Science et TechnologieS


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Une modification du génome humain qui devient réalité...

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© Inconnu
Une nouvelle technique de modification du génome se répand dans les laboratoires du monde entier, facilitant la suppression ou l'insertion de gènes. Une équipe de chercheurs chinois vient de prouver qu'elle peut être appliquée aux embryons humains, et permettre de corriger des défauts génétiques. Et même pourquoi pas de céder à la tentation eugéniste...

Considérée comme l'une des plus importantes révolutions médicales de ces dernières années, la technique CRISPR-Cas9 donne la possibilité aux chercheurs de modifier le génome avec précision, en employant des "ciseaux moléculaires" capables de cibler des gènes spécifiques dans les cellules.

Commentaire: Quand il est question de santé, personne ne reste insensible. C'est une manière efficace de faire accepter une technologie qui présente pourtant de biens sombres côtés.

- Le génie génétique, l'eugénisme et l'idéologie des riches
- Jacques Testart et génétique : « nous finirons par orienter l'espèce humaine en fonction d'impératifs économiques ».
- Holocauste 2.0 : l'eugénisme et la guerre au terrorisme


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Les abeilles, devenues accros aux pesticides

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© Steven Kareth/Flickr
Les abeilles pourraient être sensibles aux substances proches de la nicotine présentes dans certains pesticides et développer une addiction, malgré les effets dangereux de ces produits, soulignent deux nouvelles études.

Des abeilles moins nombreuses, qui nidifient moins, des bourdons qui se reproduisent difficilement... Deux nouvelles études, publiées mercredi 22 avril dans Nature, sonnent à nouveau l'alerte sur les effets des néonicotinoïdes, ces pesticides contenant des substances proches de la nicotine. Celles-ci sont d'autant plus dangereuses que les précieux pollinisateurs semblent attirés par ces substances.

Les abeilles sont frappées depuis des années par un effondrement de leurs colonies, notamment en Europe et en Amérique du nord. Ce phénomène est souvent attribué aux pesticides, mais aussi à un virus, ou à des champignons, ou à un ensemble de facteurs.

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Bactéries pathogènes : le cas des Indiens Yanomami

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C'est une très intéressante découverte, qui plus est inattendue, qui a été réalisée par une large collaboration entre diverses universités et institutions de recherche américaines et l'Université Centrale du Venezuela à Caracas

. Les Indiens Yanomami vivent dans les régions montagneuses de la forêt amazonienne du Vénézuela et n'ont que très peu de contacts avec le monde que nous qualifions de civilisé. Ce sont des chasseurs-cueilleurs comme nos très lointains ancêtres l'étaient encore il y a plus de 6000 ans, avant l'apparition des premières tentative d'agriculture qui bouleversèrent les modes de vie. Les Yanomami sont en effet des nomades car leur mode de vie les y obligent dans la mesure où il ne leur est pas permis d'épuiser le gibier ou de sur-exploiter les plantes et racines comestibles dans un endroit donné. Les écologistes diraient qu'ils pratiquent une économie cent pour cent renouvelable, mais ce n'est pas le sujet de ce billet. L'occidentalisation du monde dans lequel nous vivons a progressivement modifié notre relation, disons intime, avec les bactéries qui vivent sur nous et à l'intérieur de notre corps. Non seulement l'alimentation a déséquilibré ce qu'on a coutume d'appeler maintenant notre microbiome et l'utilisation relativement récente d'antibiotiques a contribué à ce déséquilibre. Or une interaction équilibrée entre notre organisme, du moins la peau, les orifices naturels et leurs muqueuses et les intestins, est importante pour préserver l'ensemble de notre physiologie y compris nos réponses immunitaires, notre homéostase métabolique et même notre comportement. On pratique ainsi depuis peu des transplantations de « microbiote » pour rééquilibrer l'état physiologique de certaines personnes. Ce qui a été découvert chez ces Indiens est tout à fait surprenant et mérite qu'on s'y attarde tant les développements envisageables sont porteurs d'une multitude d'espoirs pour la médecine.

