Pour continuer notre couverture de l'attaque chimique d'Idlib - sur laquelle aucune enquête n'a encore été ouverte - et de l'attaque américaine contre une base aérienne syrienne - qui reste injustifiée à ce jour - voici les développements les plus importants depuis notre dernière mise à jour (voir
ici).
© Mikhail Voskresenskiy / SputnikDégâts à la base aérienne d'Al-Shayrat, Syrie
Tout d'abord, la base aérienne d' Al-Shayrat est de nouveau
opérationnelle, confirmant ainsi les rapports sur le terrain ainsi que les déclarations du Ministère de la défense russe selon lesquels les dégâts causés par les missiles Tomahawks américains (les 23 qui ont atteint leur cible sur les 59 tirés) n'étaient pas très étendus. C'est une bonne chose, parce que, comme le
dit Qusai Nasr, un proche d'une des 14 victimes des frappes, la base était, et continuera à être activement impliquée dans la lutte contre Daech en Syrie. Aujourd'hui, les militaires peuvent continuer le combat contre la War on Terror que les États-Unis, d'abord sous Bush puis sous Obama (et aujourd'hui sous Trump, apparemment) ont seulement fait semblant de livrer.
L'Armée syrienne a confirmé que ses forces spéciales avaient
ciblé un avion de reconnaissance américain qui survolait la nord-est de la Syrie. Puisque les États-Unis survolent cet espace aérien en toute illégalité, qui peut blâmer l'Armée syrienne ?
Les États-Unis prétendent que l'avion supposément responsable de la prétendue attaque chimique d'Idlib venait de la base d'Al-Shayrat. Si c'était le cas, la base devrait alors contenir des stocks d'armes chimiques. Et puisque les réserves de munitions ont été ciblées par les frappes américaines, on pourrait penser que certaines de ces supposées armes de destruction massive auraient été touchées. Eh bien, non. Des journalistes étaient présents sur le terrain immédiatement après les frappes - et personne n'a eu besoin de combinaison de protection... parce que
l'armée syrienne ne contient tout simplement aucune arme chimique. C'est aussi simple que cela.
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