Les Maîtres du MondeS


Cult

Meilleur du Web: La guerre dans l'ombre

Traduction GV pour ReOpenNews

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Un réalisateur suédois de documentaires a sorti l'an dernier un film intitulé Last Chapter - Goodbye Nicaragua. Il y admettait avoir à son insu, facilité un attentat à la bombe, très probablement organisé par le gouvernement sandiniste du Nicaragua, qui avait coûté la vie à trois reporters avec lesquels j'avais travaillé en Amérique centrale. L'un d'eux, Linda Frazier, était la mère d'un enfant de 5 ans. Ses jambes ont été sectionnées du tronc par l'onde de choc, à La Penca au Nicaragua, tout près de la frontière avec le Costa-Rica, en mai 1984. Elle avait perdu tout son sang et était morte avant d'avoir pu atteindre l'hôpital le plus proche, à Ciudad Quesada au Costa Rica.

Le fait que Peter Torbiornsson ait admis avoir involontairement pris le terroriste à la bombe avec lui et l'avoir emmené à la conférence de presse est un détail très représentatif de ce sordide monde de l'espionnage, du terrorisme et des assassinats qui fait partie intégrante de chacun des conflits que j'ai couverts. Cela montre le cynisme des opérations secrètes, quel que soit le côté où l'on se place, avec ces hommes et ces femmes qui mentent et qui cherchent à tromper tout le monde, qui trahissent, et se trahissent même entre eux, qui volent, et qui commettent des meurtres. On les reconnait tout de suite. Leurs allégeances ne comptent guère. Ils ont le regard perdu dans le lointain, et viennent accompagnés de récits nébuleux et d'histoires douteuses. Ils racontent des choses étranges sur eux-mêmes et distillent en permanence des mensonges dans leur impuissance pathologique à dire la vérité. Ils peuvent se révéler avenants, voire charmants, mais ils restent invariablement vaniteux, malhonnêtes et sinistres. On ne peut pas leur faire confiance. Peu importe de quel bord ils sont. Ce sont tous les mêmes. Des gangsters.

Pistol

Flashback SOTT Focus: L'Empire britannique - Une leçon en terrorisme d'État

Traduction : SOTT

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Pour la plupart des gens dans les pays occidentaux d'aujourd'hui, le terrorisme est devenu synonyme d'actes de violence spectaculaires à grande échelle par de petits groupes contre une population civile et, notamment au cours des 15 dernières années, principalement au nom d'une religion en particulier - l'islam. Historiquement parlant (et je veux dire jusqu'au jour présent) il n'y a pas de justification à cette perception et elle ne peut venir que d'une offensive de propagande publique prolongée de la part de ceux qui ont intérêt à la créer et à la perpétuer.

Les archives historiques montrent très clairement que les États, ou ceux qui agissent au nom de l'État, sont responsables de la grande majorité des actes terroristes à grande échelle contre les civils. Si nous faisons une pause pour y réfléchir un moment, cela semble naturel. La classe dirigeante dans toute nation, qu'il s'agisse d'une monarchie, d'une démocratie ou d'une dictature, est naturellement opposée au peuple qu'elle dirige parce que la classe dirigeante jouit de privilèges que le peuple n'a pas. En effet, la classe dirigeante ne jouit de ces privilèges que grâce à cette division fabriquée, à savoir : les « possédants » possèdent parce que les « non-possédants » ne possèdent pas.

Bomb

Libye : Dans les méandres de la « démocratie » imposée par les bombes. Accusés, levez-vous !

