François Hollande a donc reçu le premier ministre de l'Etat sioniste mercredi 31 octobre à l'Elysée. Lors de la conférence de presse qui a suivi leur rencontre, les deux dirigeants ont fait assaut d'amabilités, exprimant leurs convergences de vues, entre autres sur l'Iran. Un Iran doté de l'arme nucléaire "
est une menace qui ne peut pas être acceptée par la France", a déclaré F. Hollande. "Nous avons fait voter plusieurs sanctions et nous sommes prêts à en faire voter d'autres, autant qu'il sera nécessaire. Nous voulons avoir des actes et des gestes concrets" apportant "la preuve qu'il y abandon de cette recherche" d'une arme nucléaire, a-t-il ajouté. Faut-il rappeler à F. Hollande que la véritable menace, c'est l'arme nucléaire que détient l'Etat sioniste belliqueux, qui contrairement à l'Iran, refuse toute inspection de ses installations par l'AIEA et n'a pas signé le Traité sur la non-prolifération des armes atomiques ?
En prévision des prochaines élections législatives que l'Etat sioniste organisera le 22 janvier 2012, Netanyahu est venu sans vergogne faire son cirque sur la reprise du "processus de paix" et des négociations avec les Palestiniens, insistant sur sa détermination de les ouvrir "sans conditions", accusant ainsi implicitement les Palestiniens d'être les empêcheurs de faire la paix puisque le président de l'Autorité palestinienne Abbas refuse, depuis 2010, de les reprendre tant que l'expansion de la colonisation en Cisjordanie occupée ne sera pas gelée.