Les Maîtres du MondeS


Newspaper

Le rapport des observateurs arabes penche nettement du côté syrien


La vidéo de la conférence du général al-Dabi (pour les arabophones seulement)

L'agence Sana a révélé la teneur du fameux rapport d'activités que le chef de la mission d'observation en Syrie, le général Mustafa al-Dabi, a soumis, le 22 janvier, à la réunion du Caire de la Ligue arabe. On comprend que Sana soit plus prompte que ses consoeurs occidentales à diffuser les lignes de force de ce document : très clairement, sans user de la moindre ellipse diplomatique, les observateurs soulignent le rôle fondamental des groupes de l'opposition armée dans le climat de violence affectant le pays . Ils confirment le retrait des éléments blindés et du gros des forces gouvernementales des villes et villages visités. Ils pointent aussi l' »exagération médiatique » des événements et le nombre des victimes civiles des troubles.

Le texte fait aussi une claire allusion à la « campagne médiatique » visant à décrédibiliser la mission : certaines puissances, occidentales et/ou arabes, se reconnaîtront sans doute. Et al-Dabi pointe aussi un doigt accusateur contre certains membres de sa mission, influencés par des considérations - ou des puissances - « extérieures« .

Eye 1

Affaire Megaupload : mesures préventives chez Filesonic, VideoBB, FileServe

Un vent de panique gagnerait-il les spécialistes du direct download ? Quelques jours après la fermeture de Megaupload par les autorités américaines, certaines de ses concurrents baissent le pavillon. Filesonic vient par exemple de mettre un terme à ses fonctions de partage. D'autres ont fermé leurs programmes d'affiliation. Uploaded.to bannit quant à lui maintenant les adresses IP américaines.

L'affaire Megaupload n'a pas fini de faire des vagues. Bien que ses responsables n'aient pas encore été entendus par la justice américaine, certains concurrents baissent progressivement le rideau. Filesonic, qui propose un service d'hébergement similaire à celui de Megaupload, annonce par exemple depuis dimanche soir que les fonctions de partage de fichiers ne sont désormais plus disponibles. « Toutes les fonctions de partage su Filesonic sont maintenant désactivées. Notre service ne peut être utilisé que pour envoyer et récupérer des fichiers que vous avez vous-même envoyés », peut-on désormais lire en page d'accueil du site.

Pirates

États-Unis : un [autre] convoi ferroviaire de véhicules militaires filmé en Californie


Selon le témoignages et le nombre de véhicules qu'il est possible de voir sur cette vidéo, c'est plus d'une centaine de véhicules militaires qui se sont ainsi baladés à la vue de tous.

Du témoin :
J'ai commencé à filmé après qu'une douzaine de wagons soient déjà passés sur une voie ferrée dans le sud de Santa Cruz en Californie. Où vont tous ces véhicules militaires? Pourquoi sont-ils expédiés? Pour quelle utilisation? Barack Obama, que prépares-tu? Nous voulons des réponses...

Laptop

Megaupload : « Ce genre de pratiques est digne de pays totalitaires »

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Le 18 janvier dernier, les New-Yorkais se sont insurgés contre le projet de loi SOPA, considéré comme une disposition liberticide. © Stan Honda / AFP
Pour Jérémie Zimmermann, un des fondateurs de la Quadrature du Net, les libertés sur la Toile sont gravement menacées.

Jérémie Zimmermann est l'un des fondateurs de la Quadrature du Net, collectif militant pour la liberté du Net. Selon lui le retrait du site Megaupload de la Toile n'est qu'une première étape dans la censure généralisée que risque de connaître l'Internet. L'ingénieur en technologies collaboratives redoute notamment les projets de lois américains SOPA et PIPA. Mais aussi leur pendant européen, l'ACTA.

Le Point.fr : SOPA, PIPA, Acta... En quoi consistent ces mesures ?

Jérémie Zimmermann : À l'exception d'un détail mineur, SOPA (Stop Online Piracy Act) et PIPA (Protect IP Act) sont très similaires. L'idée de ces deux projets de loi est de faire peser sur les intermédiaires de l'Internet - fournisseurs d'accès et d'hébergement - la responsabilité de mesures liberticides prises au nom du droit d'auteur. Et pour l'Acta (Anti-Counterfeiting Trade Agreement, soit un accord anti-contrefaçon), c'est exactement la même chose à l'échelle de l'Europe.

