Comment, en 3 constatations, le sujet du 11 septembre est confirmé comme étant le tabou indépassable des médias Français, 11 ans après les fait.
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1ère constatation : Le 11 septembre n'est plus abordé dans les médias en temps que tel, mais indirectement par son produit dérivé, le conspirationnisme.
C'est en fait le symptome de la peur que produit encore le sujet sur les médias en France. L'aborder directement revient en fait à admettre que la version officielle peut se discuter, ce qui est la chose à éviter. Donc pour disqualifier ceux qui irrémédiablement continue à en douter tout en ne prenant pas le risque de l'enquête sérieuse sur les faits, appellent à grand renfort l'analyse psychopathologique des conspirationnistes, ce qui revient donc à aborder le thème sous l'angle de la folie, permettant de dénier par essence même la possibilité de tout argumentaire rationnel de la part de ceux qui doutent.
Ça a été donc l'objet de la série de l'été de Médiapart, "
enquête sur les théories du complot". En fait, une analyse sous l'angle de la psychiatrie faite par le biologiste Nicolas Chevassus-au-Louis, agrémenté de vidéos de sociologues universitaires pour la caution scientifique. Cette série a été l'objet d'un nombre impressionnant de commentaires, pour la plupart négatif, et suivi d'une mise au point devant le tollé suscité auprès des abonnés Mediapart dont je faisait parti. Le principal reproche étant pour Médiapart qui se définit comme un média indépendant d'investigation, d'avoir livré là une analyse sur la base de fait pris pour argent comptant, tout en assumant de refuser d'y apporter la moindre vérification factuelle au moyen d'une véritable enquête.
Commentaire: Aujourd'hui le même processus est à l'œuvre en ce qui concerne l'information qui est divulguée sur la Syrie. Voir l'article de Joe Quinn : Terrorisme d'État - des journalistes occidentaux suivent « al-Qaïda » en Syrie