La Science de l'EspritS


Ladybug

En ce moment temps de rêve, 'ciel alcyonien' (Nietzsche) sans vent et avec trente degrés, on est seuls à la plage

Mais le normie même retraité est programmé pour y aller jusqu'au 31 août à la plage, et retourner au turbin ou devant sa télé le 1ᵉʳ septembre. On disait métro boulot dodo quand j'étais gamin. Il est programmé pour le turbin (certes de moins en moins...), la retraite, la bagnole, les télés, le vaccin : l'être humain qui devait habiter la terre en poète (ô Heidegger...) est devenu un termite.
frtg
Relire Ovide et notre texte sur Pythagore pour comprendre pourquoi. Il a oublié les bêtes et s'est plongé dans les bunkers pour cafards et insectes. Relire Nerval aussi, ses vers dorés et Aurélia. Je ne vais plus faire d'infos au presque, je vais juste remonter le niveau avec les écureuils et chatons qui m'aideront par leurs messages à le remonter ce niveau...

Cross

Darya Douguina, une héroïne de notre temps

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© CopyrightDeux ans après sa mort, Aleksandr Douguine se souvient de sa fille.
Il y a deux ans, Darya Douguina a été atrocement assassinée. C'était le 20 août 2022, lorsque la voiture avec laquelle elle rentrait chez elle après avoir assisté au festival « Tradition », organisé en dehors de Moscou, a explosé.

Volcano

SOTT Focus: Ceux que les Dieux veulent détruire...

Le dicton « Les Dieux commencent par rendre fous ceux qu'ils veulent anéantir », parfois cité en latin par Quos Deus vult perdere, prius dementat (littéralement : Ceux que Dieu veut détruire, il les prive d'abord de raison), a pris une résonance inquiétante dans le monde d'aujourd'hui. Alors que je suis assise ici, réfléchissant au chaos qui semble engloutir chaque aspect de notre existence, il est difficile d'ignorer les parallèles entre cette sagesse ancienne et la folie moderne qui sévit de manière incontrôlable à travers le monde.
Les Dieux détruisent le monde
Une première version de l'expression apparaît dans les vers 620-623 de la pièce Antigone de Sophocle : τὸ κακὸν δοκεῖν ποτ᾽ ἐσθλὸν τῷδ᾽ ἔμμεν' ὅτῳ φρένας θεὸς ἄγει πρὸς ἄταν ; traduit par « Le mal apparaît comme un bien dans l'esprit de ceux que Dieu conduit à la destruction ». Et puis, dans La République, Platon (380a) cite un fragment attribué à Eschyle : θεὸς μὲν αἰτίαν φύει βροτοῖς, / ὅταν κακῶσαι δῶμα παμπήδην θέλῃ ; traduit par « Dieu implante le crime chez les humains / Quand il veut ruiner complètement leur maison ». Il est intéressant de noter que cette idée se retrouve au sein du Nouveau Testament, dans la Deuxième épître aux Thessaloniciens :

Book 2

Il faut que tout change pour que rien ne change

S'il est vrai qu'une phrase lue dans un livre suffit à engager une vie, on en connait qui passent leur vie à creuser une phrase. Ils confesseront volontiers que toute leur vie n'aura pas suffi à en épuiser le sens. Encore ne s'agit-il pas là de traducteurs du Bartleby le scribe qui s'affrontent depuis 1853, pour savoir si « I would prefer not to », la formule-clé de l'anti-héros d'Herman Melville, doit se traduire par « Je préfèrerais ne pas », « je ne préfèrerais pas », « Je préfèrerais pas » ou « j'aimerais mieux pas ». Personnellement, je me garderais bien de ne trancher pas la querelle.
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De quoi s'agit-il alors ? D'une phrase échappée du Guépard (1958), le roman posthume de Giuseppe Tomasi di Lampedusa, et du mémorable film qu'en tira Luchino Visconti en 1963. Le plus souvent, elle est reprise sous une forme simplifiée : « Il faut que tout change pour que rien ne change ».

Books

Maurice Bardèche et la race à prix unique

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Tous, nous savons ce que sont devenues nos rues à Paris, Londres, Berlin. On sait aussi qu'il est trop tard et que les gens s'en foutent (sauf Zemmour, le pauvre). Trotta a transmis une vidéo comparative entre les rues de New York en 1930 (époque de Céline) et 2023. On vous laisse juger.

