Les Maîtres du MondeS


Eye 1

Le consulat de Benghazi servait de base à la CIA

Le consulat américain de Benghazi, où l'ambassadeur Chris Stevens est mort dans la nuit du 11 au 12 septembre, hébergeait avant tout une mission secrète, a révélé vendredi le Wall Street Journal .

Vingt-trois Américains sur les trente personnes évacuées de Benghazi, principale cité de l'Est libyen, dans la nuit du 11 au 12 septembre, travaillaient pour la CIA, selon le Wall Street Journal. Il faut leur ajouter les deux gardes de sécurité tués dans l'attaque, affirme le quotidien new-yorkais.

US consulate Benghazi
© Ibrahim Alaguri/APLe consulat américain a été pris pour cible dans la nuit du 11 au 12 septembre.
Ces agents de la centrale de renseignement étaient basés dans un bâtiment annexe, situé à environ 1,5 kilomètre du consulat lui-même. Leur mission était de « lutter contre le terrorisme » et de tenter de récupérer les armes lourdes du régime Kadhafi, précise le Wall Street Journal.

La présence de membres de la CIA avait déjà été implicitement reconnue par l'agence. Une porte-parole de l'agence avait démenti la semaine dernière les affirmations de la chaîne de télévision Fox News. Selon elle, les agents de la CIA présents à Benghazi avaient reçu l'ordre de « ne pas bouger » après avoir demandé à leur hiérarchie la permission de porter secours aux diplomates assiégés.

Stop

Pédophilie : le Frankenstein anglais tripotait impunément des fillettes devant le prince Charles

On n'en a pas fini avec ce scandale britannique de pédophilie, et c'est tant mieux pour la sauvegarde des enfants victimes de tels prédateurs, Outre-Manche mais aussi en France. Même l'attitude du prince Charles, héritier de la couronne, prête à confusion dans ses relations avec un tel criminel avéré.

S'il a fallu quarante ans pour révéler les crimes sexuels commis par la vedette de télévision à la BBC Jimmy Savile contre des mineures, cinq cents au moins selon le détective à l'origine du documentaire sur ces horreurs, l'heure est venue d'enfoncer le clou à tous les niveaux sur les complicités de ce nouveau Frankenstein (ou Dracula, si vous préférez).

Un ancien conseiller titré de Charles, Dickie Arbiter, vient de révéler au quotidien The Guardian, que Jimmy Savile provoquait « souci et suspicion » quand il rendait visite au prince héritier dans sa demeure officielle du palais St-James. « Il léchait les bras des jeunes assistantes du prince en guise de salut », assure ce témoin.

On apprend de sa bouche que le violeur en série avait fréquenté à plusieurs reprises cette enceinte royale, dans les années 1980, en sa qualité de « conseiller marital » auprès du couple Diana-Charles en pleine décomposition, et que le prince héritier avait dîné à la fin 1999 dans la résidence secondaire du Dracula anglais, à Glencoe. Cette propriété a été couverte de graffiti cette semaine pour dénoncer son propriétaire défunt (en 2011), « la bête ».

Trois jeunes femmes habillées d'un tablier avaient alors reçu l'héritier du trône, et le prince avait ensuite adressé une carte de vœux à son hôte, ainsi libellée : « Jimmy, with affectionate greetings from Charles. Give my love to your ladies in Scotland » (Jimmy, avec toute l'affection de Charles. Transmettez mon amour à vos dames d'Ecosse.) On peut à bon droit s'interroger sur la signification d'un tel message.

Pour le 80e anniversaire du prédateur, Charles lui avait envoyé une boîte de cigares, ainsi qu'une paire de boutons de manchette en or, avec un petit mot : « personne ne saura jamais ce que vous avez fait pour votre pays, Jimmy. C'est pour cela que je vous en remercie ».

On attend désormais avec impatience l'audition de l'héritier du trône par Scotland Yard, pour savoir ce que Jimmy Savile a accompli pour sa nation, excepté le viol de près de 500 fillettes...

