Changements Terrestres
Des millions de personnes ont dû batailler mardi pour se rendre à leur travail au Royaume-Uni, dont de nombreuses régions étaient recouvertes par deux à cinq centimètres de neige. D'où un chaos dans les transports et plusieurs accidents de la route, qui ont fait au moins deux morts.
L'aéroport d'Edimbourg, en Ecosse, a dû être fermé à plusieurs reprises depuis dimanche et celui de City, à Londres, était affecté mardi par des retards et des annulations de vols.
L'hiver a fait une arrivée remarquée avec quelques semaines d'avance. Froid et neige devraient se maintenir toute la semaine sur le pays. Dans la nuit de lundi à mardi, les températures ont encore chuté, en particulier dans le centre du pays et notamment sur le Massif central. Il a, par exemple, fait -14°C à Orléans.
"Les épicentres des séismes de magnitude 5,0 et 3,8 étaient situés à 33 km de profondeur. Le foyer du séisme de magnitude 5,5 se trouvait à 10 km sous la terre", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.
Les habitants des localités situées sur la péninsule du Kamtchatka n'ont pas ressenti de secousses.
Haut de 2,5 km, le volcan Kizimen se situe à 265 km de la capitale régionale, Petropavlovsk-Kamtchatski. Sa dernière éruption a eu lieu en 1928-1929.
Le volcan est de nouveau entré en activité au mois de juillet 2009.
Pour rappel, ce samedi on avait relevé jusqu'à -19°C à Mouthe dans le Doubs à 925 m d'altitude.
Mais aussi jusqu'à -5°C à Montpellier, -4°C à Draguignan, -3°C à Perpignan, -2°C à Cannes, -1°C à Marseille.
Ce dimanche matin, les températures sont moins froides. -4°C à -6°C du Massif Central au Territoire de Belfort, -5.9°C à Deauville dans le Calvados, -5.6°C à Charleville-Mézières (08), -2°C du côté de Toulouse.
Des chutes de neige qui sont arrivées quasiment 1 mois en avance par rapport à d'habitude, et qui ont laissé une épaisseur de neige de plus de 30 cm sur de nombreuses parties du pays.
Selon le journal China Daily, plus de 1000 bergers ont été pris au piège de la tempête et sont restés bloqués dans l'intérieur du pays, mais leurs vies ne sont pas en danger, car ils disposent de suffisamment de nourriture pour être coupés du monde plusieurs jours.
Une comète néolithique
(Paru dans une anthologie : "God, the universe and men - Why do we exist?" ("Dieu, l'univers et les hommes - Pourquoi existons-nous ? ») (ed. Wabbel, T.D.), Patmos, Düsseldorf, 2003 (original en allemand).
Les comètes sont des jokers dans l'ensemble des corps célestes. Elles font irruption, habituellement sans prévenir, dans la progression ordonnée du ciel. Elles traversent la sphère céleste durant des semaines ou des mois, avec une ou plusieurs queues croissantes, avant de s'estomper et disparaître de la vue. À de rares occasions, une comète peut être une vision effrayante, et la littérature historique des deux mille ans passés est parsemée de récits de peur provoquée quand une grande comète, avec sa queue rouge enfumée déchirant le ciel, apparaît dans le ciel nocturne. Dans un passé éloigné, les comptes rendus de ces apparitions étaient souvent amalgamés à des histoires de désastres sur Terre. Une comète appelée Typhon dans la mythologie grecque était liée à une inondation mythologique et la légende de Phaéton, dans laquelle le chariot du Soleil dévia de sa route et où la Terre fut brûlée et puis inondée, peut décrire un impact de météorite exceptionnel. Il y a de bonnes preuves que le ciel néolithique était dominé par une comète géante récurrente et que la Terre passait annuellement à travers une tempête de météores d'une énorme intensité. L'origine de la religion date de ces époques et peut être reliée à ce ciel nocturne spectaculaire. La probabilité que les mythes cosmiques, les mégalithes et l'art datant de cette époque puissent avoir été des réponses sur le sol à des menaces dans le ciel est passée dans les années récentes de l'imagination de Velikovsky à un sujet de discussion érudite sérieuse. À des époques plus scientifiques, aussi, il était souvent suggéré qu'une comète frappant la Terre pourrait créer un chaos mondial. Par exemple, des rencontres passées avec la comète de Halley étaient censées avoir coïncidé avec le déluge de Noé en 2342 av. J.-C.
En Norvège il n'était pas rare de relever des températures proches des -30°C ce matin.
-32.5°C à Suolovuopmi Lulit, -31.7°C à Kautokeino, -30.5°C à Sihcajavri, -29.4°C à Roros, -29.2°C à Tynset Ii, -11.4°C pour Oslo soit 10° en dessous des moyennes saisonnières pour cette dernière station.
Une violente tempête de neige assez précoce pour la saison a frappé plusieurs états des États-Unis situés le long de la côte Nord-Ouest du Pacifique ainsi que l'Ouest.
La neige accompagnée d'un fort blizzard qui est descendue de l'Alaska, a provoqué des coupures d'électricité pour des dizaines de milliers de personnes et bloquer un grand nombre de routes dans le Nevada et l'Idaho.

Les conditions hivernales vont s'intensifier à partir de jeudi sur l'ensemble de la France. © Fred Lancelot / Abaca
"Les conditions hivernales vont s'intensifier à partir de jeudi sur l'ensemble de la France et, d'après ce qu'on voit sur la base des modèles météo, cela va durer au moins une semaine", a expliqué à l'AFP Michel Daloz, ingénieur à Météo-France. Cet épisode de froid s'explique par une vaste dépression sur l'Europe qui vient de Scandinavie, où les températures en journée oscillent entre - 3 °C et - 10 °C. "Ce qui est sûr cette semaine, c'est qu'il va neiger en plaine", selon M. Daloz, qui prévoit quelques centimètres de neige entre le Nord-Est et le Massif central jeudi, suivis d'un temps instable vendredi.