Commentaire:

En bonus :




Cross

Rudolf Steiner, le Culte des vaccins et le déclin de la spiritualité en Europe

« Dans le passé, on a éliminé l'esprit. On éliminera l'âme au moyen d'un médicament. En partant d'une « saine vue des choses », on trouvera un vaccin grâce auquel l'organisme sera traité dès la prime jeunesse autant que possible, si possible dès la naissance même, afin que ce corps n'en vienne pas à penser qu'il existe une âme et un esprit...On confiera aux médecins matérialistes le soin de débarrasser l'humanité des âmes.
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Oui, ceux qui croient qu'on peut prévoir l'avenir à l'aide d'idées qui jouent avec la réalité, sont bien dans l'erreur... Les esprits des ténèbres souffleront à leurs hôtes, aux hommes qu'ils habiteront, de découvrir un vaccin qui puisse dès la prime jeunesse, par la voie du corps, extirper la tendance à la spiritualité... ». D'où l'effondrement spirituel-culturel-moral des occidentaux depuis lors.

Cross

Le satanisme vu par Douguine

« En fait, nous sommes déjà dans un état de guerre des civilisations, où notre ennemi — la civilisation de l'Occident — est appelé par son vrai nom. C'est une civilisation satanique, combattant Dieu, anti-Dieu, anti-humaine... Le satanisme, c'est la primauté de la matière sur l'esprit, le relativisme postmoderne, c'est-à-dire la relativité de toutes les valeurs, y compris celles de l'être humain et de l'esprit.
Et c'est la voie que l'Occident a empruntée, non pas hier, mais il y a environ 500 ans, avec le début du New Age. »
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Von der Leyen a gagné comme à la parade et Bardella a déjà rétropédalé sur les retraites et le reste. C'est fini : il faut quitter l'Europe avant les rats. Dictature Draghi et super-État européen cet été. Revoir aussi nos textes sur le satanisme culturel et leur eurovision.

Microphone

À redécouvrir : Henri Laborit - Itinéraires

« La pharmacologie, on s'en fout. On ne cherche pas des drogues, c'est parce que nous vivons dans une société de boutiquiers et de marchands, et que la seule façon qu'on ait de se faire plaisir et qu'on nous foute la paix, qu'on ait notre autonomie économique, c'est de leur foutre des pilules pour qu'ils les vendent. La finalité de l'évolution humaine n'est pas la pharmacologie, sûrement pas. »

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Henri Laborit, 1914-1995
Film sur Henri Laborit, co-réalisé par son fils Philippe (avec François Chouquet) et produit en 1996 par le Centre national de documentation pédagogique (CNDP) à Paris.

Books

Alain Soral présente : Conseils de lecture — mai 2024

Au menu de ce mois de mai 2024, trois livres, trois thématiques très différentes au premier abord, mais reliées en profondeur par leur haut niveau d'abstraction et de lucidité.
ghjk
Alain Soral, en bon vendeur de sa maison d'édition Kontre Kulture, fait l'article avec sa vivacité d'esprit habituelle. Que les autres auteurs ne prennent pas (trop) mal les compliments adressés à la troïka du mois, leur tour viendra.

Eagle

La bête et l'écrivain : les regards de Colette, Giraudoux et Vialatte

Pierre d'Almedia s'interroge ici sur les relations de la bête et l'écrivain chez Colette, Giraudoux et Vialatte Giraudoux et Vialatte ont tous deux rendu hommage à Colette : au début de « La Bête et l'écrivain », texte inclus en 1941 dans Littérature, Giraudoux explique que si la littérature, depuis l'Antiquité n'a présenté « sous le nom d'animaux » que « de burlesques parodies de l'homme », « Colette, qui marche pieds et âmes nus, a eu la première près d'elle de vrais chiens et de vrais chats ».
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© Maurice Tabart, 1928-29Colette et son chien Souci
En août 1954, à la mort de la Dame du Palais-Royal, Vialatte affirme, dans sa 87ᵉ chronique de La Montagne, que le style de Colette « lui a permis de faire un sort glorieux à tout ce qui se voit, se sent, se lèche, se hume, se renifle ou se tripote. [...] Elle entre de plain-pied dans le mystère animal ». Ajoutons que Vialatte admirait Giraudoux, et que Colette, pourtant souvent réservée devant ses pièces, a vivement goûté dans Électre, en 1937, « le délire énumérateur » du Mendiant, qui, dit-elle, « cueille » toute une faune - je crois que nous l'entendrons tout à l'heure divaguer sur les hérissons.