Les Maîtres du MondeS


Che Guevara

Les Occidentaux boycottent le discours d'Ahmadinejad à l'ONU

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Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad à la tribune de la 66e assemblée générale des Nations unies, le 22 septembre.REUTERS/JESSICA RINALDI
Les délégations des Etats-Unis, de la France et d'autres pays occidentaux ont boycotté, jeudi 22 septembre, le discours de Mahmoud Ahmadinejad au moment où le président iranien prononçait un discours devant l'Assemblée générale annuelle des Nations unies.

Les diplomates américains ont quitté ostensiblement la salle lorsque l'orateur a déclaré que les attentats du 11 septembre 2001 avaient été un "prétexte" pour l'intervention militaire américaine en Irak et en Afghanistan. Leurs homologues occidentaux leur ont emboîté le pas peu après.

Dans son intervention, le chef de l'Etat iranien a aussi affirmé que des "puissances arrogantes" menaçaient de sanctions et de représailles militaires quiconque émettait des doutes sur la Shoah et les attentats du 11-Septembre. Pour lui, les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux "considèrent le sionisme comme un concept et une idéologie sacrés". "En utilisant leurs réseaux médiatiques impérialistes et sous influence du colonialisme, ils menacent de sanctions et de représailles militaires tous ceux qui émettent des doutes sur la Shoah et les événements du 11-Septembre", a-t-il dit.

Pistol

Vers un marché mondial de la guerre pour les compagnies militaires privées

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Après la banque mondiale, la monnaie mondiale et le gouvernement mondial, la dernière lubie des Etats-Unis et du Royaume Uni est de mettre en place un marché mondial pour les compagnies militaires privées, ces mercenaires du XXI e siècle. Autrement dit, une sorte d'armée mondiale à la solde de personne et tout le monde à la fois, pourvu qu'on en ait les moyens.

Les médias ne s'étalent pas sur le sujet, mais il s'agit d'une régression assez dramatique : l'ordre au niveau mondial est sur le point de devenir un simple marché privé, répondant aux règles de base du capitalisme et du libéralisme, c'est-à-dire en un mot : la rentabilité à court terme.

Depuis quelque temps, on est occupé à créer un cadre légal international qui permette de mettre en place un marché mondial de la guerre. « On », ce sont les compagnies militaires privées, bien sûr, mais aussi les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Evidemment, ils n'appellent pas cela comme ça, et préfèrent parler de « réguler les compagnies militaires et de sécurité privées », comme le mentionne un câble diplomatique de l'ambassade US à Londres daté du 12 septembre 2008, et révélé par Wikileaks. On argue qu'il faut établir des standards internationaux stricts pour ce type d'entreprise. Au lieu de les prohiber tout simplement, mais bref.

Bulb

Espagne : Une ville ne paie plus, l'électricité coupée

Plusieurs installations de la ville d'Albacete, dans le centre de l'Espagne, se sont retrouvées plongées dans le noir après une coupure d'électricité du fournisseur pour des factures impayées, ont indiqué la mairie et la compagnie d'électricité Iberdrola. L'électricité a été coupée mardi dans une piscine "où de nombreux nageurs se trouvaient dans les bassins", dans une bibliotèque et dans un gymnase, a expliqué la directrice de cabinet de la mairie, Irene Soriano. Albacete, une ville de 175.000 habitants, cumule une dette de plus d'un million d'euros vis-à-vis d'Iberdrola, le géant espagnol de l'électricité, pour des factures qui remontent jusqu'à 2009.

"Ce sont les premières coupures que nous avons eues mais nous en redoutons d'autres", a ajouté Irene Soriano, soulignant que la compagnie avait prévenu de la coupure d'électricité dans quatre "services non essentiels" de la ville. "Ce sont eux qui ont déterminé les services non essentiels, nous ne leur avons pas dit +coupez ici ou ici+", a-t-elle affirmé, ajoutant que la maire de la ville, Carmen Bayod, avait obtenu en dernière minute qu'une crèche ne soit pas inclue dans la liste.

Star of David

Des parlementaires français encouragent, eux aussi, un nouveau bain de sang en Palestine

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Une centaine de députés et sénateurs français, UMP et socialistes confondus, apportent leur soutien aux préparatifs de répression sanglante du peuple palestinien ouvertement annoncés par les dirigeants israéliens.

La liste de ces tristes individus comprend, côté UMP, l'ancien du mouvement néo-nazi Occident Claude Goasguen, et le lobbyiste vulgaire Eric Raoult ; côté PS, on trouve, notamment, des copains de DSK, dont le député de Paris Jean-Marie Le Guen, et celui de Sarcelles François Pupponi

(la liste des 110 signataires du texte commandé par Netanyahu et Lieberman se trouve à la fin de notre article).

