Les Maîtres du MondeS


Target

Bande de Gaza (Palestine) : l'aviation israélienne pilonne mortellement

Funerals Gaza
© InconnuFunérailles à Gaza (2008)
Une frappe aérienne israélienne, meurtrière comme toujours dans la bande de Gaza a fait réagir les Palestiniens avec des tirs de roquettes et de mortier vers Israël. Ce dimanche est dont entaché d'une violation de la trêve déjà fragile, qui avait débuté la semaine dernière.

Selon des sources sanitaires, un jeune Palestinien a été tué et un autre blessé après le raid israélien. Le porte parole de la police israélienne Micky Rosenfeld a déclaré que cinq roquettes et des tirs de mortier ont frappé le sud d'Israël tôt ce matin, entraînant la fermeture des écoles de la ville israélienne de Beersheba.

Pour Israël qui n'a pourtant pas révélé l'identité du Palestinien tué, il s'agirait d'un militant d'un groupe extrémiste et/ou terroriste selon la terminologie israélienne qui appartiendrait au Hamas, le nouvel ami du Qatar. Israël a également annoncé qu'une autre attaque aérienne visait un site de lancement de fusées. Aucune victime n'a été signalée dans ce second raid.

Depuis la fin de cette trêve informelle qui est entrée en vigueur mercredi, on note à ce jour, dimanche, la mort de cinq Palestiniens dans cette explosion de violence, aucun Israélien mais deux travailleurs étrangers vivant en Israël et dont l'identité ni la nationalité n'ont été révélées, sont grièvement blessés après les tirs de roquettes palestiniennes...

Wall Street

Libor : Neuf banques de plus citées à comparaître

16 établissements sont désormais concernés

Neuf banques supplémentaires ont été citées à comparaître par la justice américaine dans le cadre de l'enquête sur des soupçons de manipulation des taux interbancaires Libor, rapporte vendredi le Wall Street Journal.

Citant une source proche de l'enquête, le quotidien précise que ces nouvelles citations, envoyées en août et septembre mais restées confidentielles jusqu'ici, portent à 16 le nombre de ces procédures dans ce dossier.

Les neuf banques citées par le Wall Street Journal sont Bank of America, Bank of Tokyo Mitsubishi UFJ, Credit Suisse, Lloyds Banking Group, Rabobank , Royal Bank of Canada, Norinchukin Bank , WestLB et Société Générale.

Star of David

Les États-Unis préparent-ils l'après Israël au Proche-Orient ?

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La lecture du rapport du CFR (Council on Foreign Relation), que nous avons publié sur Mecanopolis la nuit dernière - et qui indique que l'acquisition par l'Iran de l'arme nucléaire aura pour effet de rendre le Proche-Orient plus stable - aura surpris plus d'un de los lecteurs. Pourtant, ce document confirme une étude commandée par 16 agences de renseignements US qui prétend qu' « Israël est la plus grande menace pour les intérêts nationaux étasuniens ».

Israël est-il devenu un boulet politique et économique pour les Etats-Unis ? Malgré les pressions du puissant lobby juif, il semble en effet qu'une frange très large de la communauté du renseignement US ait de moins en moins envie de subvenir, militairement, politiquement et financièrement, à l'Etat hébreux.

C'est ce que démontre une étude commandée par 16 agences de renseignements étasuniens, dont les départements de la marine, l'armée de terre, l' armée de l'air, les corps de Marines, les gardes côtes, le ministère de la défense et l'agence de renseignement, les départements de l'Energie, de la sécurité intérieure, du Trésor, l'agence de lutte anti drogue, le FBI, l'agence de sécurité nationale, l'agence de renseignement géo-spacial, l'agence de reconnaissance nationale et la CIA.

Cult

Un ministre hollandais accusé de pédophilie


CBN News (25/10/2012 - Night Focus Report)

Le ministre de la Justice hollandais, Joris Demmink, est accusé de pédophilie.

Bomb

Il transforme des pacemakers en bombes mortelles

Un expert en sécurité est parvenu à hacker des prothèses cardiaques pour en faire des bombes électriques provoquant des chocs mortels de 830 volts.

