Comètes


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Le roi Arthur et la comète

Traduction par le BBB
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Le légendaire roi Arthur est aujourd'hui connu comme le roi breton (Note : ce qu'on appelait alors la "Bretagne" comprenait la Bretagne française et la partie sud de la Grande-Bretagne) qui chevauchait avec les Chevaliers de la Table Ronde et qui livra douze batailles épiques. Il résidait à Camelot, endroit qui alimente toujours les débats aujourd'hui. Et après avoir reçu un coup mortel pendant sa dernière bataille, il fut emmené sur l'île mythique d'Avalon.


Ce qui est bien moins connu est qu'une bonne partie de la légende arthurienne est due à Geoffrey de Monmouth et à d'autres écrivains dès le douzième siècle. Geoffrey ajouta à la légende le père d'Arthur, Uther Pendragon, son conseiller magicien Merlin et le récit de la conception d'Arthur. Son travail a été jugé "imaginaire" et "fantaisiste". Dans quelle mesure s'est-il inspiré d'archives anciennes et dans quelle mesure n'était-ce qu'une invention littéraire ?

Quand on examine les archives - celles qui survivent aujourd'hui - en détails, il n'existe que très peu de matériaux concernant Arthur. En fait, le journaliste Adrian Berry pose une très pertinente question : "Pourquoi les événements d'avant l'époque arthurienne - le déclin de l'empire romain, avec ses guerres, les traités et assassinats - ont-ils été déterminés avec précision, comme le furent ceux après Arthur, alors que le siècle intermédiaire est plein d'histoires fantastiques de princesses qui vivaient au fond de lacs et de chevaliers dont les têtes tranchées qu'ils portaient sous le bras parlaient ?"

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Les diamants égyptiens proviennent-ils d'une comète ?

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© Terry Bakker

Dans le passé, sur la Terre, tombaient non seulement des astéroïdes, mais aussi des comètes. Peu de gens en doutaient, mais maintenant, des preuves d'un cataclysme lié à une comète ont été obtenues, affirment des scientifiques de la République Sud-africaine. Selon leurs données, cela s'est passé il y a 28 millions d'années, sur le territoire de l'Égypte actuelle.

Cette conclusion a été faite sur la base de l'étude des pierres noires arrondies trouvées il y a quelques années dans la partie égyptienne du Sahara. Dans ces pierres, on a trouvé des diamants minuscules, pouvant avoir été formés de carbone dans des conditions de pression et de température gigantesques. Les chercheurs ont supposé que les pierres noires étaient les restes minéraux du noyau de la comète, où le carbone se trouvait. Après être entré dans l'atmosphère, le corps céleste aurait explosé à une altitude de quelques kilomètres. Alors, la glace aquatique, que comprend pour l'essentiel le noyau cométaire, s'est évaporée. Une partie de la substance pierreuse a atteint la terre, et les diamants ont été créés.

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Les restes d'une comète vieille de 28 millions d'années retrouvés

En explosant au-dessus de l'Egypte, la comète a chauffé le sable du Sahara jusqu'à 2.000°C...

Une équipe de chercheurs sud-africains a pour la première fois identifié les restes d'une comète qui a explosé au-dessus de l'Egypte en entrant dans l'atmosphère il y a 28 millions d'années, a indiqué mardi l'université du Witwatersrand (Wits) à Johannesburg.

Détruisant toute forme de vie autour de l'impact, l'explosion a chauffé le sable jusqu'à une température de 2.000°C, provoquant la formation d'une quantité impressionnante de verre de silice jaune dispersée sur 6.000 km2 dans le Sahara. La pièce centrale d'une broche du pharaon Toutankhamon représentant un scarabée a été façonnée à partir de ce verre, selon Wits.

