Les Maîtres du MondeS


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Rencontre avec Didier Fassin, auteur de « La Force de l'Ordre, une anthropologie de la police des quartiers »

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Didier Fassin © Radio France - 2011
L'anthropologue Didier Fassin professeur à l'université de Princeton et à l'école des hautes études en sciences sociales a passé 15 mois « embedded » avec les policiers de la brigade anti criminalité d'une ville de la région parisienne.15 mois d'observation dont il sort un récit intitulé "La Force de l'ordre" qui vient d'être publié aux éditions du Seuil.

Au final ce chercheur revient avec des conclusions inquiétantes sur la manière dont la police s'exerce dans les quartiers populaires.

Six ans après les émeutes qui ont embrasées les cités françaises, cette enquête réalisée entre 2005 et 2007 interpelle sur les méthodes policières mais aussi sur le contrôle démocratique qui s'applique aux forces de l'ordre.


Eye 1

Des gouvernements espionnaient leurs citoyens via iTunes

Gamma, entreprise britannique, a mis au point un logiciel malveillant qui s'installe via iTunes. Elle a proposé son produit à plusieurs gouvernements, dont certains l'ont accepté.

L'entreprise s'appuyait sur une faille de sécurité présente dans le système de mise à jour d'iTunes, et qui a été découverte il y a trois ans. Depuis cette date, elle a été exploitée par FinFisher, le malware en question, en lui permettant de s'introduire clandestinement dans des ordinateurs. Le logiciel, une fois installé, pouvait espionner toutes les activités effectuées sur la machine, et enregistrer e-mails, conversations Skype et Facebook, etc.

L'hebdo allemand Spiegel raconte que FinFisher se faisait passer pour une mise à jour d'iTunes, l'utilisateur l'installait en croyant updater le logiciel d'Apple.

Ce qui est choquant, c'est que le Telegraph révèle que le Trojan a été utilisé par un gouvernement au moins (les services secrets du Royaume-Uni s'en sont servis) et proposé à d'autres (comme l'attestent des documents retrouvés dans les locaux des services secrets égyptiens).

Pistol

La France entraîne les rebelles pour combattre en Syrie

Traduit par Résistance 71

Un journal turc a dévoilé que les forces militaires françaises entraînent les rebelles armés syriens pour se battre contre le gouvernement du président Bashar Al-Assad

D'après le journal Milliyet, cité par l'IRNA, la France a envoyé ses forces d'entraînement en Turquie et au Liban pour conseiller et entraîner la soi-disant "armée syrienne libre", un groupe de déserteurs qui opèrent depuis la Turique et le Liban, dans un effort de faire la guerre à l'armée syrienne.

L'article ajoute que les autorités française, britannique et turque ont un accord pour envoyer des armes aux rebelles".

Le quotidien turc a dit que les trois pays avaient informé les Etats-Unis à propos de leur décision d'armer et d'entraîner les forces d'opposition syrienne.

Toujours d'après le Milliyet, un groupe de rebelles armé est stationné en ce moment dans la province de Hatay en Turquie, près de la frontière syrienne.

Dollar

Espagne: incroyable gâchis, et le pire est à venir à cause de la corruption des élites

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Pourquoi le témoignage de Danielle Mitterrand est-il si important? Parce qu'on a la preuve (supplémentaire), par quelqu'un du Système, que les politiciens ne sont que des marionnettes. D'une manière générale, on illusionne les peuples sur un pouvoir qu'il n'a pas. La démocratie est même devenue la nouvelle religion des Etats-Unis, qu'ils ont exportée partout, en cachant soigneusement qu'ils tiraient les ficelles, derrière, via de multiples officines. Et si, par malheur, un dirigeant arrive et ne joue pas le jeu, il lui arrive un « problème ».

Aujourd'hui, personne ne contredira ce qui devient une évidence : les choses ne vont pas très bien ! Que font les banquiers internationaux du cartel bancaire dans une telle circonstance ? Changer les dirigeants des Etats démocratiques. Deux options : contraindre à la démission et amener une nouvelle équipe sous contrôle (ce fut le cas de la Grèce et de l'Italie récemment) ; produire des élections démocratiques avec deux équipes qui annoncent la couleur. Voilà ce qui vient de survenir en Espagne. Le nouveau leader espagnol, Mariano Rajoy, est sorti des urnes, choisi par un peuple comme un nouvel espoir... Comme l'a très bien résumé un électeur : « On peut choisir à quelle sauce on va être mangés mais on va être mangés, de toute façon ».

