Comètes


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La comète Panstarr part dans tous les sens

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La comète Panstarr, avec son antiqueue. Crédit : E. Beaudoin/C&E Photos
Spectaculaire en mars 2013, en conjonction avec la galaxie M 31 début avril, la comète Panstarr est toujours visible pour les astronomes amateurs. Ces derniers jours, Emmanuel Beaudoin, collaborateur régulier de Ciel et Espace, a pointé son télescope vers l'astre glacé qui s'éloigne du Soleil et obtenu cette image étonnante. Elle montre la comète affublée de deux queues. L'une d'elles est faite de gaz, produit par la sublimation de glaces sous l'effet du rayonnement solaire. L'autre contient des poussières qui étaient prisonnières des glaces sublimées.

Le fait étonnant est que ces deux queues semblent orientées dans des directions diamétralement opposées. Il s'agit d'un effet de perspective. Si elles n'ont pas exactement la même orientation, toutes les deux s'échappent à environ 180° du Soleil. Elles apparaissent comme cela par pur effet de perspective, parce que la comète est maintenant loin de la Terre et du Soleil.

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La comète Ison prend la pose pour le télescope Gemini

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Fin novembre, la comète Ison sera à 1.2 million de km du Soleil. Les astronomes espèrent que cet astre chevelu fera aussi bien que Lovejoy (indiquée par une flèche dans ces deux images) qui, en décembre 2011, réussissait un redoutable examen de passage en survolant la surface solaire à seulement 140.000 km de distance. © Nasa, SDO
Ison, la comète qui pourrait illuminer nos nuits à la fin de l'année 2013, continue sa longue traversée du Système solaire en direction de notre étoile, qu'elle frôlera à la fin du mois de novembre. Les astronomes du télescope Gemini nord ont suivi cette belle voyageuse pendant quatre mois.

Personne ne sait, à l'heure actuelle, si la comète Ison (C/2012 S1) tiendra ses promesses. Découvert en septembre 2012 par deux astronomes russes travaillant dans le cadre du projet Ison (International Scientific Optical Network), cet astre chevelu présente toutes les caractéristiques communes aux grandes comètes.

Ce sera d'abord un passage à seulement 1,2 million de km du Soleil, le 28 novembre prochain qui permettra un fort dégazage alimentant une imposante queue. Puis, Ison, dont l'orbite est fortement inclinée par rapport au plan de l'écliptique, s'élèvera très rapidement au-dessus de l'horizon est, en fin de nuit. Elle pourra alors être observable dans un ciel bien noir, tout en continuant à se rapprocher de la Terre, dont elle ne sera qu'à 64 millions de km pour Noël. Si l'on ajoute à cela que C/2012 S1 suit une orbite étrangement similaire à celle de la Grande Comète de 1680, un membre célèbre du groupe de Kreutz qui fut visible à proximité du Soleil avec une magnitude de -18, on comprend mieux l'engouement des astronomes pour la comète Ison.

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ISON sera accompagnée par une pluie de météorites

Traduit par Les chroniques de Rorschach
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Le calcul anticipé de la trajectoire de la Comète ISON indique qu'elle devrait plonger vers le centre du système solaire pour froler le soleil en Novembre 2013. Chauffée à blanc par le rayonnement solaire, ISON deviendra probablement l'une des plus belles comètes que l'on ai vu depuis de nombreuses années.

Le chercheur Paul Wiegert de l'Université de Western Ontario a utilisé un ordinateur pour modéliser la trajectoire des poussières éjectées par la comète ISON, et ses conclusions suggèrent qu'une pluie de météores inhabituelle pourrait survenir.

"Durant plusieurs jours, aux environs du 12 Janvier 2014, la Terre va passer à travers un flux de fins débris de la comète ISON", explique Wiegert. "La douche qui en résulterait pourrait avoir des propriétés intéressantes".

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Découverte d'un cimetière de comètes disparues

Des chercheurs de l'Université d'Antioquia ont découvert ce qui semble être un cimetière de comètes disparues. Les astronomes prétendent aussi avoir découvert un groupe de corps cométaires qu'ils ont surnommé « Comètes Lazarus ».

Astéroïdes/Fragments de comètes
© Nasa
Les comètes de la ceinture d'astéroïdes - ou ABC pour faire court - se trouvent dans la ceinture d'astéroïdes entre Mars et Jupiter, comme l'a affirmé l'expert de la NASA Carolyn Crown, à une distance de 2,12 - 3,3 unités astronomiques (une unité astronomique est la distance moyenne entre le soleil et la terre). La ceinture d'astéroïdes contient au moins 85 000 comètes rocheuses dormantes et éteintes selon les rapports de Dr Ignacio Ferrin, qui est un astronome reconnu.

Cette région de l'espace extra-atmosphérique est estimée contenir au moins 500 000 objets, allant de 1 mètre à 987 kilomètres de long - qui est la taille de Cérès, la plus petite des cinq planètes naines découvertes jusqu'ici - même si on croit que plusieurs millions de plus demeurent inconnues.