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Des centaines d'avions pourraient être piratés par wi-fi

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Des centaines d'avions actuellement en service pourraient être piratées par wi-fi, selon l'organisme d'audit, d'évaluation et d'investigation du Congrès des Etats-Unis, qui a publié mardi un rapport concernant les failles de sécurité des systèmes informatiques embarqués à bord.

Un piratage à distance par wifi

Selon le Government Accountability Office (GAO), ces ordinateurs pourraient être facilement piratés par un passager, voire par une personne au sol. Les modèles d'avions récents disposent de cockpits sophistiqués, connectés au même réseau wifi que les passagers. Il est donc possible qu'un «individu non autorisé accède au système avionique embarqué et le mette en danger», selon le GAO, qui a consulté plusieurs experts en cybersécurité et des spécialistes de l'aviation.

Un constat préoccupant car, une fois introduit dans le système avionique, un individu peut piloter l'appareil, transmettre un virus aux ordinateurs de contrôle de vol, commander les systèmes d'alerte ou de navigation et mettre en péril la sécurité du vol. Les experts en cybersécurité prennent ce scénario très au sérieux. Le rapport ne précise toutefois pas si ces projections reposent sur des tests ou des théories.

Commentaire: L'écrasement de la Germanwings : pas toute l'histoire ?


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Le ralentissement du Gulf stream refroidira l'Europe

Gulf Stream
© eWorldPost
Une étude parue dans la revue scientifique « Nature » fait état d'un ralentissement du Gulf Stream, ce courant chaud qui traverse l'Atlantique et qui vaut un climat tempéré en Europe de l'ouest. Ce ralentissement, lié en partie à l'apport des eaux de fonte des glaces arctiques, pourrait refroidir considérablement l'Europe dans les décennies à venir.

Le Gufl Stream est l'un des courants marins les plus puissants de la planète : prenant naissance vers les Bahamas, il draine des eaux tièdes le long de la côte Est des Etats-Unis puis se dirige vers l'Europe de l'ouest en traversant l'océan Atlantique. Grâce à lui, la douceur règne sur l'ouest de la France, les îles britanniques et même, de façon plus relative, l'Islande et la Norvège.

Les eaux se refroidissent

La problématique n'est pas nouvelle : dès les années 1970, des climatologues mettent en évidence des arrêts du Gulf Stream dans les temps géologiques, ayant plongé à plusieurs reprises l'hémisphère nord dans un climat arctique : la dernière fois remonte à 8000 ans. Plusieurs théories sont avancées pour expliquer des ralentissements du Gulf Stream, la principale étant l'apport des eaux froides et non salées issues de la fonte des glaciers du Groënland et de la banquise arctique. Cette fonte étant liée au réchauffement climatique contemporain, on peut dire qu'il s'agit donc d'un effet secondaire du changement climatique mondial. Dans ce cas, le réchauffement entraînerait donc un refroidissement.

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OGM : quand les conditions environnementales modifient les gènes déjà modifiés...

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© GreenpeaceIl est impossible de prévoir avec certitude la réponse du maïs Bt face aux agressions de l’environnement
L'activité génétique du maïs BT et sa teneur en toxines insecticides échappent à toute prévision fiable. C'est ce qui ressort de la nouvelle étude menée par des scientifiques suisses et norvégiens sur le maïs MON810 génétiquement modifié pour produire une toxine insecticide Bt. Les plants étudiés ont été cultivés dans des chambres climatiques et soumis à différents facteurs de stress comme la chaleur, la sécheresse, le froid ou l'humidité.

Ces tests ont permis pour la première fois de mesurer l'impact des conditions environnementales sur l'activité biologique du gène inséré et sur la teneur en nouvelles protéines. Les résultats obtenus sont surprenants. Ainsi, la teneur moyenne en toxine Bt était plus élevée chez une variété GM que chez l'autre. L'une des variétés a multiplié sa teneur en toxines insecticides face au froid et à l'humidité, l'autre pas. Chez une variété, l'activité du gène inséré a considérablement diminué dans des conditions de forte chaleur et de sécheresse, alors que la teneur en toxine Bt n'a pas bougé.