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La comète Ison photographiée depuis Mars

Annoncée comme une des plus belles comètes de ce siècle, C/2012 S1 (Ison) qui est passée près de Mars le 1er octobre, a été photographiée par l'orbiteur de la Nasa, MRO. Une rencontre entre la Planète rouge et la comète, saisie à l'aube depuis la Terre par de nombreux astronomes amateurs.
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La comète Ison photographiée le 29 septembre 2013 par la caméra Hirise de l'orbiteur MRO. Les images prises le 1er et le 2 octobre sont en cours de traitement. © Nasa, JPL, université de l'Arizona
Découverte il y a un petit peu plus d'un an alors qu'elle se trouvait entre Saturne et Jupiter, la comète C/2012 S1 est plus volontiers désignée comète Ison en référence aux astronomes Vitali Nevski et Artyom Novichonok qui l'ont débusquée dans le cadre de l'International Scientific Optical Network. Événement notable à l'occasion de son périhélie, elle vient probablement de faire sa première entrée dans le système solaire interne. Issue du lointain, froid et sombre nuage d'Oort, important réservoir de comètes, elle ne s'est encore jamais frotté les ailes à notre étoile.

Survivra-t-elle aux flux violents de particules solaires lorsqu'elle ne sera plus qu'à 1,16 million de km de la surface du Soleil ? Pour connaître la suite, il faudra attendre le 28 novembre prochain, vers 23 h (TU). Pour l'instant, il reste encore à la petite comète Ison un peu moins de 240 millions de km à parcourir.

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Rendez-vous avec la comète ISON



Préparez-vous à observer la comète.


Un peu plus d'un an après sa découverte le 21 septembre 2012, la comète C/2012 S1 ISON (ISON signifie International Scientific Optical Network) - plus généralement désignée comète ISON pour faire court - vient de franchir la limite des glaces et fait sa première visite dans le système solaire interne. Le compte à rebours à commencer avant sa périhélie prévue pour le 28 - 29 novembre prochain. Ce jour-là, l'intrépide corps de glaces et de roches venu du vaste nuage de Oort (dans les profondeurs de notre système solaire) frôlera notre étoile à environ 1,1 millions de kilomètres seulement ! Si elle survit, à l'instar de la comète Lovejoy qui fit sensation en 2011, la comète devrait être visible en plein jour dans les heures qui suivront. Un phénomène assez rare et spectaculaire qui se produit une à deux fois par siècle !
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La comète ISON photographiée le 28 septembre 2013 en compagnie de Mars et de l’astéroïde Eros (© Rolando Ligustri)

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Comète ISON : branle-bas de combat sur Mars

Traduit de l'anglais par Didier Jamet pour Ciel des Hommes

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© NasaLa comète ISON passera relativement près de Mars le 1er octobre 2013.
Partout à travers le monde, les communautés d'astronomes tant amateurs que professionnels bruissent de discussions sur l'approche de la comète ISON. Sur Mars, la NASA se tient prête elle aussi.

Fin novembre 2013, la comète ISON frôlera l'atmosphère solaire et, si elle survit à l'aventure, pourrait émerger de derrière le Soleil sous la forme d'une des plus brillantes comètes de ces dernières décennies.

Mais avant, il faut déjà qu'elle survole Mars.

« ISON rend visite à la planète rouge » confirme l'astronome Carey Lisse de l'université Johns Hopkins. « Le 1er octobre, la comète passera à moins de 11 millions de km de Mars, six fois plus proche qu'elle ne s'approchera jamais de la Terre. »

Les rovers et les satellites actuellement opérationnels sur Mars auront ainsi un point de vue sans doute privilégié sur la comète ISON. Il est cependant encore trop tôt pour dire si Curiosity sera capable de voir la comète depuis la surface martienne. Tout dépendra de son éclat à ce moment là.

Lisse pense que le meilleur candidat de la NASA pour observer ISON sera le satellite MRO. Il est équipé d'un télescope de 50 cm de diamètre, HiRISE. Des observations sont planifiées pour le 20 août, le 29 septembre, et les 1er et 2 octobre 2013.

