de prendre en compte le facteur essentiel qui est celui de la psychopathie dans la naissance de la guerre et la fin de la société des chasseurs-cueilleurs correspondant au développement de l'agriculture. Comme l'écrit Laura Knight-Jadczyk dans « Âge d'or, psychopathie et 6e extinction » :
J'ai théorisé antérieurement que la destruction cométaire associée au Déluge peut avoir été responsable de mutations dans la population humaine et ces mutations ont mené à une variété de psychopathologies qui se sont répandues graduellement dans la population, corrompant de manière progressive l'humanité et la vie sur Terre, jusqu'à ce que soyons là où nous en sommes aujourd'hui.
[...]
Une considération soigneuse des caractéristiques des Néandertaliens - les petits détails qui peuvent être discernés, mais principalement leur manque de créativité durant 200 000 ans d'existence, ou plus - avec un très petit pourcentage de mélange d'ADN, peut réellement nous donner des indices quant à ce qui a pu arriver et que la science moderne s'efforce de dissimuler avec ses théories évolutionnistes : les pathologies humaines génétiques incluant celles qui infectent les individus qui ont pris le contrôle de notre civilisation et l'ont corrompue avec leur vision du monde mécaniste et matérialiste.

Il se peut très bien que certaines pathologies de la personnalité parmi les hommes modernes, comme la personnalité autoritariste et la psychopathie, sont dues à la présence d'ADN néandertalien qui s'est recombiné de manières particulières. Voici pourquoi je suggère ceci : si vous étudiez toutes les données sur les Néandertaliens, vous aboutissez à l'idée que leurs natures de base - au sens émotionnel/spirituel - sont celles du psychopathe.
[...]

[C]ombinez une puissante nature instinctive animale [Néandertal] au cerveau spirituel, créatif, actif, dynamique, aventureux de Cro-Magnon, et qu'avez-vous ? On n'a qu'à imaginer le mélange de la personnalité néandertalienne non-créative, presque parasitaire avec celle créative et dynamique de Cro-Magnon pour avoir une image de la personnalité autoritariste agressive et dominatrice qui est dénuée de créativité, n'a pas la capacité de concevoir le temps et l'espace et fonctionne totalement de manière opportuniste - un prédateur affamé, quoique sa faim ait de nouveaux modes d'expression et d'accomplissement, même si ça peut se résumer à la chair - manger ou s'accoupler, ou les deux : du matérialisme pur. C'est peut-être le véritable « héritage de Néandertal » ?



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De bien curieuses momies-Frankenstein en Ecosse

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Le mystère des momies de Cladh Hallan ne cesse de se densifier au fur et à mesure que les chercheurs tentent de le résoudre. Cladh Hallan est un site de l'âge du Bronze de South Uist, une des îles de l'archipel des Hébrides extérieures, au nord-ouest de l'Ecosse. Des fouilles y ont été entreprises entre 1995 et 2002. Une série de trois constructions rondes datant du XIe siècle avant notre ère y a déjà été dégagée quand, en 2001, les archéologues décident d'explorer ce qui se trouve en-dessous. Le projet tourne au macabre car ces trois "rotondes", comme les nomment les chercheurs, s'avèrent avoir été bâties sur des restes animaux et humains. On retrouve en particulier les squelettes d'un homme, d'une femme, d'une adolescente et celui d'un enfant de trois ans. Les deux premiers attirent l'attention car ils ont manifestement fait l'objet d'un traitement spécial. Une série d'analyses effectuées sur les os montrent que les corps ne sont pas passés par une phase de décomposition mais qu'ils ont été momifiés, très probablement en étant plongés dans une tourbière.

A la différence de ce qui se pratiquera fréquemment par la suite, à l'âge du Fer dans le nord de l'Europe, où des centaines de personnes, souvent exécutées, trouveront leur dernière demeure dans des marais tourbeux et n'en sortiront pas, il ne s'est agi ici que d'un traitement... provisoire. C'est un peu comme si on avait voulu "embaumer" ces morts de manière naturelle. En effet, les conditions physico-chimiques de la tourbière (milieu froid, acide, sans oxygène) permettent de conserver les tissus mous : la peau est comme tannée et les organes internes sont bien préservés. En revanche, les os sont soumis à plus rude épreuve car la tourbe acide les ronge. Les analyses des squelettes de Cladh Hallan ont montré que les corps ne sont restés engloutis que quelques mois, les os n'étant que superficiellement attaqués. Les momies ont ensuite été retirées de la tourbière, mises à sécher et gardées à l'air libre (comme reliques ?), pendant une très longue période qui s'est peut-être comptée en siècles. Il est ainsi très probable qu'au moment où elles ont finalement été inhumées, un certain nombre de tissus (tendons, peau...) y étaient encore attachés.

