Comètes


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La comète Panstarrs va frôler la galaxie d'Andromède

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La comète Panstarrs. Photo : Astronomy Education Services/Gingin Observatory
La Terre n'est pas la seule à avoir été très proche de la comète. Elle passera ce jeudi soir aux abords de la galaxie d'Andromède.

Après avoir frôlé la terre en mars dernier, la comète Panstarrs continue son chemin dans l'espace. Baptisée du nom du télescope qui l'a découverte, la comète passera très près ce jeudi soir de la galaxie d'Andromède.

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Une nouvelle comète

Traduction copyleft de Pétrus Lombard

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Courbe orbitale de la comète 2012 S1.
Crédit : JPL Small Body Database.

Les comètes seraient des « boules de neige sale » ?


La Comète 2012 S1, un objet d'environ trois kilomètres de diamètre, se trouve en ce moment à l'intérieur de l'orbite de Jupiter. Elle est « remarquablement brillante » d'après les astronomes, bien qu'elle soit toujours à des millions de kilomètres du Soleil. Parce qu'elle est déjà très lumineuse, on a spéculé qu'elle pourrait devenir l'une des comètes les plus brillantes jamais vues.

Les comètes passent le plus clair de leur temps loin du Soleil, là où la densité du potentiel électrique du Système solaire est faible. Se déplaçant relativement lentement, leur charge électrique parvient à s'équilibrer avec le faible champ radial du Soleil. Mais, en se rapprochant du Soleil, leur noyau fonce à travers des régions dont la charge augmente et le flux électrique fluctue de plus en plus. Leurs polarité et caractéristiques de charge réagissant aux forces solaires croissantes, une chevelure (gaine de charge) se forme autour d'elles. Des projections de décharges se déchaînent et se déplacent à la surface, à la façon des panaches de Io, la lune de Jupiter. Si le déséquilibre entre la charge de la comète et celle de l'espace environnant devient trop grand, comme un condensateur surchargé, le noyau peut exploser, éclater en morceaux ou disparaître à jamais.

Mars

Une comète pour Curiosity en 2014

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Une comète au ras de Mars en 2014 (vue d'artiste). Crédit : Science@Nasa.
Une vidéo de la Nasa explique comment les sondes actuellement en activité sur Mars vont pouvoir observer une comète frôler la planète rouge en octobre 2014.

La nouvelle est connue depuis le mois de février : la comète C/2013 A1, découverte à l'observatoire australien de Siding Spring en janvier 2013, suit une trajectoire qui la conduit tout près Mars.

Les premiers calculs donnaient même une petite probabilité de collision entre les deux corps célestes. Après de nouvelles observations, il reste seulement une chance de 2000 pour que pareil événement se produise. Mais l'astre glacé, dont le noyau mesure entre 1 et 3 km de diamètre, passera à moins de 300000 km de la surface martienne.

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Les dinosaures auraient été tués par une comète

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Reconstitution du cratère de Chicxulub, sur les côtes du Yucatán (Mexique). Il se serait formé à la suite de la chute d'une comète de longue période. Il s'agit d'une cartographie gravimétrique. © LPI, USGS
Selon une nouvelle théorie, c'est une comète, et non un astéroïde, qui aurait mis à mal les dinosaures. Seule cette explication justifierait la quantité, surestimée par le passé, d'iridium trouvé dans les sédiments datant de la crise du Crétacé-Tertiaire. Certains experts sont sceptiques.

La nouvelle est tombée voici quelques semaines : un corps céleste a bien scellé le sort des dinosaures voilà 66,038 millions d'années très précisément. Il est tombé sur la péninsule du Yucatán (Mexique), où il a donné naissance à un astroblème de 180 km de diamètre dit de Chicxulub. L'origine météoritique de ce site est confirmée depuis de nombreuses années, puisque de grandes quantités d'iridium ont été trouvées dans les sédiments de l'époque. Or, aucune source naturelle terrestre ne peut expliquer les valeurs détectées. Il est donc plus que probable que cet iridium soit arrivé de l'espace.

En s'intéressant à cet élément, Jason Moore du Dartmouth College (États-Unis) s'est dernièrement rendu compte, en compagnie de plusieurs collaborateurs, que les quantités évoquées étaient surestimées. Pour ce faire, il a réalisé des comparaisons avec la concentration d'osmium d'origine extraterrestre, qui peut lui aussi être trouvé au sein des sédiments datant de la crise du Crétacé-Tertiaire. L'origine spatiale du cratère du Yucatán n'est cependant pas remise en cause. En revanche, des doutes ont été émis sur la taille de l'impacteur.