V

Meilleur du Web: George Carlin sur la guerre et la politique


VO sous-titrée FR

Bomb

Les premières urgences de François Hollande

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« Nous devons agir. Agir ensemble et agir vite, car il y a urgence. La première des urgences s'appelle la Syrie ». L'autre priorité qui préoccupe le guerrier Hollande est le Sahel africain : « La dernière urgence, et c'est peut-être la première qui doit nous mobiliser cette semaine, est le Sahel(...) Oui, il faut que le Mali retrouve l'intégrité de son territoire et que le terrorisme soit écarté de cette zone du Sahel », disait le président belliqueux devant l'Assemblée générale des Nations Unies le 25 septembre 2012 (1). Alors que le chômage, la précarité et la misère matérielle et morale qui en découle font ravage en France, François Hollande déclare solennellement à New York que l'urgence aujourd'hui est l'intervention militaire en Syrie et au Sahel ! Guerre économique et sociale à l'intérieur et menaces de guerre à l'extérieur sont deux faces d'une seule et même politique. Ce fétichisme de la guerre va de pair avec le mépris de la social-démocratie pour les intérêts des classes populaires. La fabrication des ennemis à combattre, à l'intérieur comme à l'extérieur, permet aux sociaux-démocrates au pouvoir de mieux servir les intérêts de la classe dominante.

Les guerres extérieures désirées par le président Hollande, ne sont en fait que le prolongement de la guerre économique et sociale livrée sans trêve à l'intérieur par les sociaux-démocrates aux travailleurs et aux salariés en général. Pendant que François Hollande déclarait la guerre à la Syrie et poussait à l'intervention militaire au Mali, les députés, eux, se préparaient dans l'ombre à ratifier cette terrible arme économique que constitue le Traité européen de stabilité, de coordination et de gouvernance (TSCG). La quasi-simultanéité des déclarations guerrières de François Hollande aux Nations Unies et le vote du budget européen montrent que les deux dimensions de cette politique belliqueuse sont intimement liées. Les menaces de guerre proférées par François Hollande n'ont de sens que par rapport à la guerre de classes que la social-démocratie mène contre de larges couches de la population. Cet activisme guerrier à l'extérieur s'accompagne par une croisade à l'intérieur contre les intérêts des classes populaires. Son agressivité à l'égard des autres peuples n'est que l'expression de la violence économique qu'elle exerce à l'intérieur sur les travailleurs. Car la social-démocratie reste un rouage essentiel de l'exploitation capitaliste et un instrument redoutable de l'impérialisme. Elle est, à l'intérieur comme à l'extérieur, au service des classes dominantes.

Eiffel Tower

Meilleur du Web: Tapis rouge pour un criminel de guerre

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François Hollande a donc reçu le premier ministre de l'Etat sioniste mercredi 31 octobre à l'Elysée. Lors de la conférence de presse qui a suivi leur rencontre, les deux dirigeants ont fait assaut d'amabilités, exprimant leurs convergences de vues, entre autres sur l'Iran. Un Iran doté de l'arme nucléaire "est une menace qui ne peut pas être acceptée par la France", a déclaré F. Hollande. "Nous avons fait voter plusieurs sanctions et nous sommes prêts à en faire voter d'autres, autant qu'il sera nécessaire. Nous voulons avoir des actes et des gestes concrets" apportant "la preuve qu'il y abandon de cette recherche" d'une arme nucléaire, a-t-il ajouté. Faut-il rappeler à F. Hollande que la véritable menace, c'est l'arme nucléaire que détient l'Etat sioniste belliqueux, qui contrairement à l'Iran, refuse toute inspection de ses installations par l'AIEA et n'a pas signé le Traité sur la non-prolifération des armes atomiques ?

En prévision des prochaines élections législatives que l'Etat sioniste organisera le 22 janvier 2012, Netanyahu est venu sans vergogne faire son cirque sur la reprise du "processus de paix" et des négociations avec les Palestiniens, insistant sur sa détermination de les ouvrir "sans conditions", accusant ainsi implicitement les Palestiniens d'être les empêcheurs de faire la paix puisque le président de l'Autorité palestinienne Abbas refuse, depuis 2010, de les reprendre tant que l'expansion de la colonisation en Cisjordanie occupée ne sera pas gelée.

Star of David

Israël admet avoir assassiné le numéro 2 de l'OLP

Israël reconnaît pour la première fois l'assassinat du numéro deux de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Abou Jihad, en 1988 à Tunis, selon des extraits d'un article publiés jeudi par le quotidien israélien Yediot Aharonot, à paraître vendredi.

Le journal indique avoir été autorisé à publier les détails de cette opération à la suite de six mois de négociations avec la censure militaire.