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Le moins qu'on puisse dire, la nouvelle Libye est un capharnaüm. La criminalité abyssale, la violente quotidienne à Tripoli, Benghazi et ailleurs dans le pays, commencent enfin à préoccuper la fameuse "communauté internationale", simplement parce que le fléau ne se limite plus aux seuls pro-Kadhafi, mais touche leurs intérêts et leurs ressortissants. Comment en serait-il autrement, lorsqu'on installe des renégats au pouvoir ? Que pensaient ces gens ? Que la mort de Mouammar Kadhafi allait faire entrer la Libye au paradis ? Mais, comme le journalisme est devenu aujourd'hui un leurre, dépourvu de déontologie et de vérité, personne n'aura le courage de dire: "Nous nous sommes trompés". Au contraire même, la mauvaise foi de certains les poussent à persister et signer dans l'indécence. "On ne peut regretter la fin de Kadhafi", disent-ils. Mais, point de mot sur le chaos qu'ils ont installé là-bas.

Alors que les Libyens n'ont rien à manger, les bandits qui composent son Gouvernement des hommes-liges de l'OTAN, des traîtres à leur Nation, viennent d'octroyer aux voyous de «l'opposition syrienne» autoproclamé Conseil national syrien (CNT), 16,6 millions €. Entre terroristes et marionnettes de l'impérialisme, on s'entend très bien. Or, ce groupuscule ne compte que 230 personnages insignifiants, et son emblématique porte parole, Bassma Kodami, vient de démissionner. Ces gens, reçus dans des salons feutrés en Occident et qui vivent comme des princes au détriment de leur peuple ne sont que des imposteurs. Ce don libyen fait suite à celui de la grande démocratie qatarie, aux clowns cette fois, de l'absurde armée syrienne libre (ASL) composée de mercenaires étrangers et de criminels, la coquette somme de 3,9 millions €.

Cult

Georges Fenech, jusqu'au-boutisme et roman de gare

Le 30 septembre 2008, Jean-Michel Roulet quittait la tête de la MIVILUDES et dressait un auto-bilan positif de son passage au sein de cette mission dans le magasine Culture Droit. Un éclair de lucidité lui avait fait déclarer en guise de conclusion : « Nous ne devons pas nous transformer en secte en nous érigeant en directeurs de conscience » (Culture Droit, Novembre 2008). Une mise en garde prémonitoire adressée à son futur successeur Georges Fenech qui n'en a eu cure.

Alors que Jean-Michel Roulet semble avoir disparu du petit monde de l'antisectarisme, il est probable que Georges Fenech (remplacé désormais par le député Serge Blisko à la tête de la MIVILUDES) y sévira encore longtemps, ayant construit une partie non négligeable de sa notoriété politique sur le dos des minorités spirituelles, éducatives et thérapeutiques (les « sectes » pour la MIVILUDES) au nom de la défense de quelques victimes. Le nombre de « victimes » réelles (en terme de droit pénal) dans les groupes péjorativement qualifiés de « sectes » est faible, voire très faible, il n'a d'ailleurs jamais été quantifié sérieusement et comparé à d'autres secteurs de la société et ne peut justifier aucune politique spécifique ciblant lesdites « sectes ». La défense des victimes est une chose sérieuse mais pas quand elle sert de paravent à une politique discriminatoire. Cette politique victimaire outrancière est d'ailleurs devenue une spécialité de la mission interministérielle. Lors de notre rencontre avec Jean-Michel Roulet, nous lui avions présenté de façon factuelle les dégâts de la politique antisectes française, ce à quoi il avait répondu : « N'y aurait-il qu'une seule victime, la politique que je poursuis se justifie », une formule grandiloquente et fallacieuse, au vu des nombreux dommages collatéraux, voulant également signifier : « Circulez, il n'y a rien à voir ».

Vader

Envoyer l'armée dans les banlieues, idée saugrenue ou prémices du NWO ?

Une députée UMPS de Marseille a relancé l'idée d'envoyer l'armée dans les banlieues (en pleine déconfiture du fait des politiques néo-mondialistes menées depuis la seconde guerre mondiale), afin de maintenir l'ordre et éviter que la situation ne dégénère.