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La comète PanSTARRS et sa chevelure hirsute photographiée par le satellite Stereo B

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La queue panachée de la comète PanSTARRS
La queue hérissée de la comète PanSTARRS photographiée par le satellite Stereo B et, toujours en lien avec notre Soleil, une éjection de masse coronale qui a provoquée de superbes aurores polaires pour le jour de la Saint Patrick ! Pour ceux qui ont la chance d'avoir un beau ciel dégagé en direction de l'ouest, la comète PanSTARRS est repérable dans une paire de jumelles ces jours-ci : timide lueur à rechercher dans les dégradés du ciel crépusculaire ...


Vu de l'espace, le spectacle est très différent. En témoigne la vidéo ci-dessus crée à partir des images capturées par le satellite d'observation solaire Stereo B (Solar Terrestrial Relations Observatory) entre le 10 et le 15 mars 2013. Le Soleil se devine hors champ, à gauche. Les panaches blancs sont des éjections de masses coronales ― Coronal Mass Ejections (CME) ― dispersées dans l'espace interplanétaire. La Terre, par ailleurs gros point visible à droite de l'image, n'échappe pas aux déferlantes quand elles se précipitent dans notre direction. Au centre, impossible de manquer la petite comète PanSTARRSet sa longue chevelure qui fulmine, "éclaboussant » l'espace des débris de son écorce de glace et de poussières. Un corps minuscule qui se fraie un chemin dans les turbulences solaires ...

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La comète Panstarrs victime d'un coup de Soleil ?

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Cette image a été prise le 13 mars par la sonde Stereo B. La comète Panstarrs est au centre, le Soleil (en train d'éjecter de la matière coronale) à gauche et la Terre à droite. Les deux bandes noires verticales sont provoquées par la forte luminosité de la Terre et de la comète qui sature le capteur de la caméra. © Nasa, Stereo

La traque de la comète Panstarrs se poursuit avec de nouvelles images prises au sol, mais également depuis l'espace par la sonde Stereo B. Une mobilisation qui porte ses fruits : on a peut-être assisté en direct à la fragmentation du noyau.


Tous les télescopes de l'hémisphère nord sont désormais pointés sur la comète Panstarrs, vedette des soirées de cette fin d'hiver. Si la belle voyageuse reste difficile à repérer pour les néophytes dans les lueurs du crépuscule, les astronomes amateurs et professionnels se régalent et accumulent les images. La Nasa a par exemple présenté la vidéo du déplacement de la comète entre le 9 et le 12 mars depuis l'un de ses observatoires spatiaux, Stereo B. Lancées en octobre 2006, les sondes Stereo A et B sont des engins de 620 kg installés sur l'orbite terrestre de part et d'autre de la planète. Ceci permet de surveiller la totalité de la surface du Soleil avec l'appui de la sonde SDO. Les sondes Stereo ont pu également observer par le passé un transit lunaire devant notre étoile, ainsi que la queue gazeuse de Mercure.

Sur la vidéo présentée par la Nasa du déplacement de Panstarrs pendant quatre jours (et sur l'image ci-dessus), le Soleil est à gauche en dehors du champ de vision de Stereo B, et la Terre est le point brillant à droite. La comète Panstarrs est tellement lumineuse qu'elle sature le capteur de la caméra de la sonde. En outre, des images réalisées au sol semblent révéler que la queue de cette comète est principalement constituée d'atomes de fer, comme celle de la comète McNaught en 2007. Mais l'observation la plus excitante est sans doute celle d'une possible dislocation du noyau de la comète Panstarrs.

Comet

Comète : des montages vidéos montrent l'impressionnant passage de Panstarrs

La comète Panstarrs passe actuellement près de la Terre. Elle est visible à l'œil nu. L'occasion pour quelques passionnés d'astronomies d'observer sa magnifique chevelure.

Sublime, extraordinaire, rarissime. Autant de superlatifs qui correspondent bien au passage de la comète Panstarrs. Celle-ci, depuis le 8 mars, frôle la Terre. Elle devrait le faire encore jusqu'à la fin du mois. Et phénomène assez exceptionnel : elle est visible à l'œil nu. "Il s'agit d'une comète nouvelle, jamais aperçue auparavant, et qui ne fera qu'une seule et unique incursion dans notre ciel avant d'être éjectée dans les profondeurs de la Galaxie", a indiqué l'Observatoire de Paris dans un communiqué. Pan-STARRS C/2011 L4 tient son surnom de l'acronyme du télescope de l'Université de Hawaï qui l'a détectée en 2011. "Je pense qu'avec une bonne paire de jumelles on la verra très bien, il n'y a pas de problème", a déclaré Patrick Rocher, de l'Observatoire de Paris. "Normalement", celle-ci devrait même être visible à l'œil nu, mais les spécialistes restent prudents.

