Le moins qu'on puisse dire, la nouvelle Libye est un capharnaüm. La criminalité abyssale, la violente quotidienne à Tripoli, Benghazi et ailleurs dans le pays, commencent enfin à préoccuper la fameuse "communauté internationale", simplement parce que le fléau ne se limite plus aux seuls pro-Kadhafi, mais touche leurs intérêts et leurs ressortissants. Comment en serait-il autrement, lorsqu'on installe des renégats au pouvoir ? Que pensaient ces gens ? Que la mort de Mouammar Kadhafi allait faire entrer la Libye au paradis ? Mais, comme le journalisme est devenu aujourd'hui un leurre, dépourvu de déontologie et de vérité, personne n'aura le courage de dire: "Nous nous sommes trompés". Au contraire même, la mauvaise foi de certains les poussent à persister et signer dans l'indécence. "On ne peut regretter la fin de Kadhafi", disent-ils. Mais, point de mot sur le chaos qu'ils ont installé là-bas.
Alors que les Libyens n'ont rien à manger, les bandits qui composent son Gouvernement des hommes-liges de l'OTAN, des traîtres à leur Nation, viennent d'octroyer aux voyous de «l'opposition syrienne» autoproclamé Conseil national syrien (CNT), 16,6 millions €. Entre terroristes et marionnettes de l'impérialisme, on s'entend très bien. Or, ce groupuscule ne compte que 230 personnages insignifiants, et son emblématique porte parole, Bassma Kodami, vient de démissionner. Ces gens, reçus dans des salons feutrés en Occident et qui vivent comme des princes au détriment de leur peuple ne sont que des imposteurs. Ce don libyen fait suite à celui de la grande démocratie qatarie, aux clowns cette fois, de l'absurde armée syrienne libre (ASL) composée de mercenaires étrangers et de criminels, la coquette somme de 3,9 millions €.