S'agit-il d'une idée saugrenue, sortie d'un esprit fatigué (de tout temps, sauf en guerre civile, l'armée a été utilisée pour contrer un ennemi extérieur), ou s'agit-il d'une façon de stigmatiser les banlieues comme étant devenues des secteurs « étrangers » justement... du fait peut-être de la politique ultra-imigrationniste suivie depuis tant d'année par cette sénatrice UMPS et ses comparses politiciens ?

Ou s'agit-il plus simplement des prémices du Nouvel Ordre Mondial, qui verrait s'entretuer les classes défavorisées et les classes moyennes, sous l'oeil un rien amusé des élites protégées par l'armée ?


Vidéo : En réponse à des politiques devenu(e)s incapables, faut-il envoyer l'armée dans les villes et faire monter la tension entre les populations, ce qui serait un bon moyen d'accélérer le Chaos orchestrés par les élites néo-mondialistes et leurs relais politiciens ? En tout cas les élites étasuniennes s'y préparent activement... - Youtube

Bomb

Des armes chimiques en provenance de Libye aux mains des « opposants » syriens ?

Début août, l'agence Reuters annonçait : « Les rebelles d'Alep sont, désormais, dotés d'armes chimiques, armes qui se trouvent, à foison, en Libye ».

Cette nouvelle a été ensuite retirée de son site. Comme ont également été retirées les images montrant des combattants salafistes en train de manier des masques à gaz fabriqués aux États-Unis.

Un autre journaliste de Reuters basé à Amman a lui aussi évoqué peu après l'existence à Alep d'armes chimiques en provenance de Libye : « On croyait ces armes détruites, après la chute de Kadhafi, or, il n'en est rien. Ce sont des armes au gaz moutarde et sarin ».

La crainte d'un usage d'armes chimiques par les groupes armés, soutenus par les pays occidentaux et les monarchies du Golfe, grandit parmi les Syriens qui envers et contre tout font front uni avec le gouvernement de Bachar el-Assad ; ils sont conscients que ces pays hostiles à Damas sont déterminés à tout pour contourner les vétos russes et chinois, peu importe les moyens et les crimes pour y arriver.

Evil Rays

Le programme Stellar wind

Traduit par Crashdebug

Le programme : La cinéaste Laura Poitras suit William Binney un vétéran de 32 ans de l'Agence de la sécurité nationale qui a aidé à la conception d'un programme extrêmement secret qui collecte et rassemble les données personnelles des Américains.

Cela m'a pris quelques jours pour avoir le sang-froid de téléphoner à William Binney. En tant que « cible » déjà établie du gouvernement des États-Unis, j'ai trouvé difficile de ne pas m'inquiéter de la chaîne des conséquences fortuites que je pourrais déclencher en appelant M. Binney, un vétéran de 32 ans de l'Agence de Sécurité Nationale devenu dénonciateur. Il a répondu. Je me suis nerveusement expliquée, je lui ai dit que j'étais une cinéaste documentaire et que je voulais lui parler. À ma surprise il a répondu : « Je suis fatigué que mon gouvernement me harcèle et viole la constitution. Oui, je vous parlerai. »

Merci a Hussard de la Mort d'avoir sous titré la Vidéo ; )