Commentaire: pour aller plus loin sur les comètes et l'univers électrique.

Les articles de Laura Knight-Jadczyk

Comètes & Catastrophes Série

Articles de fond sur les comètes électriques

Les comètes électriques - 1re partie
Les comètes électriques - 2e partie
Les comètes électriques - 3e partie
Les comètes électriques - 4e partie
Les comètes électriques - 5e partie
Les comètes électriques - 6e partie
Les comètes électriques - 7e partie
Les comètes électriques - 8e partie

Articles de fond sur les comètes

Explication du modèle de décharge plasmique des comètes de James Mccanney
Les comètes électriques réécrivent la science spatiale
Le danger des météorites et des comètes pour la civilisation
Véritables origines de la théorie de la comète électrique
Comètes, épidémies, tabac et origine de la vie sur terre
Influence des comètes, phénomènes atmosphériques et pandémies
Thomas Forster, chutes d'empire et phénomènes remarquables


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Etats-Unis : observations de 4 boules de feu différentes à 4h du matin lors de ces dernières 24 heures

Dans les dernières 24 heures, l'AMS a reçu des témoignages au sujet de l'observation de 4 météores distincts qui ont été observés vers 4h du matin dans différents Etats.

L'événement le plus récent s'est déroulé le 19 mai vers 3:37 dans les Etats de l'Arkansas et du Missouri. Au même moment à 3:37, 4 témoins ont aperçu une boule de feu en Arizona. La distance entre ces deux endroits invalide l'hypothèse que les témoins ont vu le même météore.

Le 18 mai à une heure d'intervalle, 2 autres météores ont été vus, l'un au-dessus de la côte Est et l'autre au-dessus du Colorado.

Ci-dessous, un tableau récapitulant les 4 événements :

AMS ID UTC DATE AND TIME ESTIMATED HEADING STATES WITNESSED
1082 2013-05-18 03:47 UTC South East -> North West CO
1081 2013-05-18 04:26 UTC South East -> North West CT, MD, NJ, NY, OH, PA, VA, WV
1083 2013-05-19 03:37 UTC South East -> North West AR, IL, IN, MI, MO, OH, TN
1084 2013-05-19 03:37 UTC South South East -> North North West AZ

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L'anti-queue de la comète PanStarrs

Comète PanStarrs
© Marco Fulle/INAF
Précédemment visible seulement au coucher du Soleil, la comète PanStarrs (C/2011 L4) est maintenant présente toute la nuit dans le ciel de l'hémisphère nord, regagnant les confins du système solaire en s'écartant largement du plan écliptique.

Perdant de plus en plus de son éclat, la large queue de poussière de la comète ne cesse cependant de grandir, comme en témoigne cette image à grand champ prise dans la constellation de Céphée le 15 mai. On y constate, sur la gauche de l'image, que PanStarrs a également développé une vaste anti-queue s'étendant sur plus de trois degrés d'arc, laquelle correspond à la traîne de poussière qu'elle a laissée dans son sillage.

La comète PanStarrs se trouvant à un peu plus de 1,6 unités astronomiques de la Terre, cela donne pour l'anti-queue une longueur de plus de 12 millions de kilomètres. Fin mai, la comète PanStarrs passera à quelques degrés du pôle céleste nord.

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L'explosion de Toungouska pourrait impliquer une comète

Cette photographie a été prise en 1929 sur le site de l'événement de la Toungouska, en Sibérie. La déflagration de l'explosion a été entendue dans un rayon de 1.500 km.
© Yevgeny Krinov, Wikimedia Commons, DPCette photographie a été prise en 1929 sur le site de l'événement de la Toungouska, en Sibérie. La déflagration de l'explosion a été entendue dans un rayon de 1.500 km.
De nouveaux indices dévoilent l'origine probable de l'une des plus grosses explosions enregistrées de l'histoire, en 1908. Un scientifique russe aurait découvert trois pierres portant des traces d'un passage dans l'atmosphère, ce qui appuie l'hypothèse du corps céleste qui a explosé entre 5 et 10 km d'altitude au-dessus de la Sibérie. Il aurait pu s'agir d'une comète.

Voilà bientôt 105 ans que la même question se pose : que s'est-il passé le 30 juin 1908 à 0 h 14 TU en Sibérie centrale, dans la région de la Toungouska ? C'est très précisément à ce moment qu'eut lieu l'une des plus puissantes explosions enregistrées de l'histoire. Selon certaines sources, elle aurait été 1.000 fois plus importante que celle causée par la bombe d'Hiroshima 37 ans plus tard. La terre a tremblé jusqu'à l'observatoire magnétique d'Irkoutsk (magnitude 5), à plus de 1.000 km du site de la déflagration, autour duquel 60 millions d'arbres se sont couchés sur une surface de 2.000 km2. Seul un mort a été recensé tant la région concernée est isolée.