C'est à la fin de cette semaine que l'Autorité Palestinienne, sauf capitulation de dernière minute, doit en principe présenter aux Nations-Unies (son Assemblée Générale, son Conseil de Sécurité, voire chacun de ces deux organes) une demande de reconnaissance d'un Etat de Palestine, sur une petite partie (22 %) du territoire historique de ce pays (les autres 78 % restant acquis à Israël).

Cult

Global Research : quelques rappels nécessaires et généraux sur la crise syrienne

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Michel Chossudovsky : un universitaire engagé sur tous les fronts atlantistes
Nous mettons en ligne un très intéressant lien vidéo « emprunté » au site « alter-stratégique » - basé au Québec - Global Research TV, très connu, depuis 2001, pour ses décryptages et dénonciations de la politique du Département d'Etat et de l'Alliance atlantique, notamment en Irak et en Afghanistan. Dans cette émission, GRTV propose - en anglais - une analyse des menées bellicistes de Washington et de ses alliés européens, via l'ONU, contre Damas, et sous le prétexte de préoccupations humanitaires et démocratiques, selon un scénario de type libyen.

La vidéo de GRTV commence par rappeler que les tortures et crimes dénoncés par Amnesty International n'ont été prouvés que dans un nombre très restreint de cas : on voit ainsi le responsable d'Amnesty pour la Syrie, Neil Sammonds reconnaître, dans une interview accordée à la télévision privée - et de sensibilité « progressiste » - américaine Democracy now !, que lui et ses collègues ne se sont pas rendus en Syrie, mais ont collecté, « essentiellement depuis Londres« , leurs « informations » dans les « pays limitrophes« , à partir d'un « vaste réseau » de correspondants établis en Syrie. Un « process » - comme on dit dans le monde de la communication et de la désinformation anglo-saxonnes - qui rappelle celui de l'Observatoire syrien pour les droits de l'homme ( OSDH) fonctionnant lui aussi depuis Londres, avec le concours de « correspondants » et de téléphones satellitaires, et répandant ainsi ses chiffres et « infos » dans toutes les rédactions d'Ocident.

Stormtrooper

La Grande-Bretagne et la France mènent la charge coloniale en Libye

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La visite du premier ministre britannique David Cameron et du président français Nicolas Sarkozy en Libye jeudi dernier rappelle toutes les traditions sordides et sanguinaires de l'impérialisme: l'hypocrisie patente, le pillage économique et le recours impitoyable à la force pour arriver à ses fins.

Cameron et Sarkozy ont été fêtés par les dirigeants du client local de l'OTAN - le Conseil national de Transition (CNT) - à Tripoli d'abord à grand renfort de mesures de sécurité puis ils ont été rapidement transportés au bastion du CNT à Benghazi. Sous les vivats de la foule rassemblée, Cameron a salué « la Libye libre ». « La France, la Grande-Bretagne, l'Europe seront toujours aux côtés du peuple libyen, » a déclaré Sarkozy.

Le faux prétexte de l'aventure néocoloniale de l'OTAN - soi-disant pour protéger des vies libyennes contre le régime de Mouammar Kadhafi - a pratiquement été abandonné. Les avions de combat de l'OTAN continuent de bombarder des cibles autour des villes pro-Kadhafi restantes de Syrte et de Bani Walid au mépris de la vie des civils alors que le CNT et les partisans de l'OTAN essaient de contrôler le pays entier. Les médias occidentaux qui avaient promu l'intervention impérialiste en lançant des avertissements soi-disant de massacres imminents de la part du régime Kadhafi, gardent un silence réservé sur les centaines, si non les milliers de civils qui ont été tués lors des bombardements de l'OTAN.

Handcuffs

Des avocats français vont attaquer Sarkozy en justice pour les abus commis en Libye

Traduit par Résistance 71

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Guerre impérialiste de Libye: Sarko et l'Organisation Terroriste de l'Atlantique Nord accusés de crimes contre l'humanité... le terrorisme d'état enfin sur la sellette ?...

En Libye, les forces du nouveau gouvernement mettent la pression sur les supporters du colonel Kadhafi; tandis que certains leaders occidentaux peuvent faire face domestiquement à des accusations officielles sur la légalité de leur intervention militaire. Les loyalistes au régime continuent leur résistance de dernière instance dans trois ville clés: Syrte, Bani Walid et Sabha, qui ont été lourdement prises d'assaut pendant plus d'une semaine avec en filigrane le fait que les fils de Kadhafi pourraient y être retranchés.

D'autre part, le reste de la Libye récupère de mois de guerre civile qui a tuée des dizaines de milliers de personnes. Plusieurs rapports stipulent que des attaques aériennes récentes de l'OTAN ont tué un grand nombre de civils et des photos très dérangeantes de victimes civiles des bombardements poussent des avocats français à se retourner contre leur gouvernement.