En tout cas, en quelques trimestres, les gouvernements des économies européennes chancelantes sont remplacés les uns après les autres.

Gear

Syrie : autant en emporte le vent...

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Guerre de l'information, propagande et média-mensonges : la Syrie est plus que jamais le terrain d'un journalisme à géométrie variable.

Depuis le début des troubles qui ont éclaté en Syrie dans le contexte du « Printemps arabe », l'information, la ré-information et la désinformation s'affrontent sur ce terrain que rendent particulièrement mouvant les intérêts multiples des différentes communautés et confessions qui y cohabitent, mais aussi les rôles ambigus de plusieurs acteurs internationaux et, notamment, ceux de la Turquie et de l'Arabie saoudite, comme celui du Qatar et de sa chaîne de télévision de plus en plus controversée, Al-Jazeera.

Face à cette situation critique, le gouvernement baathiste avait opté pour une politique d'opacité, la fermeture des frontières et l'interdiction des journalistes et autres observateurs.

Vérifier la fiabilité des informations qui parvenaient de Syrie était dès lors souvent très difficile. Mais pas impossible : en juillet, j'avais obtenu un visa et l'autorisation de me déplacer librement à travers tout le pays, de Deraa à Alep et de Latakieh à Der-ez Zor - et je n'étais pas le seul sur place : François Janne d'Othée, Alain Gresh du Monde diplomatique, ou encore Gaëtan Vannay de la Radio suisse romande.

J'avais observé la situation à Homs, où les manifestants « pacifiques » munis d'armes à feu s'en étaient pris à l'armée, et, le vendredi 15 juillet, à Hama, dont les quelques milliers de manifestants que j'avais pu y dénombrer s'étaient miraculeusement démultipliés en 500.000 opposants dans les dépêches de l'AFP, « information » benoîtement reprise par Euronews, France 24 et la plupart des journaux « mainstreams » ; seul Le Monde faisait exception, renchérissant avec l'annonce de 600.000 manifestants (Hama compte à peine plus de 340.000 habitants).

Wall Street

En Europe, le pouvoir est à Goldman Sachs

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Les techniciens de la société sont à la tête de deux gouvernements et de la Banque Centrale Européenne. Ceux-ci appartiennent au réseau que Sachs a tissé sur le Vieux Continent et, à divers degrés, ont participé aux opérations illicites les plus truculentes orchestrées par l'institution étasunienne. De plus, ce ne sont pas les seuls.

L'histoire pourrait combler toutes les attentes des adeptes des théories du complot. Où est le pouvoir mondial ? La réponse tient dans un seul nom et lieu : au siège de la banque d'affaire Goldman Sachs. La banque étasunienne a réussi un exploit peu fréquent dans l'histoire politique mondiale : placer ses hommes à la tête de deux gouvernements européens et de la banque qui régit les destins des économies politiques de l'Union Européenne. Mario Draghi, l'actuel président de la Banque Centrale Européenne ; Mario Monti, le président du Conseil Italien qui a remplacé Silvio Berlusconi ; Lucas Papademos, le nouveau Premier ministre grec, tous appartiennent à la galaxie Goldman Sachs.

Ces trois responsables, dont deux Monti et Papademos, forment l'avant-garde de l'annexion de la politique à la technocratie économique, appartiennent au réseau que Sachs a tissé sur le Vieux Continent et, à divers degrés, ont participé aux opérations illicites les plus truculentes orchestrées par l'institution étasunienne. De plus, ils ne sont pas les seuls. On peut mentionner aussi Petros Christodoulos, aujourd'hui à la tête de l'organisme qui administre la dette publique grecque et dans le passé président du National Bank of Greece, à qui Sachs a vendu le produit financier connu sous le nom de « Swap » et avec lequel les autorités grecques et Goldman Sachs ont orchestré le maquillage des comptes grecs.

