Commentaire: Le nombre de personnes atteintes du cancer du pancréas est en augmentation constante et la médecine officielle ne sait pas trop pourquoi. Bah, aidons-là un peu. On sait que c'est un organe d'une importance extrême : c'est lui qui nous permet, par la production d'enzymes digestives versés dans l'intestin, en aval du travail fait par l'estomac, d'absorber peu ou prou les nutriments que notre nourriture est censée contenir. Et puis, c'est aussi lui qui produit différentes hormones, dont l'insuline, qui régule le taux de sucre dans le sang... Oserions-nous suggérer l'idée que de mauvaises habitudes alimentaires agrémentées d'une pincée de pollution environnementale, chimique et génétique, sont probablement responsables de la catastrophe ? Que le pancréas, constamment et invraisemblablement stimulé par une vie entière passée à tenter de transformer des aliments industriels en quelque chose d'assimilable, s'épuise littéralement à la tâche ? Que la stimulation permanente d'insuline, liée à un régime basé sur les hydrates de carbone, le consume complètement ? Oui, preuves à l'appui :

imagerie
© afp.com/PHILIPPE HUGUEN Les progrès de l'imagerie, combinés à de nouveaux traitements de chimiothérapie, permettent d'opérer davantage de malades du cancer du pancréas
Un colloque de l'Académie de médecine a été l'occasion de faire passer un message clé à propos de cette maladie de plus en plus fréquente : s'orienter vers un centre spécialisé est essentiel pour avoir les meilleures chances d'en réchapper.

C'est un redoutable tueur. Le cancer du pancréas est l'un des plus meurtriers de tous, avec des taux de survie très faibles, de 8% à cinq ans pour les hommes et de 7% pour les femmes, selon les dernières données de l'Institut national du cancer. Et surtout, le nombre de malades ne cesse d'augmenter. "Cette année, les décès par cancer du pancréas devraient même pour la première fois dépasser ceux causés par les cancers du sein, alors que cette pathologie touche un nombre beaucoup plus important de patients", souligne le professeur Daniel Jaeck, qui organisait le 14 mars un colloque à l'Académie de médecine sur le sujet. D'ici à 2030, le cancer du pancréas pourrait causer à lui seul jusqu'à 15 000 décès par an en France.

Un peu d'espoir aux malades

Mais ce qui inquiète le plus les médecins, c'est qu'ils ne savent toujours pas pourquoi cette maladie est de plus en plus fréquente, particulièrement dans les pays les plus développés. Parmi les facteurs de risque souvent évoqués : le tabac, l'alcool, l'obésité et, pour une faible part, la génétique. Mais ces différentes causes ne semblent expliquer qu'environ la moitié des cas constatés. Pour le reste ? Mystère, même si des recherches sont en cours. Difficile, dans ces conditions, de faire de la prévention.

D'où l'intérêt d'améliorer les traitements. On a enregistré de remarquables progrès ces cinq dernières années, qui devraient redonner un peu d'espoir aux malades. Dans l'imagerie, d'abord, qui permet d'affiner le diagnostic et de toujours mieux sélectionner ceux chez qui une opération chirurgicale a des chances d'aboutir. Elle est en effet nécessaire pour espérer guérir, mais n'est possible que pour 10% à 15% des patients au plus, car cette maladie est souvent découverte à des stades trop avancés.

Dans l'imagerie, d'abord, qui permet d'affiner le diagnostic et de toujours mieux sélectionner ceux chez qui une opération chirurgicale a des chances d'aboutir. Elle est en effet nécessaire pour espérer guérir, mais n'est possible que pour 10% à 15% des patients au plus, car cette maladie est souvent découverte à des stades trop avancés.


Commentaire: On pourra lire la suite de la publication ici. Il y a malgré tout des limites à ce que l'on peut s'infliger quand il s'agit d'article consensuel tiré de la presse mainstream où l'on conseille aux personnes soufrant du cancer du pancréas d'accélérer leur mise en bière de se faire soigner par quelques bonnes chimiothérapies, et dans les abattoirs hôpitaux appropriés.

Heureusement pour nous, beaucoup de choses ont un impact positifs énorme sur les cancers. La connaissance, en particulier :