L'opération contre Abou Jihad, de son vrai nom Khalil al-Wazir, dans la nuit du 15 au 16 avril 1988, à Tunis, où s'était installée l'OLP, visait à décapiter la première Intifada palestinienne, qui avait éclaté en décembre 1987, dont il était un des dirigeants extérieurs.

Abou Jihad, PLO
© WikipédiaAbou Jihad, de son vrai nom Khalil al-Wazir, a été éliminé par un commando de Tsahal, dans la nuit du 15 au 16 avril 1988, à Tunis, où s'était installée l'OLP à l'époque.

Snakes in Suits

La corruption faisait partie de la « culture d'entreprise » à Montréal

Le crime organisé touchait de 2 à 2,5 % des contrats et le « politique », 3 %, affirme Luc Leclerc, fonctionnaire à la retraite de la Ville de Montréal, corrompu pendant près de 15 ans. Il affirme qu'on en parlait ouvertement au cours des activités sociales organisées par le cartel.

« Ce n'était pas si caché ; c'est que personne n'a pris le taureau par les cornes », a glissé Luc Leclerc.

Plus tard durant son témoignage, l'ingénieur à la retraite a même affirmé que la corruption faisait partie de la « culture d'entreprise » à la Ville de Montréal. Dès son arrivée en 1990, ses huit collègues ingénieurs recevaient des cadeaux de Noël chaque année des entrepreneurs en construction.

War Whore

De l'arme « nucléaire » au « champ » ; la technologie au service de la frayeur et de la destruction

Dans ce monde que dominent la cupidité, l'égoïsme et la course effréné à l'enrichissement, la science et la technologie ont été détournées pour servir les minorités détentrices du Grand Capital qui inventent des armes funestes leur permettant de menacer, de détruire et de tuer pour mieux assoir leur domination afin d'accaparer les richesses des autres. Ils en sont arrivés même à dénier aux autres peuples le droit d'acquérir ces Sciences et ces Technologies.

On apprend que l'Armée américaine a testé récemment une nouvelle arme baptisée « CHAMP » (Counter-electronics High-Powered Microwave Advanced Missile Project). Il s'agit d'un missile qui émet des salves de micro-ondes permettant de rendre inopérant les équipements électroniques lorsqu'il est lancé sur une localité donnée. Il peut ainsi neutraliser toutes les installations fonctionnant par l'électronique.

Gold Coins

Grèce : « il faut suivre la route de l'argent »

Kostas Baxevanis, le rédacteur en chef du mensuel grec Hot Doc, est celui qui a publié la liste Lagarde. Une liste qui contient 2059 noms de grecs titulaires d'un compte en Suisse et suspect de frauder le fisc grec.

Cette liste avait été donnée par Christine Lagarde, alors ministre des Finances en France, à son homologue grec de l'époque, Georges Papaconstantinou. C'est ensuite son successeur, Evangelos Venizelos qui l'a eue entre ses mains, mais affirmait l'avoir perdue. A la suite d'un scandale dans la presse qui a révélé l'existence de cette liste, celle-ci a finalement été retrouvée. Mais elle n'avait pas été rendue publique avant le geste de Kostas Baxevanis. Le journaliste, soutenu par reporter sans frontière, assistera à son procès aujourd'hui pour ces faits. Il risque 5 ans de prison. Entretien.

Star of David

Nétanyahou très satisfait de Hollande

La « continuité » entre Nicolas Sarkozy et François Hollande sur la lutte contre l'antisémitisme et le nucléaire iranien a été particulièrement appréciée par le chef du gouvernement israélien.

Nétanyahou & Hollande
© Martin Bureau/AFPSelon son entourage, Benyamin Nétanyahou a trouvé François Hollande « exceptionnellement ouvert et réceptif ».
Benyamin Nétanyahou est très satisfait de son premier contact avec François Hollande. Les deux hommes ne s'étaient croisés qu'une seule fois, en 2003, et encore très brièvement. Établir une bonne relation personnelle avec le président de la République était l'un des trois objectifs du premier ministre israélien pour cette visite à Paris.

Selon son entourage, Nétanyahou a trouvé Hollande « exceptionnellement ouvert et réceptif », « prêt à écouter » et « désireux de trouver des terrains d'entente ». La « continuité » entre Nicolas Sarkozy et François Hollande, sur les deux questions prioritaires de la lutte contre l'antisémitisme et du dossier nucléaire iranien, a été particulièrement appréciée par le chef du gouvernement israélien.