Une expédition menée par Leonid Kulik a été organisée pour étudier cet événement d'un peu plus près, mais en 1927, soit 19 ans après les faits. À la surprise générale, aucun cratère n'a été trouvé sur place malgré l'ampleur des dégâts, ce qui a alimenté depuis lors de nombreuses hypothèses plus ou moins loufoques. La plus sérieuse attribue cette explosion à la désintégration d'un corps céleste dans notre atmosphère, entre 5 et 10 km d'altitude. Tout se tient scientifiquement, mais aucune preuve n'est disponible. En effet, aucun fragment de roche extraterrestre n'a été découvert dans la dépression de Suslov, sous le point supposé de la déflagration.

Commentaire: « Toungouska, les cornes de la Lune et l'évolution »


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La comète Shoemaker-Levy 9 a apporté de l'eau sur Jupiter

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Traces de l'impact de la comète Shoemaker-Levy en 1994. Crédit : R. Evans, J. Trauger, H. Hammel and the HST Comet Science Team

L'eau observée sur Jupiter est liée à l'impact cométaire de 1994, comme le montrent les mesures du télescope spatial infrarouge Herschel, de l'ESA.

En juillet 1994, les astronomes du monde entier ont pu suivre la chute de la comète Shoemaker-Levy 9 sur la planète géante gazeuse. Une première dont les traces étaient restées visibles plusieurs semaines.

De l'eau dans la haute atmosphère jovienne

La première détection de vapeur d'eau dans la haute atmosphère de Jupiter n'a cependant eu lieu que trois ans plus tard, grâce au satellite infrarouge ISO (lancé en 1995 par l'ESA).

Dès cette époque, une origine cométaire de cette eau est suspectée. En effet, bien que l'atmosphère profonde des planètes géantes regorge d'eau, celle-ci n'est pas censée atteindre leur haute atmosphère.

Cependant, ISO ne possède pas la sensibilité et la résolution qui permettraient d'en savoir plus. L'eau pourrait tout aussi bien venir des poussières interplanétaires, voire de l'activité de certains satellites glacés de Jupiter...

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La comète de l'année saisie à distance par Hubble

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La comète ISON vue par le télescope Hubble le 10 avril 2013. Crédit : NASA/ESA/C&E Photos
Le 10 avril, la comète C/2012 S1, mieux connue sous le nom d'ISON, était encore à 630 millions de kilomètres de la Terre. Celle qui s'annonce comme la comète la plus brillante de l'année, entre novembre et décembre 2013, est encore très discrète. Mais sous l'œil perçant du télescope spatial Hubble, elle est déjà spectaculaire, comme le montre cette photo.

Sa chevelure n'est pourtant étendue que de 5000 km environ. Et sa queue ne mesure pas plus de 91000 km. Quand elle passera à seulement 1,1 million de km du Soleil, le 28 novembre 2013, elle devrait s'étendre bien davantage. Le spectacle devrait surpasser celui de la comète Panstarr, en mars dernier.

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Comète Ison : la campagne d'observation s'intensifie avec Swift

Après la sonde Deep Impact, c'est au tour de l'observatoire spatial américain Swift de tourner ses instruments en direction de la comète Ison (C/2012 S1). On attend beaucoup de cette lointaine voyageuse à l'automne prochain.

Comète avec deux chevelures, une de poussière - la blanche - et une ionisée - la bleue
© Dennis di Cicco/CorbisComète avec deux chevelures, une de poussière (la blanche) et l'autre ionisée (la bleue)
Admirez les comètes en image - Diaporama

Elle n'est encore qu'à 600 millions de km de la Terre, et pourtant la comète Ison fait déjà l'objet de multiples observations. Découverte le 21 septembre 2012 par deux astronomes russes, C/2012 S1 pourrait bien nous offrir un grand spectacle le 28 novembre prochain quand elle sera au plus près du Soleil. Une animation de la Nasa permet d'ailleurs de visualiser le parcours de la comète dans le Système solaire.

En janvier dernier, c'est la sonde Deep Impact (qui avait survolé la comète 9P/Tempel 1 en 2005 avant d'étudier deux autres comètes, Hartley 2 en octobre 2010 et Garradd fin 2011) qui a révélé une forte activité sur C/2012 S1. Si en général les comètes commencent à dégazer quand elles sont à moins de 3 UA du Soleil (450 millions de km environ), la comète Ison présentait une queue de 60.000 km de long alors qu'elle était presque deux fois plus loin. C'est pourquoi la Nasa a mobilisé une équipe d'experts, regroupés dans la Comet Ison Observing Campaign (CIOC), un programme destiné à coordonner les observations de cette belle voyageuse, qu'elles soient réalisées par des télescopes au sol ou par des sondes spatiales. C'est donc maintenant au tour du télescope spatial Swift de fournir de nouvelles données.