Traduit par VD pour Le Grand SoirA présent nous allons envoyer des Apache pour bombarder les civils libyens. Une escalade de plus dans une guerre sanglante de l'OTAN de plus. Ou, comme l'a dit le Colonel Jason Etherington, « ce n'est qu'un élément de plus dans le jeu ».
La totalité des médias suivent la ligne officielle. Il s'agit d'une guerre pour protéger les civils. Il s'agit d'une guerre pour forcer Kadhafi à partir. Comme si les gouvernement occidentaux, avec leur brillant historique de violations des droits de l'homme à travers le monde, avaient la moindre autorité morale pour porter un jugement sur le gouvernement Libyen. La rhétorique d'Etherington révèle la minable vérité, cette guerre n'est qu'un jeu pour nous, un « jeu » qui mérite d'être élargi.
Même Al Jazeera raconte la même histoire de « rebelles » qui capturent des villes les unes après les autres. Mais la chaine ne diffuse pas d'images de Tripoli, la capitale, où, à l'exception des bombardements de l'OTAN, les gens continuent de vivre leurs vies. Et on ne montre jamais les images des crimes commis par cette soi-disant brigade « rebelle » qui a violemment attaqué les Libyens et Africains noirs dans l'est du pays, en les qualifiant de « mercenaires africains », embauchés par Kadhafi, même si tous les Libyens sont en fait des Africains. Rien de tout ça n'est raconté, parce que ça ne cadre pas avec la version officielle. Les merveilleux dirigeants rebelles, dont beaucoup travaillaient pour Kadhafi il y a encore quelques mois, sont nos alliés. Kadhafi, le méchant utile, est notre ennemi juré.