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Un squelette admirablement complet d'hominidé

Des chercheurs sud-africains affirment avoir trouvé le squelette d'un hominidé le plus complet jamais déniché.

Ce squelette était « dissimulé » derrière un rocher au niveau d'un site archéologique fouillé il y a 3 ans de cela. Il s'agirait d'un jeune hominidé d'une espèce dont on a déjà trouvé quelques restes par le passé : « Australopithecus Sediba ». On estime que ce jeune « homme » a 2 millions d'années d'âge.

Plus sérieusement, le pauvre serait mort entre 9 et 13 ans à son époque. Il se tenait debout et aurait eu des facilités à monter dans les arbres. Pour donner un ordre d'idée, l'ancêtre commun entre nous les autres primates comme les chimpanzés aurait vécu il y a 5 à 7 millions d'années a priori. On détient des parties de la mâchoire et certaines parties dites « critiques » du corps, comme le fémur, les côtes, les vertèbres et un peu des jambes. Certaines de ces parties n'avaient encore jamais été trouvées.

Wall Street

Les fondations d'une bâtisse millénaire découvertes au Pays de Galles

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© Wales News Service
Mis au jour au Pays de Galles par les ouvriers d'un chantier de construction, les vestiges d'une maison collective vieille d'environ 5.000 ans intriguent les archéologues.

C'est sur le chantier de construction d'un lotissement de 80 maisons, dans le Parc Glyndwr, à Monmouth (Pays de Galles), que des ouvriers sont 'tombés' sur d'anciens assemblages de bois. Appelés sur place, les archéologues ont découvert, sur une étendue d'environ 15 m, une série de poteaux faits d'arbres entiers d'un diamètre de 1m.

Il pourrait en fait s'agir des fondations d'une vaste maison, vieille de 4.500 à 6.500 ans, selon les observations qu'ils ont pu faire sur place. Néanmoins, ceci demande à être confirmé. C'est pourquoi une radiodatation est prévue et les résultats devraient être communiqués ce mois-ci. "Nous ne sommes pas vraiment sûrs de ce que c'est, c'est un mystère. Mais ce sont les fondations de quelque chose. Nous n'avons jamais vu quelque chose comme ça. Nous pensons que c'était une longue maison, celle d'une famille, peut-être utilisée pour des rassemblements et des réunions", a témoigné l'archéologue Steve Clarke.

"Nous pensons qu'elle pourrait être de l'âge du bronze, mais quelques-uns des experts que nous avons fait venir pensent qu'elle pourrait dater du début du Néolithique. Si c'est le cas, elle pourrait être antérieure aux pyramides d'Egypte [vieilles, elles, de 4 500 ans]", a t-il expliqué.

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Le peuplement de l'Amérique s'est fait depuis la Sibérie

Les progrès de la génétique auront une fois de plus permis d'enterrer la hache de guerre dans un débat historique houleux: le peuplement de l'Amérique s'est bien fait depuis la Sibérie par des populations venues d'Asie, mais en trois vagues successives et non pas une seule.

Ce modèle de peuplement avait été proposé dès 1986 par des linguistes mais n'avait pas convaincu à l'époque la communauté des chercheurs. Publiée mercredi par la revue britannique Nature, une étude retraçant l'histoire du patrimoine génétique des populations amérindiennes, menée par un consortium international de plus de soixante scientifiques, démontre qu'ils avaient raison, du moins en partie.

En analysant les génomes de 500 personnes provenant de 52 populations amérindiennes et 17 sibériennes, passés dans une puissante moulinette informatique, les chercheurs ont pu obtenir une vue d'ensemble de leur patrimoine génétique, explique le CNRS dans un communiqué. La comparaison de plus de 364.000 marqueurs a notamment "permis d'établir le degré de différence ou de ressemblance génétique de ces populations", tout en prenant en compte, pour la première fois, les traces génétiques laissées par le métissage africain et européen depuis l'arrivée de Christophe Colomb en 1492.