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© AFPPour des raisons de sécurité, le hacker reconverti n’indique pas la marque de prothèse incriminée.
Tuer une personne en un clic de souris en faisant dérailler son pacemaker? C'est possible. Jack Barnaby, ancien hacker reconverti dans la sécurité informatique a tiré la sonnette d'alarme lors d'un congrès à Melbourne.

Le spécialiste de l'informatique embarquée, ces ordinateurs dissimulés dans les objets mais aussi dans le corps humain, est parvenu à prendre le contrôle d'un pacemaker au moyen d'un ordinateur portable. En bidouillant le code informatique du stimulateur cardiaque, il l'a transformé en appareil de mort, capable d'administrer des décharges de 830 volts, rapporte SC Magazine.

Pirates

Révélation : Canberra a partagé des renseignements sur Assange avec Washington pendant plus de deux ans

Traduit par willsummer pour LGS

WikiLeaks et Julian Assange ont été le sujet d'échanges de renseignements entre l'Australie et les USA depuis plus de deux ans, a révélé le Ministère (australien, ndt) des Affaires Etrangères et du Commerce Extérieur.

Julian Assange
© AP
L'éditeur de WikiLeaks a aussi fait l'objet de rapports de renseignements australiens depuis Washington peu de temps avant qu'il ne cherche l'asile politique à l'Ambassade londonienne de l'Equateur.

Dans une décision hier tenant à la liberté de l'information, les Affaires Etrangères ont confirmé à Fairfax Media l'existence d'un rapport de renseignement concernant WikiLeaks et M. Assange, câblé à Canberra depuis l'Ambassade australienne à Washington, le 1er juin.

M. Assange, qui était en échec dans son combat juridique pour éviter l'extradition du Royaume-Uni vers la Suède pour y répondre à un interrogatoire portant sur des accusations d'agression sexuelle, chercha l'asile politique à l'Ambassade équatorienne de Londres 18 jours plus tard.

Crusader

Ni troupes, ni engagements, mais des renforts : l'accord d'Alger pour une opération au Mali

Army - Algeria
© Inconnu
Pas de soutien, pas d'engagement de troupes algériennes, mais un quitus et des renforts. L'Algérie a donné son accord à une opération militaire dans le nord du Mali contre les groupes islamistes armés qui ont en pris le contrôle depuis avril 2012. En prévision de cette intervention, les autorités renforcent la présence militaire le long des frontières sud du pays.

« Au bout du compte, nous ne nous opposerons pas à une intervention militaire au Mali tant que des troupes étrangères ne stationnent pas sur notre territoire », affirme à Reuters une source algérienne informée des discussions sur le Mali.
Confirmation d'un haut diplomate français à la même agence : « L'Algérie accepte désormais le principe d'une intervention militaire, ce qui n'était pas le cas auparavant », avance-t-il.

Lire l'article original : Ni troupes, ni engagements, mais des renforts : L'accord d'Alger pour une opération au Mali | DNA - Dernières nouvelles d'Algérie

USA

« Disposition matrix »

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C'est le nom d'une nouvelle génération de liste d'objectifs révélée par le Washington Post. Elle contiendrait les noms de personnes suspectées de terrorisme. Elle se distinguerait de la traditionnelle « kill list » en ce que les actions envisagées contre elles ne se limiteraient pas à la force létale. Son objectif serait de mettre à « disposition » des personnes contre lesquelles il serait susceptible d'agir.

Cette information s'ajoute à la liste des mesures venant entériner la normalisation du dispositif d'exception mis en place au lendemain du 11 septembre, dont les frappes de drones sont une des modalités. Il ne fait pas de doute que le paradigme de la « guerre contre le terrorisme » va perdurer. Cette guerre est à la fois globale et indéfinie. Le caractère évolutif de cette « matrice » l'atteste. Cette base de données contiendraient les biographies, les localisations et les organisations affiliées. Elle ne serait pas rigide mais s'adapterait à la structure changeante d'Al-Qaïda et sa capacité à s'étendre en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Elle s'adapterait également aux modifications organisationnelles internes, notamment la place des dirigeants dans la hiérarchie.