Display

Meilleur du Web: ACTA : devant le Parlement européen le 26 janvier


Mise à jour - Selon les informations rapportées par Rys, l'ACTA devrait passer devant le Parlement européen le jeudi 26 janvier 2011. Une date confirmée par Jérémie Zimmermann, cofondateur et porte-parole de La Quadrature du Net, dans un entretien au Point.

Sujet du 14 décembre - Après un contre-temps, l'Europe se met sur le chemin de la ratification très controversée de l'Accord Commercial Anti-Contrefaçon (ACTA). Alors que la cérémonie officielle des signatures s'était faite à Tokyo le 1er octobre sans l'Union Européenne, qui a pourtant participé activement à sa négociation, La Quadrature du Net nous apprend que le processus est enclenché. "Après l'adoption de l'instrument juridique permettant sa signature par le Conseil de l'Union Européenne cet après-midi, l'accord ACTA sera signé formellement ce week-end par les gouvernements européens, lors d'une rencontre de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) à Genève", indique le collectif.

L'ACTA ne sera néanmoins ratifiée que si le texte est validé par le Parlement Européen, qui l'a déjà accepté de façon moins formelle. Il faudra aussi que la validité juridique de l'accord soit confirmée par la Cour de Justice de l'Union Européenne.

Star of David

Rédacteur en chef d'un magazine: Israël devrait envisager d'assassiner Obama

Traduit par Djazaïri

Andrew Adler, propriétaire et rédacteur en chef de l'Atlanta Jewish Times, une publication hebdomadaire destine à la communauté juive, a consacré son éditorial du 13 janvier 2012 à l'épineux problème des divergences de vues entre Israël et les Etats Unis sur la menace posée par l'Iran. Israël a trois options fondamentales, écrivait-il : Frapper le Hamas et le Hezbollah, Frapper l'Iran, ou «ordonner le meurtre' de Barack Obama. Le problème sera alors résolu d'une manière ou d'une autre !

Voici comment Adler a exposé la « troisième option » dans sa liste de scénarios auxquels est confronté le président Israélien [premier ministre, NdT] Benjamin Netanyahou (l'édito qui nous a été transmis par un consultant n'est pas en ligne mais une copie est disponible ici) :

Option trois: donner le feu vert à des agents du Mossad bases aux Etats Unis pour éliminer un président considéré comme inamical envers Israël afin que l'actuel vice-président prenne sa place, et impose avec force que la politique des Etats Unis prévoie d'aider l'Etat juif à anéantir ses ennemis.

Oui, vois avez bien lu [option] « trois ». Ordonnez le meurtre du président afin de préserver l'existence d'Israël. Réfléchissez-y. Si j'ai pensé à ce scénario à la Tom Clancy, ne pensez-vous pas que cette éventualité extrême a été discutée dans les cercles les plus restreints d'Israël ?

Info

Suicide de l'épouse de Luc Chatel

Astrid Herrenschmidt, épouse de Luc Chatel, ministre de l'Education nationale, s'est donné la mort ce matin, indiquent des sources policières, confirmées par le ministre dans une déclaration écrite à l'AFP.

"Luc Chatel confirme le drame personnel qui est survenu ce matin. Il demande le respect de sa vie privée pour ses enfants, sa famille, pour lui", a-t-il écrit dans une déclaration à l'AFP.

La femme de M. Chatel s'est suicidée et son corps a été retrouvé à son domicile de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), selon des sources policières. D'après une source proche du dossier, la mère de Astrid Herrenschmidt l'a retrouvée morte à son domicile.
Astrid Herrenschmidt, qui appartenait à une grande famille alsacienne d'industriels, avait épousé Luc Chatel en 1991. Le couple avait quatre enfants.

Stop

Le Royaume-Uni suspend la liberté d'expression de Press TV au nom de la liberté d'expression

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Prompts à qualifier d' « atteinte à la liberté d'expression » la révocation de la licence d'une chaîne de télévision pour avoir ouvertement appelé et participé à l'organisation d'un coup d'État, les pays européens n'hésitent pourtant pas à bloquer pour des raisons manifestement fallacieuses la diffusion de chaînes satellitaires qui critiquent leur politique.

On se souvient de la décision en 2004 du Conseil d'Etat français d'interdire la chaîne du Hezbollah, Al Manar, pour trouble à l'ordre public, ou plus récemment l'interdiction par l'Union européenne de la chaîne publique libyenne pendant l'attaque de ce pays par l'OTAN, ou encore des chaînes syriennes dans la perspective d'une possible guerre.