Comet

La comète Pan-Starrs au coucher du Soleil

Traduit de l'anglais par Didier Jamet pour Ciel des Hommes

Se découpant en silhouette devant le crépuscule doré, des bancs de nuages soulignent et encadrent un moment magique très attendu.

Comète Pan-Starrs
© Babak Tafreshi (TWAN)Comète Pan-Starrs, le 12 mars 2013, Canaries
Sur cette image prise le 12 mars 2013, c'est d'abord la comète Pan-Starrs qui apparaît dans une trouée en haut à gauche. À droite, juste au-dessus de l'horizon ouest, c'est tout juste si on discerne le mince et aplati croissant de lune. Au premier plan, la coupole très légèrement éclairée du télescope William Herschel de 4,2 m émerge des nuages recouvrant l'île de la Palma aux Canaries. Bien que la comète Pan-Starrs ne soit pas aussi spectaculaire qu'on aurait pu l'espérer, elle va devenir de plus en plus facile à voir dans l'hémisphère nord dans les jours à venir à mesure qu'elle s'éloignera du Soleil.

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Observer une comète à l'oeil nu c'est possible ce week-end

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Une comète va être visible à l'oeil nu à partir de ce vendredi soir
Une comète surnommée Pan-Starrs va être visible à l'oeil nu à partir de ce vendredi soir et ce jusqu'au 13 mars.

2013 : année de la comète. En effet, deux d'entre-elles devraient passer suffisamment près de notre planète pour être visible à l'oeil nu. C'est ainsi le cas de Pan-Starrs qui va être observable dans l'hémisphère nord à partir de ce vendredi soir. Et ce jusqu'au 13 mars prochain, et même plus si affinités. La seconde, très attendue, surnommée ISON, devrait faire son passage proche de la Terre en novembre.

"Il s'agit d'une comète nouvelle, jamais aperçue auparavant, et qui ne fera qu'une seule et unique incursion dans notre ciel avant d'être éjectée dans les profondeurs de la Galaxie", a indiqué l'Observatoire de Paris dans un communiqué. Pan-STARRS C/2011 L4 tient son surnom de l'acronyme du télescope de l'Université de Hawaï qui l'a détectée en 2011. "Je pense qu'avec une bonne paire de jumelles on la verra très bien, il n'y a pas de problème", a déclaré à l'AFP Patrick Rocher, de l'Observatoire de Paris. "Normalement", celle-ci devrait même être visible à l'oeil nu, mais les spécialistes restent prudents.

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Alerte rouge : la comète C/2013 A1 Siding Spring pourrait entrer en collision frontale avec Mars en 2014

Et si la planète Mars devait effectivement être percutée par la comète C/2013 A1 Siding Spring le 19 octobre 2014 ? Hier, nous vous avons expliqué les raisons pour lesquelles un risque de collision entre Mars et la comète C/2013 A1 Siding Spring ne pouvait être à ce jour totalement écarté.

Mars vue par les sondes Viking. On remarque l'immense balafre de Valles Marineris
© NasaMars vue par les sondes Viking. On remarque l'immense balafre de Valles Marineris
Si cette collision devait effectivement se produire, ce serait un véritable scénario catastrophe pour Mars. En effet, la comète C/2013 A1 Siding Spring se trouvera alors au plus près du Soleil, et les lois de Kepler montrent qu'elle sera alors à pleine vitesse. Pire, étant donné son orbite rétrograde, elle entrerait en collision frontale avec Mars.

Ce n'est pas tout, car le noyau de la comète est tout de même assez gros. Encore mal connu, ce chiffre oscille entre 10 et 50 km de diamètre, ce qui n'est franchement pas rien ! Bref, les calculs montrent que si la comète devait percuter Mars, la rencontre serait des plus brutales : collision frontale à la vitesse vertigineuse de 56 km/s ! De quoi creuser un cratère de 500 km de diamètre (!) et profond de 2 km. La surface de la planète serait alors durablement marquée par l'impact, et les sondes qui s'y trouvent seraient certainement endommagées.

Commentaire: Voir aussi :
« Une comète va-t-elle percuter la planète Mars en octobre 2014 ? »

Bonus :
La comète C/2013 A1 Siding Spring près de mars, pendant l'approche extrêmement voisine de sa surface, à 58 000 km. Basé sur l'orbite de la comète calculée par Leonid Elenin et visualisé par le logiciel SpaceEngine.