© Hamad Mohammed/ReutersLe vendredi 26 octobre, la police bahreïnie a dispersé des manifestants à Manama, à coups de grenades lacrymogènes et de bombes assourdissantes
Cette décision a été prise dans le but de préserver « la paix civile ».
Les autorités bahreïnies ont annoncé mardi l'interdiction des manifestations à la suite d'une série de protestations de l'opposition chiite, parfois émaillées de violences, contre le pouvoir.
Dans un communiqué publié à l'aube par l'agence officielle BNA, le ministre de l'Intérieur, cheikh Rached ben Abdallah Al Khalifa, a affirmé que cette décision avait été prise dans le but de préserver « la paix civile » dans le petit royaume du Golfe dirigé par une dynastie sunnite.
Le ministre a souligné que les récentes manifestations de l'opposition, dirigée par la formation chiite Al-Wefaq, avaient été émaillées de violences et « d'actes de sabotage » et que les manifestants avaient "lancé des appels à renverser le pouvoir".
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