Changements Terrestres
Ces intempéries ont touché la Serbie, le Monténégro, la Bosnie-Herzégovine, la Croatie, l'Albanie ainsi que la Macédoine.

La fonte de la neige a provoqué des inondations à Cherbourg dans la nuit de samedi à dimanche.
La nuit a été mouvementée à Cherbourg. La fonte des neiges mêlée aux précipitations et à la marée haute a provoqué dimanche matin des inondations dans le nord-Cotentin, principalement à Cherbourg où une centaine d'habitants ont été évacués, selon la mairie.
En Europe centrale, le froid a tué 17 personnes en 24 heures, portant à 45 le bilan des morts cette semaine, auxquels s'ajoutent onze morts en Russie, un en Allemagne et trois en France, selon les autorités locales.
En Pologne, les victimes sont principalement des hommes âgés de 35 à 60 ans, sans domicile fixe, souvent sous l'emprise de l'alcool. Face aux difficultés du trafic aérien, routier et ferroviaire, les autorités ont mobilisé quelque 3.000 prisonniers armés de pelles, prêts à déblayer la neige et la glace.
Vendredi, les températures enregistrées à Braemer en Ecosse (-20°C) rivalisaient avec celles de Moscou (-24°C) et les transports britanniques étaient toujours perturbés par le gel et la neige, et des écoles fermées (plus de 2.000 en Angleterre).
La situation est particulièrement difficile le long de rivière Drina, qui est alimentée par plusieurs cours d'eau prenant leurs sources au Monténégro et en Bosnie et qui constitue une frontière naturelle entre la Serbie et la Bosnie.
Dans l'est de la Bosnie, l'état d'urgence a été décrété dans les villes de Bijeljina, Visegrad et Zvornik (est) le long de la Drina. Dans le sud du pays, le fleuve Neretva est en crue et menace plusieurs localités.
Certains ont prévenu leur gendarmerie locale, d'autres en ont fait part à leurs collègues, d'autres encore ont préféré des témoignages anonymes sur le net.
La boule de feu de la taille d'un avion de tourisme avec une grande traînée lumineuse derrière elle, pas très haute dans le ciel, n'aurait été vue que quelques secondes simultanément en Saône-et-Loire, dans l'Allier et en Côte-d'Or. Elle n'a été repérée par aucune brigade aérienne.
En Pologne : Au moins 11 personnes sont mortes, il s'agit de sans-abri, dont 8 d'entre eux ont été tués suite aux températures glaciales.
Le froid s'est encore renforcé aujourd'hui sur la Pologne, ce matin on relevait -26.5°C à Bialystok (un record pour cette station), -23.1°C à Siedlce, -22.1°C à Deblin, -21.5°C à Lublin, -21.3°C à Kozienice, -21.1°C à Sandomierz.
Le trafic ferroviaire est fortement perturbé encore aujourd'hui.
À Varsovie, les lignes de bus subissent de gros retards.

La neige est passée hier à Saint-Germain Lembron, situé dans le centre de la France.
Un épisode neigeux de grande ampleur qui devrait perdurer jusqu'à jeudi soir. Les chutes de neige ont concerné l'Auvergne puis la région Rhône-Alpes tout au long de la nuit de mardi à mercredi et se poursuivent encore ce matin, indique Météoconsult. Par accumulation, les hauteurs de neige sont déjà conséquentes, avec 20 à 30 cm sur l'ensemble des départements de l'Isère et de l'Ain, ainsi que sur une partie du Rhône. Météoconsult place 11 départements en vigilance orange.
Voici la deuxième partie du rapport commandé par le département de la Défense du Pentagone, qui envisage pour 2010 un brusque refroidissement du climat. Bien sûr, le Pentagone ne diffuse pas ses rapports sans arrières pensées, notamment sur les solutions qu'il préconise. C'est donc avec un certain recul qu'il faut prendre connaissance de ce document.Un autre scénario pour l'hémisphère sud
Une très grande incertitude subsiste à propos du développement du climat dans l'hémisphère sud, principalement parce que nous disposons de moins données paléoclimatologiques que pour l'hémisphère nord. Les modèles de climat dans les régions principales de l'hémisphère sud pourraient imiter ceux de l'hémisphère nord, devenant plus froids, plus secs et plus rudes, en raison de flux de chaleur depuis les tropiques vers l'hémisphère nord qui tentent d'équilibrer thermodynamiquement le système climatique. Ou alors, le refroidissement de l'hémisphère nord pourrait entraîner une augmentation de la chaleur, des précipitations et des tempêtes dans le sud, la chaleur normalement transportée loin des régions équatoriales par les courants océaniques se retrouvant emprisonnée et le réchauffement des gaz à effet de serre continuant à s'accélérer. D'une façon ou d'une autre, il n'est pas invraisemblable que le changement brusque du climat provoquera des conditions atmosphériques extrêmes, touchant en même temps plusieurs des principales régions du monde en terme de population et d'agriculture et mettant à l'épreuve l'approvisionnement en nourriture, en eau et en énergie de la planète.
Les régions : 2010 à 2020
Europe. Durement frappée par le changement climatique, avec une moyenne annuelle des températures qui chute de 3,3°C en moins d'une décennie et des écarts plus importants encore le long de la côte nord-ouest. Le climat en Europe du Nord-Ouest est plus froid, plus sec et plus venté, la faisant davantage ressembler à la Sibérie. L'Europe du Sud connaît de moindres changements mais souffre néanmoins par moment de brusques refroidissements et de rapides changements de température. La réduction des précipitations fait de l'appauvrissement des sols un problème dans toute l'Europe, contribuant à la pénurie alimentaire. L'Europe lutte pour contenir l'émigration des nations scandinaves et de l'Europe du nord à la recherche de chaleur, ainsi que pour refouler l'immigration issue des pays gravement touchés en Afrique et ailleurs.
États-Unis. Un temps plus froid, plus venté et plus sec rend les saisons de culture et de récolte plus courtes et moins productives dans tous les États-Unis du Nord-est, plus longues et plus sèches dans le sud-ouest. Les zones désertiques sont exposées à une recrudescence des tempêtes, alors que les zones agricoles souffrent de l'appauvrissement des sols du fait de l'élévation de la vitesse des vents et de la réduction de l'humidité au sol. L'évolution vers un climat plus sec est particulièrement prononcée dans les États du sud. Comme l'élévation du niveau de l'océan continue le long des côtes, les zones littorales qui étaient en péril pendant la période de réchauffement le demeurent. Les États-Unis se replient sur eux-mêmes, investissant leurs ressources pour nourrir leur propre population, renforcer leurs frontières et gérer la tension mondiale croissante.