USA

Le Plan Brahimi

La presse occidentale salue la témérité de Lakhdar Brahimi qui relève le gant et accepte de remplacer Kofi Annan comme représentant spécial conjoint des secrétaires généraux de l'ONU et de la Ligue arabe en Syrie. En réalité, note Thierry Meyssan, sa mission est toute autre. À défaut de changer le régime de Damas, cet homme de confiance de l'OTAN est chargé de déclencher une guerre civile en Syrie.
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Lakhdar Brahimi et Ban Ki-moon
Suite au deuxième véto russo-chinois interdisant une intervention étrangère en Syrie (4 février), les Occidentaux ont feint de rechercher la paix tout en conduisant une vaste guerre secrète. Sur la scène diplomatique, ils mirent en avant le Plan Lavrov-Annan, tandis qu'en sous-main ils acheminaient des dizaines de milliers de mercenaires et que certains des observateurs des Nations Unies convoyaient les chefs de l'ASL, organisant leurs déplacements malgré les barrages. L'attentat qui décapita le commandement militaire syrien (18 juillet) devait ouvrir la porte de Damas aux Contras et permettre aux Occidentaux de « changer le régime ». Il n'en fut rien. Tirant les leçons de cet échec, et malgré le troisième véto russe et chinois, les Occidentaux ont choisi de franchir un pas : à défaut de « changer le régime », semer le chaos. Pour cela, ils ont saboté le Plan Lavrov-Annan et annoncé leur intention d'assassiner le président Bachar el-Assad.

L'opération a débuté par des fuites organisées dans la presse. Reuters [1], NBC [2], Le Parisien [3], Le Canard enchaîné [4], The Sunday Times [5] et Bild am Sonntag [6] ont révélé que Barack Obama avait autorisé depuis des mois une ingérence militaire secrète ; que les États-Unis, la Turquie, la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne agissaient de concert ; et que cette guerre secrète était coordonnée depuis un quartier général installé sur la base de l'OTAN à Incirlik.

Vader

Déraya : Comment un échange de prisonniers raté s'est transformé en massacre

Traduction : JFG-QuestionsCritiques

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La ville massacrée de Déraya est un lieu habité par les fantômes et les questions. Elle rappelle le grondement des explosions de mortiers et le claquement des armes à feu d'hier ; ses quelques habitants qui y retournent parlent de mort, d'assaut, de « terroristes » étrangers et de son cimetière hanté par les snipers.


Les hommes et les femmes auxquels nous avons pu parler, dont deux ont perdu des êtres chers dans l'infamie de Déraya qui s'est déroulé il y a quatre jours, ont relaté une histoire bien différente de la version qui a été répétée dans le monde entier : la leur est un récit de prise d'otages par l'Armée Syrienne Libre et de négociations désespérées d'échange de prisonniers entre les opposants au régime armés et l'armée syrienne, avant que les forces gouvernementales de Bachar el-Assad ne prennent la ville d'assaut pour la reprendre aux rebelles.

Officiellement, il n'a été fait aucune mention de tels pourparlers entre les ennemis. Mais de hauts gradés syriens ont raconté à The Independent comment ils avaient « épuisé toutes les possibilités de conciliation » avec ceux qui tenaient la ville, tandis que les habitants de Déraya ont dit qu'il y avait eu une tentative des deux côtés d'organiser un échange de civils et d'officiers en permission - apparemment kidnappés par les rebelles à cause des liens de leurs familles avec l'armée gouvernementale - contre des prisonniers détenus par l'armée. Lorsque ces pourparlers ont échoué, l'armée a avancé dans Déraya, située à 10 kilomètres du centre de Damas.

Bad Guys

Un complot pour assassiner Obama


Quatre soldats américains auraient projeté de renverser le gouvernement et d'assassiner Barack Obama. D'après le procureur de l'Etat de Géorgie et les autorités fédérales, les soldats étaient membres d'une "milice anarchiste" baptisée F.E.A.R. (Forever Enduring Always Ready - Toujours tenaces, toujours prêts), composée de soldats basés dans le Sud-Est de la Géorgie. Selon CNN, les soldats auraient investi 87.000 dollars dans l'achat de fusils d'assaut semi-automatiques et d'explosifs.

Les projets du groupe ont été découverts à la suite du meurtre d'un militaire proche des membres de F.E.A.R et de sa petite amie en décembre 2011, "car il était au courant des plans de la milice". Sur le banc des accusés, le soldat arrêté, qui plaide coupable, a révélé le complot et a accepté de témoigner contre trois autres militaires, pour lesquels une audience est prévue le 30 août.