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L'arc le plus ancien du Néolithique européen découvert en Espagne

Des chercheurs espagnols ont annoncé, sur le site web de l'Université de Barcelone, avoir découvert, dans un gisement archéologique du nord-est de leur pays, un arc intact vieux de quelque 7.000 ans. Il s'agirait du plus ancien arc connu pour le Néolithique européen.

C'est sur le site néolithique de la Draga, près de la ville de Banyoles, en Catalogne (Espagne), que l'importante découverte a été faite. Des archéologues de l'Université autonome de Barcelone et du CSIC (Consejo Superior de Investigaciones Cientificas, le 'CNRS' espagnol) y ont mis au jour un arc entier fabriqué en bois d'if comme la majorité des arcs conçus en Europe à la période néolithique.

Sherlock

L'empreinte des Incas sur l'Île de Pâques ?

Située la plus à l'est de toute l'Océanie, l'Ile de Pâques est célèbre pour ses vestiges mégalithiques des Rapanui. Le patrimoine archéologique comprend environ 900 statues de pierre, les moaïs, de 4 m de hauteur en moyenne, et près de 300 terrasses empierrées au pied de ces statues, les ahû.

Cependant, d'après Jean Hervé Daude, chercheur indépendant, "de nouveaux éléments laissent entrevoir que des Incas seraient allés jusqu'à l'Île de Pâques, permettant ainsi de lever le voile sur plusieurs des grands mystères de l'île."

Ainsi, pense-t-il que si la culture Pascuan est autant différenciée de la culture polynésienne c'est qu'elle a pu profiter d'un contact avec une autre culture: la culture inca. Cela aurait pu se faire lors du passage de l'Inca Tupac, explorateur avide de nouvelles terres.

Il serait parti avec son armée ainsi que des Orejones: une troupe d'élite portant un turban autour de la tête et se laissant allonger les lobes des oreilles. Un certain nombre d'entre eux seraient restés sur l'île de Pâques, impressionnant de leur culture les Pascuans, notamment en architecture monumentale.

Document

Hitler a protégé un ancien camarade de régiment juif

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Un document d'archives de la Gestapo de Düsseldorf, retrouvé par une historienne, établit qu'Adolf Hitler a accordé sa protection provisoire à un officier juif de son unité combattante pendant la Première guerre mondiale, a-t-on appris samedi auprès de l'historienne.

Ce document qui porte l'en-tête du chef de la SS, Heinrich Himmler, a été retrouvé par Susanne Mauss, historienne et membre du comité de rédaction du journal "Jewish Voice from Germany", qui produit une copie de la lettre, dans son numéro de juillet.

On peut y lire qu'Ernst Hess, un juge du tribunal d'instance de Düsseldorf, "était pendant la guerre 1914/1918 dans la même compagnie que le Führer et provisoirement le chef de compagnie du Führer".

Le document fait remarquer que M. Hess "est Juif avec quatre grands-parents juifs" mais souligne qu'Adolf Hitler souhaiterait voir la demande du juge d'obtenir un traitement d'exception être prise en compte "avec bienveillance".

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La plus ancienne gravure paléolithique de Grande-Bretagne a 14 500 ans

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Rapportée par des chercheurs britanniques sur le site web de l'Université de Bristol, une nouvelle datation high-tech d'une gravure rupestre découverte en 2010 dans une caverne du Pays de Galles fait remonter cette œuvre à 14.500 ans : c'est le plus ancien élément d'art pariétal du Royaume-Uni.

C'est dans la grotte de Cathole, sur la péninsule de Gower, au Pays de Galles en septembre 2010 que l'importante découverte a été faite : un renne stylisé gravé dans la pierre. Selon le Dr George Nash, du Département d'archéologie et d'anthropologie de l'Université de Bristol et auteur de la trouvaille, l'animal de 15 centimètres sur 11 centimètres a été gravé à l'aide d'un outil pointu, sans doute en silex.

Une conclusion que le chercheur a faite en observant le dessin. Le torse allongé de l'animal est rempli de hachures irrégulières verticales et obliques, tandis que ses pattes et ses bois sont représentés par de simples traits. Mais plus que le dessin lui-même, c'est son âge qui a beaucoup intéressé les spécialistes. En effet, l'oeuvre a été datée une première fois en avril 2011 grâce à une technique utilisant l'uranium et des échantillons du dépôt minéral la recouvrant partiellement. Ainsi, elle avait été estimée à au moins 12 500 ans d'âge.