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Comète ISON : elle pourrait avoir survécu, selon la NASA

[Mise à jour : 30 novembre à 09h54, heure de Paris] - La comète ISON a bel et bien survécu sous la forme d'un fragment qui contiendrait une partie du noyau de la comète, selon la NASA. Toutefois, dans la nuit de vendredi 29 à samedi 30, la brillance de ISON a considérablement chuté. Plus d'informations à ce sujet dans les prochaines heures.

Mise à jour 30 novembre à 09h54 : Disons le tout net, les choses ne se passent pas bien du tout pour ISON en ce moment. En effet, sa brillance a rapidement chuté dans la nuit de samedi à dimanche.

A l'heure actuelle, la magnitude de ISON est actuellement estimée à 5 (la magnitude est une échelle numérique qui évalue la brillance d'un objet céleste : les valeurs négatives désignent une luminosité élevée à l'inverse des valeurs positives), alors qu'elle était aux alentours de 2 hier soir (une valeur de 2 indiquant donc une brillance plus élevée qu'une valeur de 5, conformément à la définition donnée ci-dessus).

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La comète Ison pourrait ne pas avoir survécu à son rendez-vous avec le soleil

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Ison, ce gros bloc de glaces et de roches qui frôlait ce jeudi soir la surface du soleil au plus près à 1,17 million de km, subissant des températures de 2.700 degrés et perdant 3 millions de tonnes par seconde, "paraît avoir disparu, s'être disloqué au cours des dernières heures", selon les experts de la Nasa.

La comète Ison n'a apparemment pas survécu jeudi à son passage rapproché de la surface du soleil, ont conclu des astronomes en examinant les images transmises par plusieurs satellites d'observation solaire. "Il semble bien que la comète Ison n'a probablement pas survécu à son périple", a conclu Karl Battams, un cométologue au Naval Research Laboratory à Washington lors d'une table ronde organisée par la télévision de la Nasa. "Je viens de regarder les dernières images des satellites et ne je vois rien ressortir derrière le disque solaire et cela pourrait être le dernier clou dans le cercueil", a-t-il ajouté.

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Les comètes ISON et Encke observées dans le vent solaire par le satellite STEREO-A

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Les comètes ISON et Encke dans le champ de STEREO-A
Six jours avant le périhélie, la comète ISON est entrée dans le champ du satellite d'observation solaire STEREO-A qui ne la quitte plus des yeux. Des rafales de vent solaire chahutent en permanence les queues de ISON et Encke.

Observer la comète ISON dans les lueurs de l'aube de ces prochains jours n'est désormais plus possible. Se rapprochant au galop du Soleil qu'elle va frôler, rappelons-le, ce jeudi 28 novembre à seulement 1,1 million de kilomètres, elle apparaît de plus en plus prés et noyée par l'éclat étincelant de l'astre du jour. Astronomes amateurs et curieux doivent se faire une raison, patienter et espérer que la comète ne se désintègre pas ultérieurement. Dans ce cas, nous courrons tous alors admirer les panaches de sa longue queue de poussières déployés dans l'« aurore aux doigts de rose ». Un spectacle merveilleux qui se poursuivra à la fin des premières nuits de décembre...

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Une boule de feu tombe du ciel

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Nouveau soubresaut de la comète ISON

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La comète ISON photographiée le 17 novembre 2013, avec un téléobjectif de 180 mm [cliquer sur la photo pour l’agrandir]. Crédit : Michael Jäger.
Après un premier sursaut d'activité très marqué autour du 14 novembre, la comète Ison a connu une période d'accalmie. Elle a été de courte durée. Dès le 19 novembre 2013, un nouveau sursaut a été observé par le télescope Trappist, installé à La Silla (Chili). La production d'éléments volatils a été multipliée par 6.

Dans un bon site, la comète commence à montrer en photo une queue très longue. Sur ce cliché de Michael Jäger pris le 17 novembre 2013, sa traîne de gaz et de poussière s'étend sur plus de 7° - soit plus de 15 millions de kilomètres, le dixième de la distance Terre-Soleil. Avec le nouveau sursaut d'activité, elle pourrait s'allonger encore.

Ison devrait donc être bien visible dans le ciel de l'aube le 20 novembre. Malheureusement, la Lune est là aussi dans le matin, et un ciel transparent est souhaitable pour arriver à bien voir la comète. N'hésitez pas à vous aider de jumelles. Il faut la chercher à moins de 10° sous l'étoile Spica. Carte du ciel détaillée et conseils d'observation sont proposées dans le Ciel & Espace de novembre 2013.

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La comète ISON photographiée par le télescope TRAPPIS

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ISON le 15 novembre – Photo télescope TRAPPIST à l’Observatoire de La Silla
Hausse d'activité de la comète ISON photographiée par le télescope TRAPPIST à l'Observatoire de La Silla (ESO).

Situé au Chili, dans l'enceinte du grand Observatoire de La Silla (ESO), le télescope de 60 centimètres de diamètre TRAPPIST (TRAnsiting Planets and PlanetesImals Small Telescope) piloté à distance par groupe « Origines Cosmologiques et Astrophysiques » (Belgique), livre un portrait de la comète ISON capturé le 15 novembre soit deux jours après une hausse soudaine et significative de son activité.

