
Une cinquantaine de fragments sont étudiés dans un laboratoire de l'université fédérale de l'Oural, à Yekaterinburg.
La boule de feu et l'énorme onde de choc enregistrées vendredi matin au-dessus de Tcheliabinsk, en Russie, n'étaient ni une nouvelle arme testée par les Américains ni une intervention divine, mais bel et bien une météorite. Des scientifiques de l'université de l'Oural en ont retrouvé dimanche des fragments aux environs d'un trou de huit mètres de large découvert vendredi dans le lac gelé de Tchebarkoul, à 70 kilomètres au sud-ouest de la ville ouvrière. Les 53 morceaux de roche brûlée font entre 1 mm et 1 cm de large et attestent de la nature extraterrestre du bolide, selon Viktor Grokhovski, chef de l'expédition et membre de l'Académie des sciences russe.