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La comète ISON sème du dioxyde de carbone sur son passage

En juin dernier, le télescope Spitzer a observé la comète ISON et les émissions qui s'échappent sur son passage. D'après les observations, la comète perd d'importantes quantités de dioxyde de carbone, ce qui l'aide à se déplacer à grande vitesse.

La comète ISON observée avec le télescope Spitzer
© NasaLa comète ISON observée avec le télescope Spitzer
Certains l'appellent la "comète du siècle" et elle ne devrait pas tarder à être visible dans notre ciel. La comète ISON se trouve aujourd'hui à moins de 500 millions de kilomètres du Soleil et devrait au cours des prochains mois se rapprocher encore de notre étoile pour effectuer son plus proche passage en novembre 2013. En attendant ce moment fatidique, les astronomes continuent d'observer l'objet spatial afin d'en apprendre un peu plus sur lui grâce aux instruments dont ils disposent.

En mai dernier, c'était Hubble qui s'y était collé : il avait alors livré une magnifique vidéo de la comète ISON se déplaçant suivie de son impressionnante trainée blanche. Un mois plus tard, c'est un autre télescope qu'ont utilisé les scientifiques de la NASA : le télescope Spitzer qui a aussi pu capturer des images de la comète et rapporter de nouvelles informations la concernant. En effet, selon un communiqué publié par la NASA, les observations de Spitzer faites dans l'infrarouge ont permis de constater que la comète perdait sur son chemin de grandes quantités de dioxyde de carbone (CO2).

Les images capturées le 13 juin indiquent que le dioxyde de carbone "pétille" lentement mais sans discontinuer de la 'comète-soda', en même temps que de la poussière, dans la queue de la comète qui s'étend sur quelque 300.000 km, explique la NASA. "Nous estimons que ISON émet environ 1 million de kilogramme de ce qui est en grande partie du CO2 sous forme de gaz et environ 54,4 millions de kg de poussière chaque jour", a précisé Carey Lisse qui dirige la campagne d'observation de la comète ISON.


Commentaire: pour aller plus loin sur les comètes et l'univers électrique.

Les articles de Laura Knight-Jadczyk

Comètes & Catastrophes Série

Articles de fond sur les comètes électriques

Les comètes électriques - 1re partie
Les comètes électriques - 2e partie
Les comètes électriques - 3e partie
Les comètes électriques - 4e partie
Les comètes électriques - 5e partie
Les comètes électriques - 6e partie
Les comètes électriques - 7e partie
Les comètes électriques - 8e partie

Articles de fond sur les comètes

Explication du modèle de décharge plasmique des comètes de James Mccanney
Les comètes électriques réécrivent la science spatiale
Le danger des météorites et des comètes pour la civilisation
Véritables origines de la théorie de la comète électrique
Comètes, épidémies, tabac et origine de la vie sur terre
Influence des comètes, phénomènes atmosphériques et pandémies
Thomas Forster, chutes d'empire et phénomènes remarquables


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Les premières images de la « comète du siècle »

La comète ISON commence à se vaporiser dans l'espace à mesure qu'elle se rapproche du Soleil. Sa chevelure et sa queue ont commencé à se former.

La première image détaillée de la comète ISOn avec sa chevelure et sa queue a été prise mi-avril par Hubble
© Nasa/Esa/J.-Y. Li (Planetary Science Institute), and the Hubble Comet ISON Image Science teamLa première image détaillée de la comète ISOn avec sa chevelure et sa queue a été prise mi-avril par Hubble
La « comète du siècle », susceptible d'offrir l'un des plus beaux spectacles astronomiques de ces 50 dernières années, commence à se dévoiler. Les clichés pris par le télescope spatial Hubble depuis avril montrent que [la comète], découvert[e] entre Jupiter et Saturne en septembre dernier et baptisé ISON, se vaporise progressivement en se rapprochant du Soleil. La boule de gaz qui se forme, aussi appelée chevelure, fait environ 5000 kilomètres de diamètre. Ce dégazage progressif du noyau cométaire emporte de nombreuses poussières qui sont « poussées » par la lumière du Soleil pour former une traînée lumineuse, la queue cométaire. Celle-ci fait déjà plus de 90 000 kilomètres.