USA

Meilleur du Web: 10 raisons pour lesquelles les Etats-Unis seront jugés comme l'Empire le plus violent de l'Histoire

Traduit par LGS

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© illustration : ’Liberty Groped’, Anthony Freda http://anthonyfreda.com/
Le Bien et le Mal n'ont pas de zone grise. Tuer et voler c'est mal. La violence n'est jamais un « bien » ou n'est jamais nécessaire - à moins qu'elle ne soit utilisée pour se défendre des assassins et des voleurs. En fait, c'est la morale qui est derrière le principe de la « guerre juste » selon sa définition par les lois et traités internationaux.

Cependant, ce concept simple de bien et de mal est embrouillé par les différentes idées qui sont autour de la religion, du patriotisme, de l'économie et de beaucoup d'autres choses qui divisent

La règle de la « guerre juste » s'est écroulée sous le poids des ambitions des empires de l'histoire. Celle qui est menée par l'empire anglo-saxon des Etats- Unis n'est pas différente.

Depuis la chute de Rome, cet empire est devenu soudainement le territoire qui a conquis et colonisé. Cependant il n'a gagné au siècle dernier qu'une identité visible d'Amérique du Nord. Les Etats-Unis ont émergé rapidement comme la « super puissance » mondiale, principalement au travers de leur pouvoir économique. Il y a un certain temps, beaucoup ont cru que les Etats-Unis étaient un exemple brillant de la liberté économique, exemple que les autres pays devaient suivre. Les Etats-Unis cherchaient à promouvoir la « liberté économique » dans le monde entier afin d'ouvrir de nouveaux marchés aux entreprises qui y étaient basées.

Arrow Up

La dette des Etats-Unis passe la barre des 15 trillions de dollars

Au plus grand soulagement du gouvernement des Etats-Unis, le reste du monde semble encore aujourd'hui trop intéressé par la crise Européenne pour se pencher sur les nouveaux passifs amassés de l'autre côté de l'Atlantique. Hier, un nouveau palier était franchi par la dette des Etats-Unis - passant cette dernière à 15 trillions de dollars, selon le site DebtClock.org.

Rocket

La Russie menace de déployer des missiles nucléaires en Europe

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Un porte-missile nucléaire russe lors de la parade de la Victoire à Moscou, le 9 mai 2008.AFP/YURI KADOBNOV
Un petit air de guerre froide. Le président russe Dmitri Medvedev a menacé, mercredi 23 novembre, de déployer des missiles nucléaires de courte portée de type Iskander dans l'enclave de Kaliningrad, aux portes de l'Union européenne, si les Etats-Unis poursuivaient sans concession le déploiement de leur bouclier antimissile en Europe.

Dans une allocution télévisée de sa résidence de Gorki, près de Moscou, M. Medvedev a déclaré que les Etats-Unis et l'OTAN, dans leur projet de système antimissile officiellement tourné vers des pays tels que l'Iran, "n'[avaient] pas l'intention jusqu'à présent de prendre en compte" l'inquiétude russe.

En conséquence, la Fédération de Russie développera, si nécessaire, "dans l'ouest et dans le sud du pays, des systèmes offensifs modernes qui garantiront la destruction des installations européennes de la défense antimissile des Etats-Unis", a déclaré le président russe. "Une de ces mesures sera le déploiement d'une batterie de missiles Iskander dans la région de Kaliningrad."

Un ultimatum auquel les Etats-Unis ont opposé une fin de non-recevoir. "Les systèmes antimissiles dont le déploiement est prévu en Europe ne menacent pas, et ne peuvent pas menacer la dissuasion stratégique de la Russie", a déclaré le porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain, Tommy Vietor, ajoutant : "Nous ne modifierons ou ne limiterons d'aucune façon nos projets de déploiement."

Handcuffs

Iran: 12 agents de la CIA interpellés

Les services spéciaux iraniens ont arrêté 12 agents de la CIA infiltrés dans le pays, a annoncé un membre de la commission pour la sécurité nationale et la politique étrangère du parlement iranien, Parviz Sorouri, cité jeudi par les médias occidentaux.

Selon la source, les agents américains soutenus par Israël envisageaient de porter atteinte à la sécurité, à la puissance militaire et au programme nucléaire de l'Iran.

Les informations sur la nationalité des suspects ainsi que la date de leur interpellation n'ont pas été dévoilées pour le moment.