Filant à une vitesse supérieure à 200 000 km/h. (presque 60 km/s.), la très attendue comète C/2012 S1 (ISON) a connue depuis le 1er novembre deux explosions qui ont littéralement décuplé sa luminosité. Depuis la seconde hausse, le 13 novembre, son activité a été multipliée par un facteur 10 ! Nul ne sait encore ce qui est à l'origine de ces explosions ni si le noyau est en péril. A l'approche du Soleil, la glace se sublime de plus en plus, la comète se délite, libérant gaz et poussières qu'elle renferme depuis des milliards d'années. Il n'est donc pas impossible que son noyau se fragmente et se disloque. Pour l'instant, le cortège semble se maintenir et une longue de plus de 16 millions de kilomètres s'étend dans son sillage, à l'opposé du rayonnement solaire.

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Une belle comète découverte depuis le Maroc

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Cette photo montre la découverte de la comète. Les étoiles sont floues derrière en raison du mouvement apparent de l'objet pendant le prise de vue. Crédit : Michel Ory / Moss.
L'astronome amateur Michel Ory a découvert une comète grâce à l'observatoire de l'Oukaimeden, au Maroc. Cette 4ème comète débusquée depuis ce site sera visible à l'œil nu dans un peu moins d'un an.

Il n'y a plus de hasard. Mis en route fin 2011, le télescope MOSS de 500 mm installé à l'observatoire de l'Oukaimeden vient de débusquer sa 4ème comète le 15 novembre 2013. Elle est baptisée C/2013 V5 (Oukaimeden). L'astronome amateur Michel Ory était aux commandes du télescope, en le pilotant à distance depuis le Jura Suisse.

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SOTT Focus: Vivre ou survivre

Quelques jours à peine nous séparent de la dernière catastrophe climatique en date, et l'horreur et le désespoir se sont emparés de milliers de personnes, les survivants du typhon Haiyan aux Philippines.
Typhon Haiyan, Philippines
© Inconnu
Depuis que l'homme enregistre les données climatiques, il semble que ce typhon (ou ouragan) de catégorie 5 sur l'échelle de Saffir-Simpson, soit le plus puissant à avoir impacté la Terre. Peut-être s'agit-il d'un signe des temps, annonciateur parmi d'autres, du cycle environnemental dans lequel la planète et l'humanité - bien malgré elle - se trouvent à ce jour engagés, un de ces événements cycliques qui voit s'effondrer les empires, alors qu'ils semblent au faîte de leur puissance.

Il semble également que les catastrophes climatiques augmentent non seulement en nombre mais également en intensité. La liste des catastrophes environnementales qui suivent « sonnent » comme des prémices de ce qui attend l'humanité dans son ensemble. Bien que les moyens de communication se soient fortement accrus ces quinze dernières années et qu'ils pourraient expliquer pourquoi nous avons plus d'informations sur les divers et nombreux événements climatiques, les catastrophes environnementales augmentent, avec de fortes fluctuations. Par exemple, le nombre de catastrophes naturelles dans les pays pauvres a plus que triplé depuis 1980 et elles ont déplacé plus de quarante-deux millions de personnes.

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La comète ISON, visible à l'œil nu

Cette photo d'ISON prise le 10 novembre montre que la comète commence à avoir plusieurs queues.
© Michael JägerCette photo d'ISON prise le 10 novembre montre que la comète commence à avoir plusieurs queues.

Le 13 novembre nous vous annoncions une forte hausse de l'activité d'ISON, celle-ci vient de marquer une nouvelle augmentation d'activité d'un facteur 10.


Dans la nuit du 13 au 14, Emmanuel Jehin et Cyrielle Opitom de l'Université de Liège ont poursuivi leurs observation avec le télescope Trappist basé à la Silla. Ils ont constaté un nouveau sursaut d'activité de la comète ISON. « Cette nuit la comète a pris pas loin d'un facteur 10 en quantité de gaz éjecté et de la poussière est aussi expulsée », rapporte Emmanuel Jehin.

Ce phénomène est normal lorsqu'une comète se rapproche du Soleil. Le rayonnement de l'astre du jour fait fondre sa glace. Mais dans l'espace, celle-ci ne se transforme pas en eau liquide ; elle se vaporise directement (on dit qu'elle se sublime). Ce faisant, elle libère dans l'espace des grains de roches - des poussières - qui forment une queue. Le gaz, en s'étendant dans le vide sur des millions de kilomètres, constitue la chevelure de la comète.

Plus la chevelure est dense et étendue, plus elle rend la comète facile à voir.

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La comète ISON se réveille

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La comète Ison approche. Elle promet un beau spectacle fin novembre, début décembre. ©D.Peach.
D'abord annoncée comme comète du siècle, Ison restait bien timide ; heureusement, son activité est franchement repartie à la hausse ces derniers jours.

ISON surveillée par Trappist

Depuis l'observatoire de La Silla, au Chili, le télescope belge Trappist suit activement la comète Ison. Le 5 novembre 2013, il a observé une première hausse de l'activité.

« Alors que l'activité est stable depuis environ un mois, la production de gaz augmente maintenant rapidement ! Elle a été multipliée par deux depuis le 1er novembre 2013, et principalement dans les dernières 48 heures », rapportait Emmanuel Jehin, chercheur à l'Institut d'astrophysique de Liège.

Le 12 novembre 2013, l'astronome annonce de nouveau une hausse de l'activité d'Ison : « Son flux lumineux à travers les filtre rouge et vert a doublé », indiquait Emmanuel Jehin.