OF THE
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« L'homme, qui il y a quelques mois encore alimentait les cauchemars des dirigeants de l'UE, a l'air tout à fait modéré. Alexis Tsipras est assis dans une salle de réunion du parlement européen à Bruxelles, bien brossé et bien peigné et affichant un sourire aimable. Il n'a rien en commun avec un agitateur ou un combattant de la lutte des classes. S'il portait une cravate, il pourrait passer pour un Grec du genre Markus Söder [politicien bavarois de droite]. »Tels sont les mots choisis par le quotidien ultra-conservateur Frankfurter Allgemeine Zeitung pour décrire le président de la Coalition de la Gauche radicale grecque (SYRIZA). Ils reflètent non seulement la propre attitude amicale de Tsipras envers l'Union européenne (UE) mais aussi l'attitude positive adoptée par les classes dirigeantes européennes à l'égard de son organisation. Plus les luttes de classes s'intensifient en Europe et plus les forces pseudo-gauches telles SYRIZA sont invitées à encourager les illusions selon lesquelles la classe dirigeante elle-même résoudra la crise dans des termes favorables aux travailleurs.
Commentaire: Le documentaire de Stan Maillaud "Les réseaux de l'horreur" a été publié par Sott à cette adresse.