Traduction : SOTT© Inconnu« Ce livre m’a sauvé la vie » -Derrick Jensen
Le mythe végétarien
Nourriture, justice et développement durable
Chapitre 1 - Voir ce lienChapitre 2 -
Les végétariens morauxCommencez avec une pomme. Un aliment tellement non violent qu'il demande à être mangé, d'après les fruitariens, c'est-à-dire ceux qui se nourrissent exclusivement de fruits, ou qui meurent au cours de cette tentative. Certaines plantes enveloppent leurs graines d'une pulpe sucrée couverte de couleurs vives afin de pousser les animaux à les manger, et, ce faisant, de transporter ces graines vers de nouveaux terrains fertiles. Les animaux font le travail que les plantes ne peuvent pas faire, enracinées en un même lieu comme elles le sont : trouver un endroit où leur progéniture pourra grandir.
Ainsi manger une pomme est acceptable pour les végétariens les plus moraux car cela n'implique aucune mort. Ou c'est ce qu'on nous dit.
Le premier problème est que les humains ne plantent pas ces graines. Nous nous en débarrassons. Nous enlevons consciencieusement le trognon pour éviter les graines que nous jetons. - « jeter » dans les pays industrialisés signifie seller dans un sac en plastique qui sera enterré dans une décharge. Ou bien les entreprises pressent ou découpent le fruit à notre place, le transformant en jus ou en tartes, jetant les pelures et la pulpe et les graines bien loin d'un beau tas de fumier dans une clairière.
Ou, si nous sommes éco-conscients, nous jetons les graines sur le tas de compost, où le temps, la chaleur, et les bactéries les tueront. Après tout, l'objectif d'un bon procédé de compostage est de détruire toutes les graines qui traînent.
Cela n'a rien à voir avec le plan de l'arbre.
Commentaire: Il n'y a pas que chez l'enfant que le gras est nécessaire. Voir :
La grande supercherie du cholestérol
La consommation de graisses saturées protégerait des maladies cardiovasculaires
Diabète: un régime riche en graisses pour guérir l'insuffisance rénale
Le lait est-il vraiment bon pour la santé ?