Family

Aide alimentaire : les ONG indignées par les restrictions de l'UE

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Distribution à l'église Saint-Jean-Baptiste-de-La-Salle à Paris, par l'association Août secours alimentaire. AFP/BORIS HORVAT
Est-ce la fin du Programme européen d'aide aux plus démunis (PEAD) ? Créé dès 1987 sous l'impulsion du président de la Commission européenne de l'époque Jacques Delors et à la suite de l'appel du fondateur des Restos du cœur, Coluche, le fonds permet, pour le moment, de distribuer une aide alimentaire à plus de 13 millions de personnes dans 19 des 27 Etats de l'UE. Principaux bénéficiaires : l'Italie, la Pologne et la France.

Aujourd'hui remis en question, ce fonds devra passer de 480 millions d'euros annuels à 113,5 millions d'euros, soit une diminution de 76 % en 2012. La part de la France sera réduite de 80 %, passant à 15 millions, contre 72 millions prévus initialement. Une réduction considérable donc, qui prendra lieu si aucun accord n'est trouvé mardi 20 septembre, lors d'une réunion de "la dernière chance" prévue à Bruxelles entre les ministres européens de l'agriculture.

Laptop

En réponse à la scandaleuse exhibition cathodique de Strauss-Kahn

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Pas de surprise pour celles et ceux qui ont regardé l'écœurant show à la gloire du mensonge, de l'impunité et de la connivence sur TF1. Cet homme qui récite la leçon que lui ont apprise ses "communicants", cet homme qui se sert de la fortune d'une femme pour s'exhiber en politique et passer à la fois pour un vrai socialiste et un économiste sérieux, cet homme qui bafoue d'autant plus son épouse qu'elle en redemande, cet homme toujours accusé de viol et de tentative de viol et qui se dit "blanchi", cet homme qui ose venir au journal télévisé devant des millions de téléspectateurs non pas pour dire la vérité ou donner sa version des faits, mais pour jouer la comédie, abrité derrière le rapport complaisant d'un procureur de New York, cet homme enfin est l'arrogance, le mépris, la malhonnêteté, la vulgarité personnifiés.

Il aurait pu attendre au moins que le procureur de la République de Paris rende un avis sur la plainte entre ses mains déposée par Tristane Banon pour tentative de viol. Mais non. La brutalité de l'appétit qu'inspire à Strauss-Kahn une France de toute évidence non consentante est telle que rien, désormais, pas même son intérêt, ne peut lui faire entendre raison.
Oui, même s'il prétend n'être candidat à rien, même s'il feint le repentir par rapport à une « faute » dont il ne nous dit rien, c'est bien à une tentative de viol des Français que nous avons assisté, en direct, médusés.
Il le sait qu'une bonne majorité d'entre eux ne veut plus de lui dans la vie politique et encore moins en trouble-fête dans les primaires socialistes.

Wall Street

La guerre monétaire est loin d'être achevée entre Washington et Bruxelles

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Si le rendez-vous européen de Wroclaw (Pologne) s'est soldé par une absence de concertation entre les Etats-Unis et l'Europe, il a au moins mis en évidence quelques points qui devraient bouleverser l'ordre établi jusque-là entre Washington et certains éléments de Bruxelles.

Pour cette réunion des ministres des Finances européens, l'establishment de Wall Street avait dépêché le secrétaire au Trésor américain, Tim Geithner. Ce dernier a immédiatement mis l'accent sur les inquiétudes des Américains quant au « conflit entre les gouvernements et la Banque centrale européenne», une semaine après la démission fracassante du chef économiste de la BCE. (Voir notre article.) Les économistes américains expliquent que l'administration Obama, qui a en ligne de mire la campagne présidentielle de 2012, s'inquiète d'une contagion de la crise de l'économie européenne dans l'hypothèse d'une fracture de la zone euro. « Si la crise s'approfondit, c'est l'économie américaine qui en subirait le contrecoup, choc inverse de celui qui avait frappé l'Europe après la faillite de la banque Lehman Brothers en 2008 ». L'envoyé spécial de Wall Street a pointé un doigt accusateur vers les oiseaux de mauvais augure qui expriment des « propos inconsidérés sur la fin de la zone euro ». On remarquera le cynisme de ce personnage qui omet volontairement d'avouer que les problèmes européens sont essentiellement le fait de Wall Street et de ses pièces d'artillerie que sont les JP Morgan et surtout Goldman Sachs. Les analystes de JP Morgan parlent d'un « sentiment croissant selon quoi la crise va prendre une tournure très désagréable (...) ... la fin de partie de l'Union monétaire européenne approche à grands pas », et leurs collègues de Goldman Sachs s'inquiètent ouvertement de ce que veulent les Allemands : « Où veulent-ils réellement emmener l'euro ? ».