Aujourd'hui, c'est l'Ofcom, la haute autorité britannique de régulation de l'audiovisuel , qui a annoncé la révocation de la licence de la chaîne d'information internationale iranienne Press TV, arguant du fait qu'elle a diffusé une interview censément « sous contrainte » de Maziar Bahari, un journaliste irano-canadien détenu en Iran, puis fait état de son incapacité et de son refus de payer une amende de 100 000 livres sterling.

Le journaliste fut emprisonné en Iran durant un peu plus de trois mois pour avoir comparé le guide suprême Khamenei au Shah d'Iran, le dictateur installé au pouvoir en 1952 par la CIA et le MI6 britannique, puis déchu en 1979 et considéré là-bas comme l'équivalent des grands dictateurs européens. Ce dernier avait d'ailleurs recruté, comme chef de sa très redoutée police secrète, le général Zahédi, un ancien nazi.

Cult

Di Rupo, premier ministre belge : Laurent Louis réveille un vieux dossier sexuel oublié

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Il y a quelques jours à peine, le député fédéral Laurent Louis (MLD) dénonçait sur Facebook et Twitter la vie privée de notre Premier Ministre Elio Di Rupo, se demandant s'il était parfaitement éthique qu'un homme de 60 ans, politique de surcroît, s'affiche dans une boîte de nuit bruxelloise avec de jeunes hommes n'ayant pas plus de 16 à 18 ans au compteur de leurs artères. Accusé de diffamation dans la plupart des médias, Laurent Louis se donne le droit aujourd'hui de la riposte dans une lettre ouverte envoyée à l'ensemble de la presse.

Dans une lettre ouverte intitulée « Ma vie au parlement : entre dégoût et désillusion », le député Laurent Louis donne le change aux médias ce vendredi matin, en justifiant ses allégations à force de preuves, pièces et témoignages qui seraient en sa possession.

Dans cette même lettre, le député entend partir en guerre contre « les corrompus, les pourris, les parvenus et les fils à papa, » et entend « mettre un terme à l'Etat PS et à ses dérives » afin de « rendre le pouvoir démocratique à (s)es concitoyens, en mettant en oeuvre dans ce pays une gouvernance irréprochable ». La guerre semble donc ouvertement déclarée contre l'homme le plus puissant du pays : le Premier ministre Elio Di Rupo.

De notre intervention controversée en Lybie, aux récentes élections douteuses en RD du Congo, en passant par les tueries du Brabant Wallon et la pédophilie au sein de l'Eglise, Laurent Louis passe tout au crible sans langue de bois et n'épargne personne au passage, tant au sein du pouvoir politique que du pouvoir judiciaire belge.

Dollar

Sarkozyland, les affaires du moment III/V : Les détournements de fonds des contrats d'armements

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Le titre de Mediapart ne fait pas dans la dentelle : Affaire Takieddine : 82,6 millions d'euros détournés par les balladuriens. Vous avouerez que cette information n'a pas fait la une des journaux et n'a pas encore déclenché de plainte en diffamation, pourtant ce n'est ni du conditionnel ni de l'interrogatif mais bien du passif affirmatif.

C'est donc dans un long article que Mediapart révèle que le clan de Balladur aurait mis en coupe réglée la France au travers, non d'un contrat d'armement, mais pas moins de quatre, et ce au travers de Takieddine et autres intermédiaires imposés.

Ces informations ne découlent pas seulement de déclarations mais de recherches poussées de la justice française. Selon Mediapart les deux ministres Léotard et Sarkozy sont impliqués. Et les sommes ne sont pas anodines : Au total, selon les documents de l'enquête consultés par Mediapart, 82,6 millions d'euros ont été effectivement versés au réseau d'intermédiaires formé par les hommes d'affaires Ziad Takieddine et Abdul Rahman El-Assir. D'après les documents comptables (rapports financiers, comptes bancaires, déclarations fiscales) réunis par la Division nationale des investigations financières (Dnif), 32,4 millions d'euros ont été versés avant le 23 avril 1995, jour du premier tour de l'élection présidentielle pour laquelle avait concouru le premier ministre Edouard Balladur.

Cette enquête qui par tous azimuts est effectuée par les juges Van Ruymbeke et Le Loire. Nous avons aussi vu récemment que celle-ci était attaquée en nullité par les avocats de Takieddine et des autres mis en examen comme Gaubert, Bazire, enfin les amis de Sarkozy.