Handcuffs

USA : Rajat Gupta, ex-star de Wall Street, condamné à 2 ans de prison

Rajat Gupta, ex-administrateur de Goldman Sachs, a été condamné mercredi à deux ans de prison et une amende de cinq millions de dollars pour délit d'initié par un tribunal de New York.

Accusé d'avoir divulgué des informations confidentielles sur la banque Goldman Sachs alors qu'il siégeait à son conseil d'administration, il avait été jugé coupable mi-juin et encourait jusqu'à 10 ans de prison.

A l'énoncé du jugement, le financier n'a trahi aucune émotion. "J'ai terni la réputation que je m'étais faite tout au long de ma vie", avait-il confié avant le jugement. "Je regrette terriblement les conséquences sur ma famille, mes amis et les institutions que je respecte".

Décidant d'une peine bien plus clémente, le juge Jed Rakoff a estimé que M. Gupta, un philanthrope qui a oeuvré pour la lutte contre la malaria en Afrique et en faveur de la jeunesse défavorisée, "méritait qu'on lui accorde du crédit pour cela".

Le juge du tribunal fédéral de Manhattan a précisé que des jurés avaient même pleuré en remettant leur jugement concluant à la culpabilité, "parce qu'ils reconnaissaient que c'est une personne qui avait de très bons côtés".

Cependant, il a insisté sur le devoir de "faire comprendre" aux coupables de délit d'initié que "quand ils se font attrapés, ils vont en prison".
Dans ce qui constitue l'un des plus gros scandales financiers des dernières années aux Etats-Unis, M. Gupta a été reconnu coupable d'avoir divulgué ses informations à son ami et partenaire en affaires, le milliardaire d'origine sri-lankaise Raj Rajaratnam.

Celui-ci a été accusé de s'être appuyé sur ces informations pour réaliser des opérations financières. Il a été condamné l'an dernier à 11 ans de prison.
Le juge a qualifié le délit de M. Gupta d'"écoeurant", "comme un poignard dans le dos" de Goldman Sachs.

Le procureur de Manhattan Preet Bharara a lui aussi souligné qu'avec "la sentence d'aujourd'hui (mercredi), Rajat Gupta doit maintenant assumer les conséquences graves de son crime". "Son comportement a terni pour toujours une réputation autrefois excellente qui s'était construite sur des années".

Sheriff

Silvio Berlusconi condamné à quatre ans de prison pour fraude fiscale

Silvio Berlusconi
© AFPSilvio Berlusconi condamné à quatre ans de prison pour fraude fiscale

L'ancien Président du Conseil italien, Silvio Berlusconi, a été condamné pour fraude fiscale dans « l'affaire Mediaset » à quatre années de prison par le tribunal de Milan.

Dans le cadre du dossier Mediaset, l'ancien chef de gouvernement Silvio Berlusconi a écopé en première instance d'une peine de quatre ans de prison ferme et d'une interdiction de mandat public de trois ans.

Cette affaire est liée à l'acquisition de droits TV par l'empire médiatique Mediaset qu'il dirige.

470 millions d'euros

Le « Cavaliere » était accusé d'avoir, entre 1994 et 1999, fait acheter, par des sociétés écrans lui appartenant, pour 470 millions d'euros de droits de diffusion de films par son holding Fininvest. Le prix de ces droits a été ensuite frauduleusement gonflé lors de leur revente à Mediaset.

Le groupe aurait ainsi constitué des caisses noires à l'étranger et réduit d'autant ses bénéfices réalisés en Italie, ce afin de payer moins d'impôts.

L'ex-président du Conseil, qui est âgé de 76 ans, a la possibilité de faire appel de ce jugement. Les procureurs avaient requis une peine un peu inférieure de 44 mois de détention.

Ce verdict survient deux jours après que Silvio Berlusconi a confirmé qu'il ne conduirait pas son parti Peuple de la liberté (PDL) aux élections du printemps prochain.

Fedele Confalonieril, le président du groupe acquitté

Le président de Mediaset, Fedele Confalonieri, a en revanche été acquitté.

Le verdict a entraîné une baisse de près de 3 % du titre Mediaset en Bourse de Milan.