Commentaire: Ceci est bien sûr à l'opposé des discours prOGM rassurants. En réalité, on ne maitrise absolument rien. Une fois les modifications génétiques effectuées, on ne peut que constater... passivement. Comment croire aux paroles lénifiantes des grandes firmes agro-chimiques ? Un simple changement de température, d'hygrometrie, altère le comportement d'une plante et crée la surprise dans le monde scientifique...


Attention

Faut-il excommunier les climato-sceptiques ?

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Les récentes déclarations de John Kerry et Al Gore sonnent comme une déclaration de guerre aux climato-sceptiques, une guerre contre le manque de foi en la doxa officielle.

L'excommunication de ceux qui doutent du réchauffement climatique d'origine humaine est en bonne voie. Ceux-là sont appelés « climato-sceptiques », et parfois même « négationnistes » s'ils n'y croient pas du tout, avec une référence douteuse à l'histoire. Les déclarations du secrétaire d'État américain John Kerry, et de l'ex candidat à la Maison Blanche, Al Gore1, le 12 mars 2015 sont effrayantes. Le délit d'opinion refait surface...

Le premier, enfilant sa robe de prêcheur devant le Conseil atlantique en vue du sommet sur le climat à Paris en décembre 2015, a dénoncé l'immoralité des « négationnistes », annoncé une pluie de catastrophes, et rien moins que la fin de l'humanité si nous ignorons les signes du malheur. En mêlant science et vocabulaire religieux, il en a déduit que la menace du réchauffement climatique est d'origine humaine. « De quels droits ces personnes nient-elles le rôle de l'homme dans le réchauffement climatique ? »

Ce sermon pour condamner les non-croyants n'a certainement rien à voir avec les activités de son épouse (Teresa Heinz Kerry), une des principales instigatrices de la fondation Heinz qui contrôle le mouvement alarmiste américain AGW (« anthropogenic global warming », ie réchauffement climatique anthropique).

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Ces OGM qui jouent à cache-cache

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© DRAprès le tournesol, le colza VrTH
Des crypto-OGM dans nos champs? Fin mars, neuf associations ont déposé un recours devant le Conseil d'Etat afin d'obtenir un moratoire sur les variétés rendues tolérants aux herbicides (VrTH). Problème, elles ne sont pas considérées comme des OGM, du fait qu'elles sont obtenues par mutagénèse, et non par transgénèse.

« Nous sommes dans la même situation qu'en 1998 », haute époque de la lutte contre les OGM, estime Patrick Rivolet, porte-parole de l'Appel de Poitiers [1]. Cette fois-ci, il ne s'agit pas de plantes transgéniques, mais de variétés obtenues par mutagénèse, les VrTH.

En bref, les mutations sont provoquées non pas de manière ciblée comme avec les OGM «classiques», mais de manière aléatoire par un traitement physique ou chimique. Le caractère d'intérêt, en l'occurrence une tolérance à un herbicide, est ensuite sélectionné parmi les divers mutants obtenus au hasard.

Or dans la législation européenne sur les OGM, la mutagénèse fait l'objet d'une exemption - avec une autre technique, celle de la fusion cellulaire. Dès lors, elle n'est pas concernée par la directive n°2001/18 relative à la dissémination volontaire d'organismes génétiquement modifiés dans l'environnement.

Galaxy

Thunderbolts of the gods ou l'univers électrique

Le documentaire Thunderbolt of the Gods, réalisé par David Talbott et Wallace Thornhill, remet en question la cosmologie officielle et présente de manière concise et simple la nouvelle théorie de l'univers électrique.



Light Sabers

Boeing brevette un champ de force façon Star Wars

Résumé
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