Mustapha Abdel Jalil, le président du Conseil national de transition. © Nicholls Peter / Sipa
Le président du CNT, Mustapha Abdel Jalil, a indiqué que "toute loi qui violera la charia sera légalement nulle et non avenue".
Le président du Conseil national de transition (CNT) Mustapha Abdel Jalil a répété, dimanche, à Benghazi, où la "libération" de la Libye a été proclamée, que la législation du pays sera fondée sur la charia (loi islamique). "En tant que pays islamique, nous avons adopté la charia comme loi essentielle et toute loi qui violera la charia sera légalement nulle et non avenue", a indiqué Abdel Jalil devant des dizaines de milliers de personnes réunies pour une cérémonie de proclamation de la "libération" du pays.
À la mi-septembre, le chef des autorités de transition avait déjà affirmé que l'islam serait la principale source de législation dans la nouvelle Libye et avait rejeté toute "idéologie extrémiste". Dimanche, il a cité en exemple la loi sur le divorce et le mariage qui, sous le régime de Muammar Kadhafi, interdisait la polygamie et autorisait le divorce. "Par exemple, la loi sur le divorce et le mariage (...), cette loi est contraire à la charia et elle n'est plus en vigueur", a indiqué Mustapha Abdel Jalil.