Comment: Ça ne surprendra pas les lecteurs de SOTT, mais on peut parier que les médecins et les scientifiques qui ont examiné les caractéristiques cliniques de cette maladie ne s'attendaient pas à ce genre de résultat...


chinese men smoking
Excellente trouvaille de Joe L:
... une nouvelle étude... affirme que sur les 1099 Chinois qui ont contracté le nCov-2019 et qui ont été suivis, 85,4% d'entre eux (soit 927 personnes) n'avaient jamais fumé, tandis que seulement 12,6% (137 personnes) fumaient régulièrement et 1,9% (21 personnes) étaient d'anciens fumeurs.
Voici le lien PDF de l'étude. Et voici une partie du Tableau 1 tiré de l'étude (cliquez pour agrandir) :

covid-19 smokers study china

Comment: Pour clarifier, il s'agit de personnes qui ont été testées positives au virus et qui sont tombées malades, y compris « gravement » malades pour la moitié d'entre eux.


Sellon l'OMS :
Plus de la moitié de tous les hommes adultes en Chine fument régulièrement.
Selon la Banque mondiale, cela représente 48%. Il n'y a qu'en Occident que le pourcentage baisse aux alentours de 15%. Les Européens de l'Est et les Russes sont de gros fumeurs. Apparemment, les Chinois aussi.


Une étude publiée en 2015 dans The Lancet, et citée ici, a estimé que 68% des hommes chinois fumaient, contre seulement 3,2% des femmes.


Qu'est-ce qui pourrait expliquer la relative immunité des fumeurs ? Ma première suggestion est qu'en Chine, les fumeurs, qui sont déjà contraints de fumer dehors, sont dans les faits, mis en quarantaine. Mais ils passent forcément beaucoup de temps avec les non-fumeurs, donc cette quarantaine n'est que partielle.

Une meilleure explication serait que les fumeurs ont plus de mucus dans les poumons que les non-fumeurs, et un virus aura plus de difficulté à passer cette barrière, comparé aux poumons des non-fumeurs qui ont des couches de mucus plus fines dans les poumons.


Comment: C'est un facteur, mais pas le seul. Consultez les liens en fin d'article pour en savoir plus sur les vertus thérapeutiques du tabac.


Le même facteur a pu jouer lors de la Peste de 1665 :
En 1665, London fut secoué par une épidémie de peste bubonique. On pensait que les mauvaises odeurs et des « miasmes » invisibles répandaient la maladie, alors les gens fumaient pour se protéger. Le tabac en particulier était recommandé pour éloigner la peste, et les personnes chargées de transporter les cadavres fumaient la pipe pour se prémunir contre la maladie.
La peste bubonique n'était pas un virus mais une bactérie - Yersinia pestis - mais si l'infection était contractée en inhalant cette dernière, le mucus plus épais présent dans les poumons des fumeurs aurait pu constituer une barrière empêchant la bactérie d'y pénétrer.


Comment: Il existe des preuves convaincantes selon lesquelles la Peste noire n'était pas une épidémie de peste bubonique, mais fut en réalité causée par un virus hémorragique. Cette thèse a été synthétisée dans l'ouvrage Return of the Black Death (le retour de la Peste noire - NdT) de Susan Scott et Christopher Duncan, de l'Université de Liverpool. Les auteurs rassemblent minutieusement tous les indices disponibles, retraçant la propagation de la peste depuis sa première apparition subite et inexpliquée et faisant la chronique détaillée de ses effets catastrophiques sur la civilisation européenne - un taux de mortalité inimaginable, hécatombe qui pourrait bien se reproduire, mais qui n'a RIEN à voir avec l'actuelle épidémie de coronavirus.

Pour en savoir plus : Nouvelle lumière sur la Peste Noire : la connexion cosmique


Quelle que soit l'explication, il semblerait que les fumeurs soient mieux protégés contre le nouveau coronavirus, par rapport aux non-fumeurs. En outre, quand ils contractent le virus, il semble que ce soit sous une forme bénine la plupart du temps.

Auquel cas, les conseils médicaux relatifs à la prévention de l'infection ne devraient-ils pas inclure... de se mettre à fumer ?

On pourrait arguer que les résultats d'une seule étude sont insuffisants pour justifier ce genre de conseil. Mais si une série d'études démontrent que les fumeurs sont véritablement protégés contre le coronavirus, ce conseil ne serait-il pas approprié ?

En prenant les chiffres de l'étude susmentionnée, quelle est la probabilité que les non-fumeurs contractent le nCov-2019 comparé aux non-fumeurs ?

En postulant une population N1 (par ex, la ville de Wuhan) constituée à 50% de fumeurs, et à 50% de non-fumeurs, ces personnes constituant un réservoir de patients pour une sous-population infectée N2 (par ex, 1099 personnes) au sein de laquelle 85% ne fument pas et 15% fument, alors la probabilité Pn qu'un non-fumeur soit infecté est de (0.85.N2)/(0.5.N1), et la propabilité Ps qu'un fumeur soit infecté est de (0.15.N2)/(0.5.N1). Il en résulte que les non-fumeurs ont Pn/Ps plus de risque d'être infectés que les fumeurs. Pn/Ps = 0.85/0.15 = 5.66.

J'ai regroupé les fumeurs et les anciens fumeurs. En utilisant les chiffres exacts : 85,4% pour Pn et 14,6% pour Ps, Pn/Ps = 5,85

Par conséquent, les non fumeurs ont presque 6 fois plus de risque que les fumeurs et les anciens fumeurs d'être infectés.

Traduction : SOTT