Pourtant, ISON est encore très loin du Soleil, à environ trois fois la distance Terre-Soleil (dite unité astronomique ou UA). Il ne fait donc pas assez chaud pour que ce soit l'eau solide, le composant essentiel d'une comète, qui se sublime en vapeur d'eau. Une nouvelle image prise en juin par le télescope spatial Spitzer et dévoilée mardi laisse penser que c'est plutôt du monoxyde ou du dioxyde de carbone congelé qui est en train de se vaporiser dans l'espace.

Le célèbre télescope spatial fournit une nouvelle image de la comète dans son environnement spatial le 30 avril.
© Nasa/Esa and the Hubble Heritage Team (STScl/AURA)Le célèbre télescope spatial fournit une nouvelle image de la comète dans son environnement spatial le 30 avril.

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En image, la comète Lemmon dans la profondeur des cieux

Alors qu'elle balaye largement le haut du plan de l'écliptique, la Comet Lemmon a, de façon spectaculaire, disparue dans le ciel nocturne de la planète Terre alors qu'elle se dirige vers le système solaire externe.

Comet Lemmon in the deep sky
© Nick Martin
A quelques 16 light-minutes (2 UA) [287 800 760 kilomètres] du Soleil, elle arbore cependant toujours un coma verdâtre, pose sur la droite captée par cette vaste vue télescopique de samedi dernier, avec des amas d'étoiles en arrière-plan et des nébuleuses dans Cassiopée.

En fait, le fond riche du paysage céleste est typique dans les limites Nord de la fanfaronne constellation [Cassiopée] qui se trouvent le long des champs d'étoiles bondés de la Voie Lactée. Mais la disparition à notre vue de la Comète Lemmon n'est pas le seul objet de premier plan sur la scène. Une bande faible à droite est un satellite en orbite pris alors qu'il traversait le champ pendant la longue exposition, brillant dans la lumière du soleil et clignant de l'œil alors qu'il passe dans l'ombre de la Terre .

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Astéroïdes, comètes : le 10 000e géocroiseur identifié

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Voici l'astéroïde 2013 MZ5 : il mesure près de 300 mètres de diamètre. © NASA
L'astéroïde 2013 MZ5 a été repéré pour la première fois le 18 juin dernier. Il marque un cap dans la traque des objets célestes potentiellement dangereux.

Découvert le 18 juin dernier grâce au télescope Pan-STARRS 1, il a été baptisé 2013 MZ5 et mesure près de 300 mètres de diamètre. Rien de très exceptionnel quand on sait que le record, détenu par Ganymède (1036), est de plus de 30 kilomètres. Sauf qu'il s'agit du 10 000e objet géocroiseur NEO - Near-Earth Object, croisant à moins de 45 millions de kilomètres de la Terre - identifié. Un seuil symbolique franchi alors que la Nasa vient de lancer une grande opération de chasse aux astéroïdes, ouverte à tous, même aux astronomes amateurs.

L'objectif est d'en repérer un maximum pour pouvoir anticiper une éventuelle collision. Car, du fait de la gravité terrestre, ces objets qui croisent l'orbite de notre planète sont susceptibles d'être attirés vers elle. Et même si, pour l'heure, aucun ne présente de risque sérieux, pas même 2013 MZ5 dont la trajectoire a pu être étudiée, il en reste encore beaucoup à détecter. À ce jour, les spécialistes de la Nasa estiment qu'environ 90 % des NEO de plus d'un kilomètre ont été répertoriés, mais seuls 30 % de ceux de 140 mètres et 1 % de ceux de 30 mètres seraient connus. Sachant que 30 mètres est la taille critique à partir de laquelle on considère que ces objets sont susceptibles de causer des dommages vraiment importants.