Un patch électronique aussi mince qu'un cheveu, qui adhère à la peau comme un tatouage temporaire, pourrait révolutionner les méthodes de détection médicale, les jeux électroniques et... les techniques d'espionnage, selon une étude publiée hier.
La technologie électronique, appelée système électronique épidermique (ESS), a été développée par une équipe internationale de chercheurs venus des États-Unis, de Chine et de Singapour. Leurs résultats ont été publiés dans la
revue Science.Moins de 50 microns d'épaisseur - un poil moins qu'un cheveu humain - le dispositif adhére à la peau de façon naturelle, sans aucune colle. L'appareil, flexible, est composé d'un circuit électronique, d'une bobine à induction et d'une antenne. Il nécessite si peu d'énergie qu'il peut se contenter de capteurs solaires miniatures. Il pourrait aussi à terme utiliser des rayonnements électromagnétiques parasites. Actuellement, les puces peuvent fonctionner 24 heures, mais les chercheurs pensent qu'ils arriveront très rapidement à une autonomie de 15 jours.
Commentaire: Nouvelle à prendre avec des pincettes. La NASA nous a aussi habitués à la désinformation. Wait & See.